mercredi 17 avril 2024

PASKAL LARSEN LE BLOG: Fin de transmission (1965-2024)


Après 4 ans de programmes journaliers, le blog prend le large...

P.S
Voilà, le blog de Paskal prend le large comme il l'a écrit. Il est en effet décédé aujourd'hui après une longue maladie, selon la formule consacrée.

 

Je (viviane morrison) rajoute ce P.S car Paskal m'avait confié le soin de mettre le point final à ce blog auquel il tenait temps. C'est moi qui l'avait aidé à le mettre en ligne, il y a donc 4 ans.

 

C'est lui qui a donc décidé de terminer son blog avec cette pochette, légèrement recadré, du premier album de Joy Division, et cette phrase toute sobre et succincte.

 

Il y a quelques semaines il m'avait confié ses classeurs d'archives de photographies qu'il avait prises de 1988 jusqu'en 1992 à peu près, mais aussi ses clichés numériques de 2006 à 2023. Aussitôt, je lui ai fait part de mon idée de lui créer un compte Instagram pour les mettre en ligne car je trouvais que c'était un super témoignage de toute une époque de concerts indie/grunge/noise/cold/goth/etc., une époque qui a disparu avec l'avènement d'Internet. Vous pouvez ainsi retrouver ces clichés que j'ai commencé à mettre en ligne à cette adresse larsenwashere.

 

Je posterais ici des news concernant Paskal lorsqu'il y en aura car c'était un collectionneur aussi, et il y aura sans doute des choses à faire et à mettre en place pour honorer sa mémoire, que cela concerne la Musique (sa grande passion), mais aussi le Street Art, l'Art Brut. Vous pouvez en apprendre plus sur Paskal Larsen avec cet entretien réalisé en 2013 par Les Ecumeurs : https://lesecumeurs.tumblr.com/post/46660233014/ecumeur-4-pascal.

 

A suivre alors. Vivian

 

 

 

 

 

 

 

 

 


jeudi 11 avril 2024

FRUSTRATION "Our decisions" (Born Bad Records/L’Autre Distribution) - 29 mars 2024

Our Decisions est le 6ème album du groupe parisien Frustration, fer de lance et première référence du label Born Bad Records. En 2022, Frustration fêtait à travers deux soirées mémorable à La Maroquinerie (Paris) ses 20 années d’existance. Sur scène ils n’ont pas perdu une miette de leur énergie juvénile, au contraire, ils ont encore plus d’adrénaline sous le guidon. Idem pour les 10 morceaux du nouvel album, Frustration en a aussi dans le moteur ! Fabrice n’a pas cassé la voix, elle est en alerte constante et porte fièrement le timbre/son post punk anglais comme si on était en 1981 à manifester contre la politique de Margaret Thatcher. Derrière, la basse est bien en rage, tient le rythme menaçant sans ménagement, la guitare ne fait pas dans la dentelle, la batterie est dans le rouge, le tout avec des notes cold sorties d’un synthé de poche. L’ensemble est plus compact que le précédent album So Cold Dream (2019). Le secret de leur longévité, tout en gardant la qualité? Le groupe est resté inchangé : la même équipe, même studio de répétition, même galère pendant les tournées, sans oublier le fidèle Baldo (1) toujours à la charge des pochettes. Une fois de plus, il a fait des merveilles avec le visuel de Our Decisions qui évoque le film Soleil Vert de Richard Fleicher (1973), soit une peinture qui en dit plus, qu’un long discours des Verts. 

 

Dès leur début, Frustration a trouvé un public fidèle qui c’est agrandit au fil du temps. Le groupe étant très à l’aise scène, chaque album contient au moins deux-trois tubes, autant dire que leurs concerts sont des lieux de fête pour ceux qui aiment pogoter, et pour ceux qui aiment regarder les autres pogoter. Parmi les 10 nouveaux morceaux, notons deux qui sont chantés en français : Omerta et Consumé. En guest sur le morceau Vorbei, la présence de Anne Dig chanteuse du groupe synthwave rouennais Hammershøi. Ce morceau plus posé, permet de reprendre son souffle pendant 3 minutes. Au final ce nouvel opus ne va pas décevoir les fans de la première heure, soit ceux qui ont été biberonnés au rock de Wire, Killing Joke, Warsow-Joy Division, Crass, Gang Of Four, Red Lorry Yellow Lorry, Dead Kennedys, et faire agrandir leur tribut avec d’autres têtes en demandes de rock pas sage.

 

(1): Petit papier sur les pochettes de Baldo pour Frustration ici : https://paskallarsen.blogspot.com/2021/11/frustration-les-pochettes-graphiques-de.html

https://frustrationblind.bandcamp.com/album/our-decisions

https://www.bornbadrecords.net/releases/frustration-our-decisions/

https://www.facebook.com/Frustrationparis/?locale=fr_FR

mardi 9 avril 2024

RENAUD MONFOURNY Entretiens avec Sam Guillerand (Médiapop éditions) - 20 mars 2024

Voici un livre au format poche réalisé à partir d’une série de conversations d’une heure trente étalées sur plusieurs mois entre le « journaliste » killer Sam Guillerand (1) qui pose les questions et le photographe Renaud Monfourny qui nous raconte son parcourt de ses 37 années au sein de la revue des Inrockuptibles. Malgré les diverses formules et tempêtes à travers les rédactions des Inrocks, Renaud Monfourny est toujours resté présent dans le journal. Il y est entré en décembre 1987 pour réaliser la couverture du numéro 4 (première formule, bimestrielle) de Rita Mitsouko, et des photos pour illustrer l’interview de Carmel.


A travers ses 37 années, Renaud Monfourny a vécu toutes les époques des Inrockuptibles qui était au départ le nom d’une émission radio qui émettait du coté de Versailles : fin 80, dans un esprit fanzine, une parution bimestrielle avec une mise en page toute simple, texte sur fond blanc avec une photo en noir et blanc pour illustrer l’article, l’interview. Cette première période qui va durer jusqu’au n°13 permet d’office d’entrer dans ce qui sera le style des Inrocks : défendre les groupes indé anglo-saxon avec des interviews fleuve qui ne se contente pas de rester centré sur l’actualité du groupe, chanteur, chanteuse, mais d’en savoir plus sur eux en temps que personne de chair et de sang. Autant dire qu’à cette période, les sommaires exclusivement musicaux sont irréprochables. A partir du n° 33, mai 1992, Les Inrocks passent mensuel, le format s’agrandit, la couverture change de typo (tête d’affiche pleine page), le cinéma, la littérature et la couleur s’invitent au menu. Là encore on reste dans les longues interviews passionnante. C’est à partir du 15 mars 1995, quand Les Inrocks devient un hebdomadaire que cela se corse. Les interviews sont plus courtes, la politique, les médiats, la mode, les faits de société se retrouvent au sommaire. Moins de musique ciblé, l’actualité des sorties devient le patron, rapprochant Les Inrocks à Télérama. La version hebdomadaire va faire des dégâts chez les fidèles lecteurs qui aimaient tant le slogan de Jacques Tati : «Trop de couleur distrait le spectateur. » En 2021 retour à la parution mensuelle pour Les Inrocks dans un format qui se rapproche du mook (mi-magazine, mi-livre), pour un pavé avec pleins (trop) de publicités. Renaud Monfourny a vécu tous ses chamboulement de format, parutions. Il donne ici son témoignage, son vécu à travers la presse musicale des 30 dernières années en France.

New Order 1987 @ Renaud Montfourny

Dés le début de sa carrière de photographe , Renaud Monfourny a imposé un style : un portrait en noir et blanc, épuré, sobre. Chez lui, pas de mise en scène « bling bling » et situations farfelues (mais cela peut arriver selon le sujet), non juste un fond neutre avec l’artiste au centre. L’artiste est mi a nu sans artifice. Cette sobriété sera la marque, la force de ses photographies. Au fil des décennies, il a photographié les figures indé des années 80 (Ian McCulloch, Morrissey, New Order, Felt, The Jesus & Mry Chain, Nick Cave...), 90 (Nirvana, Pixies, JP Harvey, Bjork...) et 2000 (Radiohead, Massive Attack), laissant les Rolling Stones et autres Pink Floyd a d’autres photographes. Parmi les anciens des années 60 et 70, il y a ses idoles du Velvet Underground, Patti Smith, Leonard Cohen, Iggy Pop, Neil Young. A noter qu’il n’aime pas prendre les photos dans les hôtels et en live. Il lui faut son petit coin de paradis qui sera parfois juste un panneau de signalisation.

Dans le livre, Renaud Montfourny parle un peu technique, mais pas trop, Le nécessaire pour qu’un débutant y vois de la lumière. Ses premiers appareils photos, ses études, le passage de l’argentique au numérique, sa façon d’opérer, son regard sur les autres photographes, la profession, être photographe en 2024. Le livre est divisé en deux parties : les interviews et les bonus avec une sélection de rencontres, souvenirs de personnalités qui lui sont chère, tant dans la musique, le cinéma, que la littérature. En 161 pages, Renaud Morfourny c’est retrouvé de l’autre coté du micro, et il s’en est bien sorti pour raconter en détail son parcours singulier de photographe rock.


Renaud Monfourny anime également un blog, qui lui permet de mettre chaque jour une personnalités établies ou émergentes, Soit un lieu de découverte :http://blogs.lesinrocks.com/photos/

(1): On a découvert Sam Guillerand avec son livre d’entretiens avec Didier Balducci. Chronique ici : https://paskallarsen.blogspot.com/2023/12/never-give-up-didier-balducci.html

Un album fondateur pour Renaud Montfoury : Lou Reed "Rock’n’Roll Animal" (1974)

 

Un album des années 80 important pour Renaud Montfourny : Echo & The Bunnymen "Heaven Up Here" (1981)

 

samedi 6 avril 2024

LOVATARAXX "Sophomore" (Cold Transmission Music) – 4 avril 2024

Originaire de Grenoble, le duo Lovataraxx vit aujourd’hui à Lyon. Sophomore est leur deuxième album studio. Lovataraxx compose une musique new wave synthétique, teintée de cold, de gothic, d’indus et d’EBM. Avec eux on est direct dans un son synth pop-wave des années 80 qui évoque les groupes, duos, Depeche Mode, Visage, OMD, Ultravox, And One, Liaisons Dangereuses, Deux et proche de Adult., KVB, Dame Area, De Ambassade. Selon le choix de la langue (anglais, allemand, espagnol), qu’elle soit masculine (Julien) ou féminine (Hélène), l’ambiance, la coloration change, donnant ainsi plus de variations à la musique synthétique. Ici le froid et le chaud se mélangent avec goût. Les ambiances mélancoliques alternent avec les fracas industriels sous une lumière stroboscopique. La voix du chanteur est proche de Dave Gaham de Depeche Mode et parfois de Robert Smith jeune. Dans le style electro new cold wave 80, Lovataraxx fait le job. Les nappes synthétiques sont aux top, les mélodies de poche sont entraînantes, enivrante, les voix mixtes, ont un coté mutant très plaisant. Sophomore devrait sans problème plaire aux amateurs (jeunes et moins jeunes) du style synth wave.

 


Lovataraxx sera en tournée à parti du 12 avril 2024

https://lovataraxx.bandcamp.com/album/sophomore

https://www.facebook.com/lovataraxx/?locale=fr_FR

jeudi 4 avril 2024

RANK-O "Monument Movement" (Figure Libre Records/Another Records) - 29 mars 2024


Rank-O est un groupe de Tours qui c’est formé en 2019. Après un EP 5 titre (2019), le premier album De Novo (2022), voici Monument Movement. Les membres de Rank-O se sont rencontrés à l’école de jazz de Tours. Mais se sera du coté du rock foutraque, tout en gardant une technique jazz dans les cassures de rythmes que leur musique va éclore. Difficile de décrire leurs compos élastiques, dynamiques, sur ressors, mais c’est clair, il y a chez eux du style qui les rapproche de l’art rock, du dada punk, de l’afer punk insolent. Comme un trait d’union entre Devo, Pilot, The Ex, Oingo Boingo, Liquid Liquid, Pixies, Pere, Ubu, Omni. La force du groupe est d’avoir trois guitaristes. Elles se répondent, s’entremêlent sans se perdre, changent de tempo par surprise, bref elles couinent avec élégance. Autre atout, la voix after punk du chanteur Boris Rosenfied. Elle fait des ravages et nous entraîne dans une dynamique bon enfant a donner des fourmi aux jambes. Chaque morceau est comme un puzzle, dont les mélodies, harmonies s’assemblent avec bonheur. Dans le paysage rock en France, la musique de Rank-O est vraiment à part. On ne peut que recommander de les écouter au plus vite, tant ce 2ème est une réussite.

 

Photo @ Arthur Gouté

https://rank-o.bandcamp.com/album/monument-movement

https://www.facebook.com/rankomusic


mardi 2 avril 2024

DAISY RICKMAN "Howl" (Autoproduction) - 20 mars 2024

Daisy Rickman est une artiste anglaise de Mousehole situé dans les Cornouailles. Cinéaste, peintre et auteure compositrice interprète, multi-instrumentiste, Daisy Richman cumule les arts avec talent. Pour la chronique, on va s’arrêter sur la partie musicale. Après avoir jouée dans un groupe psyché, Daisy compose ses premiers morceaux solo suite à la mort de sa grand-mère pendant la période du Covid. Elle publie sont premier album Donsya a’n Loryow en auto production. Idem pour son nouvel et deuxième album titré Howl. Daisy Rickman compose une musique psyché folk intimiste et ténébreuse, mais pas funèbre.Sa magnifique voix grave évoque Nico. Son nouvel album est mieux produit et permet d’entrer dans un environnement boisé et rural. Une voix profonde, proche du spirituelle, une guitare acoustique où les 12 cordes résonnent comme le cristal, complété de sons, d’instruments sortis de son coffre à malice (sitar, violoncelle, bouzouki, banjo, accordéon, clarinette, violon, synthétiseur, contrebasse, batterie, percussions), les compos artisanales de Daisy brillent de par l’atmosphère intense et constante qui nous enveloppe, pour ne plus nous lâcher. Ses compos sont un hommage au soleil, aux étoiles, aux cycles de l’année selon les saisons. Ici la nature respire, on est loin du bitume, du bruit de la ville. Il y a certes un coté hippie, mais la profondeur intimiste de la voix et des mélodies lo-fi de Daisy Rickman donnent une dimension céleste, proche du religieux assez étonnant. Fan de Nico et de Six Organs Of Admittance-Ben chasny, cet album est pour vous ! Petit nota, Daisy Rickman est présente à la basse, guitare, batterie sur le magnifique album Saturn in Pisces du groupe Rokurokubi.

 

https://daisyrickman.bandcamp.com

https://www.daisyrickman.com/


mercredi 27 mars 2024

PINK TURNS BLUE "If Two Worlds Kiss" (Fun Factory!) – Octobre 1987

L’autre jour, l’ami Phil Fall me pointe du doigt, un groupe gothic qu’il vient de découvrir suite à une chronique de leur premier album  dans le livre Into The Dark de Sylvain Fanet (livre offert par la Fnac en 2023), il s’agit de Pink Turns Blue, un groupe allemand de Berlin qui s’est formé en 1985. Malgré que Phil et moi, on connait un rayon sur les groupes des années 80 issu du post punk, du gothic, de la cold wave, de la new wave,  de la synth pop, jusqu’à la semaine dernière on avait jamais entendu parler de ce groupe. Un coup d’œil sur discogs pour voir leur discographie, aucunes pochettes nous a interpelés. Hasard des planètes, Pink Turns Blue ont joué le 10 février 2024 au Supersonic à Paris. Bref, une écoute direct de l’album en question, If Two Worlds Kiss sur YouTube et hop, c’est le coup de cœur immédiat. Bonne voix, bon son, c’est excellent.

Dans le style post punk gothic rock, Pink Turns Blue (nom tiré du titre Pink Turns to Blue de Husker Du extrait de l’album Zen Arcade -1984-)  est arrivé en 1985, soit un peu après la bataille. Des groupes tels que The Cure, Killing Joke, Bauhaus, New Model Army, Red Lorry Yellow Lorry, The Chameleons, The Sound, And Also The Trees, The Opposition (pour ne citer que quelques-uns) ont déjà derrière eux de nombreux albums et EP. D’autant que Pink Turns Blue ne sortira son premier album qu’en 1987. Au départ Pink Turns Blue est un duo, Thomas Elbern (chant et guitares) et  Mic Jogwer (chant, basse et claviers) avec une boite à rythme. Rapidement, Marcus Giltjes va rejoindre le duo au poste de batteur et Ruebi Walter aux synthétiseurs. Thomas et Mic chantent  leurs compos. Deux chanteurs dans un groupe, ce n’est peut-être pas la bonne formule. Thomas préfère avoir son propre groupe et part fonder Escape With Romeo. Malgré tout, il est présent au chant et aux guitares sur l’album If Two Worlds Kiss.

If Two Worlds Kiss contient 10 morceaux de darkwave, bien combiné avec le post punk et le gothic rock. On est dans l’esprit de Killing Joke, And Also The Trees, The Sound, The Chameleons. La voix mélancolique de Mic est magnifique, tant elle est à la fois profonde, clair et emportée. A travers son chant, c’est tout un paysage sombre et cinématographique qui s’ouvre à nous. Derrière, la basse est bien présente, c’est le marqueur du style coldwave, la guitare est atmosphérique, en apesanteur et la batterie, plus binaire, proche d’une boite à rythme donne une bonne patine. Il y a ici une tension qui est dans la retenue, ce qui donne aux compos une saveur mélancolique des plus plaisantes. Même les morceaux énergiques ont de la mélancolie. Malgré qu’ils soient allemands, le premier album de Pink Turns Blue sonne 100% anglais. Pas la peine de chercher la petite bête, d’enlever une plume au corbeau, If Two Worlds Kiss est une réussite du premier au dernier morceau. A noter, qu’à la sortie de l’album, ils sont partie en tourné pour la première parie de LaibachIf Two Worlds Kiss a été réédité en 2019 par le label américain Dais Records (Adult., Tempers, Drab Majesty, Coil). A noter que la pochette de la réédition vinyle reprend le visuel du CD, où le dessin est recentré sur le visage en colère du personnage.

Après six albums, Pink Turns Blues se sépare en 1995. Devant une forte demande du public, ils se reforment en 2004, enregistrent de nouveaux albums et font des concerts. Tainted sortie en 2021 est leur onzième album. Au final, une belle carrière pour ce groupe que je ne connaissais pas il y a une semaine.

https://pinkturnsblue.bandcamp.com/album/if-two-worlds-kiss

http://pinkturnsblue.com/

https://www.facebook.com/Pink.Turns.Blue.Official/


mardi 26 mars 2024

DYNAMITE SHAKERS : TOP 10 musique


La semaine dernière, Dynamite Shakers a publié son premier album, Don’t Be Boring (1). Une belle réussite en matière de rock garage teinté de power pop sous vitamine. Avant l’album, Dynamite Shakers a dévoilé ses influences avec la publication de trois singles avec exclusivement des reprises bien senties. Les membres de Dynamite Shakers sont jeunes et connaissent un rayon côté rock. D’où l’envie de leur demander leur TOP 10 musique.

Votre morceau intemporel ?

"Sleep Walk" - Santo & Johnny – (Canadian American Records – 1959)

Un instrumental bien tranquille qui peut illustrer pas mal de situations encore aujourd’hui. 

Votre album culte de tous les temps ?

Jerry Lee Lewis "Live at the Star-Club Hamburg" – (Philips – 1964)

Impeccable, juste la classe. 


Votre single parfait de tous les temps ?

"Louie Louie" - The Kingsmen – (Wand – 1963)

Simple, efficace et 3 accords, avec la petite erreur d’après solo qui va bien.


L’album ou single d’un artiste/groupe français qui vous émerveille ?

Johnny Mafia avec leur titre "Crystal Clear" – (Dirty Water records – 2018)

Bien puissant, ça envoie comme il faut. 


Quel est l’artiste/groupe français dont la discographie vous semble parfait ? Et pourquoi ce choix ?

Johnnie Carwash, ils n’ont qu’un seul album pour le moment ("Teenage Ends" – Howlin’ Banana Records – 2022) et il est super bien alors c’est parfait. 


Pour un nouveau groupe, le premier album est une carte de visite dont il ne faut pas se planter, tant pour la musique, la pochette. Votre premier album d’un groupe/artiste préféré ?

Arctic Monkeys - "Whatever People Say I am that’s what I’m not" – (Domino – 2005)

Un sans-faute, rien ne dépasse, les titres sont tous mieux les uns que les autres. 


La pochette de disque que vous trouvez la plus classieuse ? 

"Miami" - The Gun Club – (Animal Records – 1982)

C’est sobre, c’est classieux. 


Vous avez sorti trois singles de reprises. Votre morceau/version préféré repris par un chanteur/groupe ?

La reprise de "Run Through the Jungle" par Gun Club (dans l’album "Miami"), l’original étant de Creedence Clerwater Revival. 

Le disque que vous n’êtes pas fier d’aimer, du moins vis-à-vis des autres, mais que vous adorer malgré les ricanements ?

Tout dépend des styles que chacun écoutent. Les puristes garages trouveront par exemple ridicule d’écouter Oasis ou même B-52’s. 

L’album parfait pour passer un agréable moment avec la personne qu’on chérie le plus ?

Le 1er album des Smiths – (Rough Trade – 1984)

Question bonus, groupe/artiste a votre avis trop méconnu dont l’album, doit être réévaluée ?

Les albums des Limboos, groupe espagnol, ça joue vraiment bien mais peu connu en France. 

(1): Chronique de l’album Don’t Be Boring ici : https://paskallarsen.blogspot.com/2024/03/dynamite-shakers-dont-be-boring-les.html

https://dynamiteshakers.wordpress.com/

https://www.facebook.com/dynamiteshakers/