Parfois, juste une guitare, un harmonica, une bonne voix et l’instinct naturel pour composer des belles mélodies harmonieuses qui sonnent instantanément bien à l’oreille, cela suffit pour faire un album plaisant à écouter. C’est ce que nous propose le jeune australien barbu (de Melbourne) Daniel Trakell avec son premier album Warning Bell (enregistré en parti à Nashville), le précédent nommé Paradise étant un mini LP 6 titres (sorti en 2017). Avec un esprit de facilité pour créer/composer avec art et sensibilité une musique indie folk aux couleurs des sixties, on pense par instant à certains morceaux de Jonathan Wilson, Elliott Smith, Neal Casal, Fleet Foxes, Tyler Ramsey (ex Band Of Horses), mais aussi à Nick Drake, Cat Stevens, Georges Harrison. C’est clair, le point fort de Daniel Trakell est le timbre de sa voix qui ouvre instantanément des portes vers les grands espaces. Elle laisse rêveur quand on a la possibilité de rouler en voiture décapotable sous le soleil d’une route désertique perdue dans la campagne, ou le long d’une côte avec vue sur la mer bleue azur. On ferme les yeux, et on se laisser (em)porter par les 10 ballades folk intimiste teintées d’americana, de pop et de mélancolie (Daniel évoque sur le sublime So Long qui clôture l’album, son père mort du cancer). A noter que l’album est édité sur Dumont Dumont Records, un label suédois. Hé oui entre l’Australie, les States avec Nashville et la Suède, on voyage avec l’ami Daniel Trakell ! Seul bémol, la pochette style portrait/photomaton/photo de classe est trop banale, elle ne reflète pas la musique "classieuse" qui se trouve à l'intérieur. C'est con. Dans le genre "portrait" coté recto d'un album, celui du disque solo de Dave Heumann (Arbouretum) est plus réussi.
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