Cette petite chronique pour signaler qu’il y a dans le nouveau numéro de Rock & Folk, un bel article de cinq pages sur François de Roubaix écrit par Benoit Sabatier, le spécialiste de Giorgio Moroder. Surfant sur le nouvel envol du vinyle, Universal vient d’éditer un coffret de cinq vinyles titré Compositeur et aventurier. Ce coffret contient la réédition des trois compilations sorties chez Barclay entre 1976 et 1979 et deux albums compilés par la collection Ecoutez le cinéma géré par Stéphane Lerouge. A noter que le 5ème vinyle est consacré aux chanteurs et chanteuses, mais aussi acteurs et actrices qui chantent dans les B.O. de De Roubaix (Nicoletta, Johnny Halliday, Brigitte Bardot, Louis et Olivier De Funès, Annie Girardot, Gilles Dreu, Hugues Auffrey…). Toujours côté B.O., François Kahn a écrit un papier de quatre pages sur la musique dans la franchise James Bond, l’agent secret le plus stylé du globe.
Autre papier qui fait plaisir à lire, c’est l’article de quatre pages sur le groupe Echo & The Bunnymen écrit par Alexandre Breton. Warner vient de rééditer en vinyle les quatre premiers albums d’Echo & The Bunnymen en version 180 grammes remastérisé. Il y a un petit encart, où on apprend que ce groupe a marqué Simon Jones guitariste du groupe And Also The Trees, notamment au moment du premier album S/T sortie en 1984. A noter que leur concert à La Maroquinerie le 29 octobre 2021 est chroniqué page 111.
Avec le prix du vinyle qui s’envole, notons la petite phrase de Nicolas Ungemuth dans sa rubrique Rééditions et la chronique du coffret 3CD de The Sweet Inspirations : "Tout cela sur trois rondelles pour quelques deniers. Et s’il était l’heure de repasser au CD ?". En effet la question va se poser, si la flambé du prix du vinyle ne s’arrête pas. Par exemple la réédition de l’album Virus Meadow d’And Also The Trees à 55 euros, sa pique. Certes la version 2021 est un double album, avec sept morceaux en bonus, qui reprennent deux EP et un inédit, mais cela fait malgré tout chère le bonus.
Rubrique Erudit rock, le spécialiste du psyché et ex Librairie Parallèles Philippe Thieyre consacre deux pages à la chanteuse engagé Laura Nyro (1947-1997), dont le label Madfish vient d’éditer American Dreamer, un coffret qui contient ses huit albums vinyle de 1967 à 1978.
A l’occasion d’une exposition à la Galerie Arnaud Lefebvre (10 rue des Beaux-Arts Paris 6ème) jusqu’au 4 décembre 2021 (1), la rubrique Mes disques à moi est consacré à la photographe suisse Catherine Ceresole qui a mis dans la boite à images en arrivant à New York en 1979, la scène rock, no-wave et noise. Elle a ainsi vu au CBGB, au Danceteria, des groupes/artistes émergents et d’autres qui ont déjà leur renommé : Lydia Lunch, Sonic South, Nick Cave, Suicide, Christian Marclay, Arto Lindsay, Iggy Pop, Beastie Boys, Swans… De part son talent, de nombreuses photos d’elle illustrent des pochettes des disques pour Psychic TV, Sonic Youth, Elliot Sharp, Swans, Pussy Galore, Charlemagne Palestine.
Pour clore cette chronique, je vous épargne l’inévitable papier sur les Beatles, notamment pour la réédition de l’album Let It Be en coffret de luxe. Car un numéro de Rock & Folk sans un mot sur les Beatles ou les Stones, ce n’est pas un numéro de Rock & Folk. Et dire que cela a commencé dès le premier numéro sorti en novembre 1966. Alors vous êtes plutôt Beatles ou Rolling Stones ? C’est quoi être rock en 2021 ?
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(1) : Le journaliste Alexandre Breton présente l’expo de Catherine Ceresole à la Galerie Arnaud Lefebvre. https://www.galeriearnaudlefebvre.com/current
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