On a appris aujourd’hui la mort de Klaus Schulze. Il est décédé le mardi 26 avril 2022, suite à une longue maladie à l’âge de 74 ans. C’est une grande figure de la musique électronique, progressive, planante, qui est partie rejoindre le cosmos. Soit un univers qu’il a tant évoqué à travers ses plages instrumentales qui couvraient le temps d’un morceau, jusqu’à 25 minutes que pouvaient contenir une face d’un 33 tours vinyle.
Il a joué
sur Electronic Meditation (1970), premier
album du groupe Tangerine Dream, sur le premier album éponyme (1971) d’Ash
Ra Tempel, puis commencé en 1971 avec l’album Irrlight (sortie en 1972) une
longue et belle carrière solo, plus de nombreuses collaborations qui ont
données de magnifiques disques (il y a plus d’une centaine d’albums !), le
tout enveloppé dans des pochettes étonnantes (surtout celles des années 70)
avec des peintures évocateurs qui mélangent, l’espace, la SF, le surréalisme, la
télévision. Il a fait également des B.O. de films, dont en 1978 Body Love, un film érotique de Lasse Braun. Pionnier de la musique
électronique, tant au niveau des compositions que celui d’ouvrir les
synthétiseurs et ordinateurs pour y mettre son grain de sel, Klaus Schulze a inspiré de nombreuses
générations d’artistes issus de la mouvance électro (techno, ambient, trance...). Et vu tout ce qu’il laisse
comme musique derrière lui, il est clair qu’il continuera à inspirer d’autres
générations de musiciens, de la terre à la lune, voire de la galaxie.
Difficile de résister aux visuelles de ses pochettes d’albums, quelques exemples ci-dessous :
https://www.klaus-schulze.com/
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