jeudi 31 décembre 2020

MICHEL COLOMBIER "Emmanuel" – 31 décembre 2020


L’année 2020 s’achève dans quelques heures. Je disais dans ma chronique sur le fanzine Groupie, qu’il a vu le jour en cette dure année de pandémie. Mon blog a également pris naissance cette année, le 24 mai pour être précis. C’est suite au soucie du site foutraque.com qui s’est retrouvé avec une page blanche et cet info "Not Implemented, GET not supported for current URL. Additionally, a 501 Not Implemented error was encountered while trying to use an Error Document to handle the request" en conséquence d’une mise à jour de l’hébergeur. Comme j’aime bien écrire quotidiennement sur la toile, cet accident ma donner envie de créer mon blog, pour ainsi pourvoir continuer à écrire. Au final c’est un bien, car ce blog m’amuse. 

En ce 31 décembre à 17h, ce petit mot est le 287ème sujets. J’espère qu’en 2021, le secteur culturel reprendra ses aises, notamment les concerts rock et qu’il y aura d’aussi bons disques qu’en 2020, ici en rappel, ma playlist : https://paskallarsen.blogspot.com/2020/12/top-25-de-lannee-2020-de-paskal-larsen.html
Pour clore l’année en musique, je vous ai choisi le morceau Emmanuel de Michel Colombier. Ce morceau extrait de l’album Wings sortie en 1971, servait entre 1975 et 1983 de générique d’ouverture et de fermeture des programmes de la chaine TV Antenne 2. Ce générique était illustré par les dessins de Jean-Michel Folon. Bonne nuit étoilé avec beaucoup de bulles qui pétillent dans les yeux…

https://www.discogs.com/fr/Michel-Colombier-Wings/release/1355728





mercredi 30 décembre 2020

JANE BIRKIN "Oh ! Pardon tu dormais…" (Kachalou/Barclay/Universal Music) – 11 décembre 2020


En mars 2021, cela fera déjà 30 ans que Serge Gainsbourg a été enterré au cimetière de Montparnasse à Paris. Pendant ces 30 années, Serge Gainsbourg est toujours resté présent dans nos cœurs, et dans celui des nouvelles générations qui l’on découvers grâce -entre autre- à la voix et la vivacité de vie de Jane Birkin, qui lui a constamment rendu hommage. Côté hommage c’est maintenant Etienne Daho qui prend le relais, en composant et produisant avec Jean-Louis Piérot le nouvel et splendide album de Jane Birkin, nommé Oh ! Pardon tu dormais…. Son précédent album studio Enfants d’Hiver, remonte à 2008. 12 ans plus tard, le fan des sixties, Etienne Daho, encourage Jane Birkin à reprendre le chemin du studio. Etienne Daho connait la famille. Il a croisé Serge Gainsbourg sur les plateaux de télé, fait un duo avec Charlotte Gainsbourg (If sur l’album Réévolution) et produit l’album Places de Lou Doillon. Après les filles, la mère sous la direction de Daho ! Il est clair qu’il ne voulait pas se louper et offrir à cette collaboration, quelque chose qui n’entre pas dans de la vulgaire variété française. On peut dire que le résultat est à la hauteur des espérances, voir plus, tant l’album est un heureux mariage entre l’intime pour les textes, notamment avec cette phrase qui ouvre la chanson Cigarettes, "Ma fille s’est foutue en l’air, et par terre on l’a retrouvée" au sujet de la mort de Kate Berry et une musique avec des orchestrations digne des grands moments passés avec Jean-Claude Vannier, de Melody Nelson (1971), Les Chemins de Katmandou (1969) à Di Doo Dah (1973) et les BO raffinés de John Barry. Le morceau Je voulais être une telle perfection pour toi ! avec Daho dans les cœurs et le riff 60's de la guitare résume bien l’ambiance sonore de l’album, entre nostalgie, mélancolie pour les ex. fans des sixties devenue des parents et grand parents responsables. Enfin, la voix de Jane Birkin est toujours intact, avec ce petit truc « jeune fille » dans le timbre qui reste irrésistible. L’année 2020 n’a heureusement pas que du mauvais, cet album confirme que la culture est bien « un produit » de première nécessiter, qui nous permet de surmonter la platitude de certains moments, "oh, pardon tu dormais."   


https://www.facebook.com/JaneBirkinOff/

https://janebirkin.store/






mardi 29 décembre 2020

THE PRATS "Way Up High" (One Little Independent Records) – 13 novembre 2020


Le label anglais One Little Independent Records nous propose la première compilation vinyle du groupe écossais The Prats, qui a existé entre 1977 et 1981. Durant ces quatre années, ce groupe d’Edimbourg a publié trois 45t sur Rough Trade et Da Da Records et participé à la compilation Earcom 1 édité par Fast Product, le label qui a édité le 1er et 3ème 45t de The Human League. Tous les morceaux des 45t, soit 8 titres plus des Peel Sessions de 1979 et des démos, soit au total 20 morceaux, sont disponible sur la compilation vinyle couleur vert. En 1977 les six membres de The Prats sont âgés de 12 à 15 ans, soit des adolescents qui prennent de plein fouet le mouvement punk dans la figure. Sans vouloir reproduire le son des leaders du moment (The Buzzocks, The Stranglers, The Undertones, X-Ray Spex, Gang Of Four…), The Prats compose une musique punk sèche, tranchante et mélodique assez personnel. La voix un peu hésitante donne une bonne patine qui traverse l’usure du temps, les notes parfois minimales sonnent conne des slogans, un cri de guerre. D’autres morceaux comme The Alliance nous évoquent The Cure du premier album et par petite touche les groupes Wire et The Fall. Avec si peu de disques, il était facile de ne pas connaitre ce groupe, mais grâce à cette compilation pressé à 1000 exemplaires, nous avons fait leur connaissance, et on peut dire que ce groupe dépasse largement la seconde division, soit pour certain comme moi, une belle découverte qui fait plaisir à écouter.


https://theprats.bandcamp.com/album/prats-way-up-high

https://www.facebook.com/olirecords/







lundi 28 décembre 2020

GROUPIE n°3 – Automne 2020


Sous-titré Ecoute tout conseil pour n’en pas tenir compte, le jeune fanzine en papier Groupie nous présentes des artistes indé qui chantent dans la langue de Serge Gainsbourg, Brigitte Fontaine et Alain Bashung


Né l’année du Covid-19, avec la sortie du n°1 en juin 2020 avec en couverture Paris Banlieue, puis le n°2 sortie pendant l’été 2020 avec en couverture Charlène Darling, voici en cette fin d’année le n° 3 collection automne. Vont-ils tenir avec cette cadence régulière ? En attendant d’avoir la réponse en 2021, savourons le sommaire 100% tricolore avec en couv Flóp et quatre pages d’interview au sujet de son dernier double album Puissance/Racine, un retour sur les chansons de sa discographie, un regard sur Flop par Vincent Mougel et Alex Mélis. Dans les autres pages (il y en a 20 au format journal de 33 x 36 cm), il y a des interviews/articles sur le duo new wave Hinin, Roméo Poirier, Mr Connard, Noventa, Christophe Sourice des Thugs présente son 45t La Crise (Slow Death Records), JC Brouchard (blog Vivonzeureux) nous parle de ses années 80 avec Alan McGee (boss du label Creation et du groupe Biff Bang Pow !), a noté que cet article est illustré par un dessin du copain et voisin Jacques Floret, une chronique sur un concert de Michel Group & Bonnefrite, Marie Klock nous donne son avis sur 5 disques, dont Lo Boob Oscillator de Stereolab, Vague Imaginaires présente ses instruments de musique et son matos et enfin des notes d’humeur et des chroniques de disques dont l’album NQNTMQMQMB de Vald (2016) chroniqué longuement par Kim, qui compare cet album "copieux et libre comme tant de mammouth de l'histoire de la musique, NQNTMQMQMB est une sorte de double blanc, d'Ummagumma, d'Electric Ladyland de Vald".

Comme vous pouvez le constater, le sommaire, mais aussi le style d'écriture sont très libres et ne ressemblent à aucun autre mag. Cette différence ne coute que 3 euros !



https://languependue.com/

https://www.facebook.com/renaud.sachet