Slow Pulp est un groupe indé de Chicago
qui s’est formé en 2015. Après 6 EP, voici leur premier album nommé Moveys (heureusement que le mot n’est
pas écrit pour la prononciation en français -mauvais-). L’album ne s’est pas fait sans peine, car pendant
sa création, les parents d’Emily Massey (voix/guitare) ont eu un
grave accident. Et, période Covid-19 oblige, elle n’a pas pu les voir pendant
un certain temps. Ainsi l’album a été créé pendant la première alerte du Covid
(oui ce virus qui soit disant vient de Chine et ne frappe pas les puissants de
ce monde, LOL pour Boris Johnson, Jair Bolsonaro et maintenant le furieux
vulgaire Donald Trump). Bon pas de
souci côté zique, malgré une petite mélancolie, le style sonore du groupe n’est
pas sombre et inquiétante, mais une agréable musique qui puise dans le
style shoegaze et dream pop avec une touche de trip hop pour le morceau Moveys qui clôture l’album. Pour le
groupe, le titre Moveys (qui veux
dire « déménagement ») est une invitation à danser, un clin d’œil
pour la création du LP, alors que les membres du groupe étaient éloignés les
uns des autres à cause du confinement. La voix d’Emily est juste et aérienne, et l’accompagnement des trois garçons
musiciens (guitare/basse/batterie), augmenté pour l’album d’un piano, d’un
violon, d’un harmonica, donne à l’ensemble une ambiance cotonneuse comme on les
aime. Certes rien de nouveau dans la sphère des pères fondateurs, Ride, Slowdive, My Bloody
Valentine, Chapterhouse et plus
près de nous Tamaryn, Ringo Death Stars, Sugar Candy Mountain, mais quand c’est bien joué et que les idées
fusent, comme ici avec Slow Pulp,
difficile de résister. Alors sans déplaisir on abuse sur la touche
« play » pour écouter l’album en continu. Effet pose dream en
pantoufle garantie !
https://slowpulp.bandcamp.com/album/moveys
https://www.facebook.com/slowpulpband/
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