Après 4 ans de programmes journaliers, le blog prend le large...
P.S
Voilà, le blog de Paskal prend le large comme il l'a écrit. Il est en effet décédé aujourd'hui après une longue maladie, selon la formule consacrée.
Je (viviane morrison) rajoute ce P.S car Paskal m'avait confié le soin de mettre le point final à ce blog auquel il tenait temps. C'est moi qui l'avait aidé à le mettre en ligne, il y a donc 4 ans.
C'est lui qui a donc décidé de terminer son blog avec cette pochette, légèrement recadré, du premier album de Joy Division, et cette phrase toute sobre et succincte.
Il y a quelques semaines il m'avait confié ses classeurs d'archives de photographies qu'il avait prises de 1988 jusqu'en 1992 à peu près, mais aussi ses clichés numériques de 2006 à 2023. Aussitôt, je lui ai fait part de mon idée de lui créer un compte Instagram pour les mettre en ligne car je trouvais que c'était un super témoignage de toute une époque de concerts indie/grunge/noise/cold/goth/etc., une époque qui a disparu avec l'avènement d'Internet. Vous pouvez ainsi retrouver ces clichés que j'ai commencé à mettre en ligne à cette adresse larsenwashere.
Je posterais ici des news concernant Paskal lorsqu'il y en aura car c'était un collectionneur aussi, et il y aura sans doute des choses à faire et à mettre en place pour honorer sa mémoire, que cela concerne la Musique (sa grande passion), mais aussi le Street Art, l'Art Brut. Vous pouvez en apprendre plus sur Paskal Larsen avec cet entretien réalisé en 2013 par Les Ecumeurs : https://lesecumeurs.tumblr.com/post/46660233014/ecumeur-4-pascal.
Depuis 2015, c’est une renaissance pour John Carpenter. Après avoir réalisé une
flopé de classiques dans le cinéma fantastique et S.F., en signant également
les B.O. de ses films, John Carpenter achève
sa belle filmographie avec The Ward: L'Hôpital de la terreur (2011) un nanar à peine digne d’un téléfilm, il était temps
d’arrêter le cinéma. C’est là que commence sa seconde carrière en ne se consacrent
qu’à la musique, que cela soit pour une B.O. (les trois Halloween de David Gordon
Green sorties à partir de 2018) ou pour des nouvelles compos. Ce nouvel
élan, c’est grâce à son fils Cody et
son filleul Daniel Davies (fils de Ray Davies), tous les deux d’excellents
musiciens. Le coup d’envoi est lancé avec Lost
Thème 1 (2015). L’accueil est excellent tant coté public que journalistes.
Ainsi chose incroyable, sous l’impulsion du fils et du filleul, John Carpenter donne des concerts qui
seront complet. Oui, c’est une nouvelle
carrière pour John Carpenter, alors
âgé de 68 ans. Leur label, Sacred Boneds Records étant à fond avec eux, depuis
ce premier album, il y a eu trois B.O. des Halloween
de Grordon Green, trois Lost Thèmes qui contiennent des B.O.,
ambiances pour films fantasmés, deux Anthology
où les célèbres musiques de Carpenter
sont revisités sous la formule du trio.
Notre famille étant très liée et bien inspirée, voici
une œuvre a rajouter à la nouvelle discographie : Lost Themes IV : Noir qui sortira le 3 mai 2024 chez Sacred Bones (distribution Modulor)
Le dossier
de presse (édité par Modulor) étant très complet, je vous propose si dessous le
texte intégral :
Le premier single et l'ouverture de
l'album "My Name Is Death", semble être un nouveau territoire pour
Carpenter. Si l'objectif du projet Lost Themes est de créer une musique
aussi cinématographique que tout ce que l'on peut imaginer dans sa tête,
"My Name Is Death" pourrait bien être l'effort le plus réussi du
groupe à ce jour.
La vidéo qui l'accompagne met en vedette John Carpenter, Cody
Carpenter et Daniel Davies aux côtés de Natalie Mering (Weyes
Blood), Staz Lindes (The Paranoyds) et Misha Lindes (SadGirl).
C'est un petit film noir en soi, réalisé par Ambar Navarro. John
Carpenter commente : "Le film noir est un genre typiquement américain
né dans le cinéma d'après-guerre. Nous avons grandi en aimant le noir et avons
été influencés par lui pour ce nouvel album. La vidéo célèbre ce style et notre
nouvelle chanson, My Name is Death".
Une décennie s'est écoulée depuis
que John Carpenter a enregistré le matériel qui allait devenir Lost
Themes, son premier album de musique non cinématographique et la première
salve de l'un des grands seconds rôles d'Hollywood. Ces chansons vibrantes,
animées par des synthétiseurs, réalisées en collaboration avec son fils Cody
Carpenter et son filleul Daniel Davies, ont donné le coup d'envoi
d'une renaissance musicale pour le compositeur et réalisateur. Depuis, Carpenter,
Carpenter et Davies ont sorti près d'une douzaine de projets
musicaux, dont une bibliothèque croissante d'albums studio et les partitions de
la trilogie de reboots d'Halloween de David Gordon Green. Avec Lost
Themes IV : Noir, ils ont à nouveau trouvé une pépite, cette fois en
puisant leur inspiration dans la riche histoire du film noir.
Depuis le premier Lost Themes, John a qualifié ces compositions
de "bandes sonores pour films que vous avez en tête". Dans le
quatrième volet de la série, ces films sont des films noirs. À l'instar du
genre cinématographique qui les a influencées, ce qui rend ces chansons
"noires" parfois glissantes et difficile à définir. Les partitions
des grands films noirs américains étaient largement orchestrées, tandis que les
Carpenters et Davies s'appuient sur une solide colonne vertébrale
de synthétiseurs et de guitares. La qualité noire est donc quelque chose que
l'on comprend instinctivement lorsqu'on l'entend, comme si elle était liée à
une émotion.
"Sandy [King, l'épouse et productrice de John]
avait offert à John un livre pour Noël, composé d'images de films noirs, toutes
des photos de l'époque", explique Davies à propos de l'idée de Lost
Themes IV. "J'étais en train de le feuilleter et je me suis dit :
J'aime cette imagerie et ce à quoi ces titres me font penser. Et si on s'en
inspirait vaguement ? Et si les titres étaient ceux de certains des films noirs
préférés de John ?" À partir de cette graine, la musique sur
laquelle le trio travaillait a commencé à prendre la forme d'un album.
Lorsque l'on parle du processus
d'enregistrement de Lost Themes IV, le thème récurrent est celui de la
facilité, de l'intuition et du naturel. Cela n'est pas seulement dû à la
décennie au cours de laquelle ce trio a enregistré de la musique. Leur
collaboration remonte à l'enfance de Cody Carpenter et Davies. Ces deux-là
jammaient constamment, et ils se sont fait les dents dans des groupes de rock
au lycée. ("Je me contentais d'écouter et d'apprécier", dit
John.) Le fait qu'ils aient grandi dans un environnement musical les a aidés.
Le père de Daniel est Dave Davies, des Kinks, et il passait au studio de
L.A. - le même que celui dans lequel les disques Lost Themes sont enregistrés
aujourd'hui - pour faire un bœuf, ou pour jouer lors des soirées. Steve
Buscemi était un batteur invité occasionnel et, lors d'une soirée
mémorable, le compositeur de la Hammer FilmsJames Bernard s'est
arrêté pour montrer aux jeunes comme il écrivait les thèmes de Dracula.
"Nous regardions toujours des
films et parlions de musique", explique Davies à propos de l'enfance
qu'il a partagée avec Cody. "Comment la musique fonctionne-t-elle dans
les films ? Pourquoi un film fait-il peur ? De quoi parle ce film ? Quel est le
thème sous-jacent ? Nous parlions toujours de ce genre de choses, tout le temps".
Lorsqu'ils se sont retrouvés pour réaliser
le premier Lost Themes, les Carpenters et Davies étaient, au moins de
manière informelle, engagés depuis des décennies dans leur collaboration. Cet
album a permis de formaliser une méthode de travail qui, dix ans plus tard, est
restée inchangée. "Cela a toujours été à peu près la même chose",
dit John. "Nous participons tous. Nous avons tous des idées. Parfois,
les idées ne fonctionnent pas. D'autres fois, elles marchent. Mais c'est une
démocratie, dans ce sens. C'est un sentiment de 'Oh, je n'aime pas ça,
recommençons'. Recommençons'. En général, nous nous contrôlons nous-mêmes. Nous
décidons généralement si nos performances ne sont pas bonnes. Et puis nous le
faisons."
"Nous apportons tous quelque chose de différent", ajoute
Davies. "Je pense qu'il faut laisser la personne exprimer son idée et,
si cela ne fonctionne pas, nous savons tous que cela ne fonctionne pas. Mais c’est
rare que cela se produise. "
"Voilà ce que nous sommes", résume John. "Daniel est
l'aventurier. Il cherche de nouveaux sons, de nouvelles directions. Il essaie
des choses auxquelles je n'ai pas pensé. Il est beaucoup plus audacieux que
moi, et il enrichit l'ensemble. Cody est le musicien. C'est un savant en
musique. Il comprend la musique. Nous comptons sur lui pour nous sauver. "
Et qu'en est-il de la contribution de John ? Il conclut avec un sens de
l'euphémisme caractéristique : "Je
suis l'expérience... J'ai de l'expérience. J'ai déjà fait de la musique pour
des films".
Dans les festivals, il y a des têtes d’affiches et des
groupes et artistes à découvrir. La Route
du Rock et Les Transmusicales de
Rennes sont pas exemples des lieux pour faire des bonnes et nouvelles
rencontres. Et, il y a le festival Retro
C Trop. Déjà le nom interpelle. Créé en 2016, le Château de Tilloloy situé
dans la Somme en Picardie, présente des artistes du festival des années 50 aux années 2000
qui ont marqués chaque génération. En prime, histoire de bien se plonger dans
les souvenirs, Retro C Trop a
également un espace vintage pour se retrouver autour d’une partie de flipper,
d’une expo de combi, d’artisans, de stands préventifs mais surtout autour d’une
seconde scène mettant en avant des groupes des Hauts-de-France grâce au
Tremplin HEROES.
Quelques noms de groupes, artistes qui sont passé au château :
Level 42, Barclay James Harverts (2023), Alice Cooper, Status Quo, OMD, The
Undertones (2022), Stray Cats, Midnight Oil, Tears For Fears, UB40 (2019), Roger
Hodgson (ex Supertramp), Trust, Nazareth (2018), Beath Boys, The Pretenders, The Stranglers, Blue Oyster Cult, Wilko Johnson (2017), ZZ Top, Ten Years Afters,
Steve Miller Band (2016).
L’édition 2024 est juste étonnante, avec une affiche
qui fait pétiller les yeux : Patti
Smith, Soft Cell, Human League, The Damned, Slade, Hawkwind, The Nits, Edith Nylon et
Deep Purple. On est évidemment 100%
dans la nostalgie du « c’était mieux avant » et non pas dans la découverte,
mais une fois de temps à autre (il ne faut pas que nos sorties ne soit consacrés
qu’aux gloires du passé), pourquoi, ne pas se faire plaisir d’écouter quelques
tubes qui nous ont accompagné dans notre trajectoire pour devenir adulte... ou pas.