Alors que dans les villes qui se trouvent en « zone rouge », couleur sang coagulé ou si vous préférez en rouge pinard qui tache et qui pique (pour faire raccord avec le sujet), les bars doivent fermer leurs portes et terrasses, mais pas les restaurants n’y le métro parisien, on ne pouvait rêver meilleur publicité pour la sortie du film Drunk de Thomas Vinterberg. D’autant qu’actuellement, côté sorties ciné/film intéressant, ça ne se bouscule pas, même aux heures de pointe. Il faut se rabattre sur les reprises prochaines, Assaut de John Carpenter le 14 octobre (distribution Films Sans Frontières) et The Wicker Man de Robin Hardy le 4 novembre (distribution Lost Film).
Au lieu d’un long discours, voici le pitch du film : "Quatre amis décident de mettre en pratique la théorie d’un psychologue norvégien selon laquelle l’homme aurait dès la naissance un déficit d’alcool dans le sang. Avec une rigueur scientifique, chacun relève le défi en espérant tous que leur vie n’en sera que meilleure ! Si dans un premier temps les résultats sont encourageants, la situation devient rapidement hors de contrôle".
Dans le dossier de presse (téléchargeable sur le site de Haut et Court), Thomas Vinterberg précise : "Si le film est une forme de célébration de l’ivresse, il est évidemment aussi un portrait lucide de ses effets dévastateurs. L’excès d’alcool tue, et détruit des vies".
N’ayant pas de carte de presse, n’y le bras assez long (non pas pour atteindre le verre de vin) pour avoir des contacts avec les attachés de presse dans le milieu du cinéma, je n’ai pas vu le film. Mais à la lecture du pitch suivi du visionnage de la Bande Annonce et du talent du réalisateur danois (même si Festen sorti en 1998, reste à ce jour son meilleur film qui cache, évidemment la forêt -La Chasse en 2012 et La Communauté en 2016-), on va profiter de la fermeture des bars, pour donner un peu d’argent aux gérants des salles de cinéma et voir sur grand écran ses acteurs/clients (?) boire sans retenu n’y modération. Cinéphiles, après avoir consommé en DVD ou en Blu-ray le film Husbands (1970) de John Cassavetes (avec sa pléiade d’acteurs masculins, Peter Falk, Ben Gazzara et John Cassavetes), je vous dis tout simplement « Santé ! » (a prendre dans tous les sens du mot).
https://www.hautetcourt.com/films/drunk/
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=275050.html
Nota du vendredi 23 octobre 2020 : Ce matin j’ai vu le film Drunk. Dans la
période actuel avec le couvre-feu, la fermeture des bars, les réunions familiaux
et amicaux qui ne doivent pas dépasser 6 personnes, ça fait beaucoup de bien de
voir ce film qui se passe dans le monde d’avant le Covid-19. Un monde où les
humains pouvaient se toucher, s’embrasser, boire ensemble. A ce titre la scène
finale du film, respire tant de liberté, que sa donne l’arme à l’œil. Espérons
que ce monde ne soit pas qu’un lointain souvenir. Boire quelque verres d'alcool dans certaines occasions c'est cool, mais il ne faut évidement pas tomber dans l'excès, sa fait trop de ravage.
Pour clore, cette news, rien de mieux que d’écouter le morceau Cissy Strut des Meters qui permet aux 4 amis profs de passer de 0.5g à 1.2g d’alcool. A noter que ce morceau a aussi été utilisé par Quentin Tarantino dans la BO de son film Jackie Brown.
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