Belle initiative de la part du Centre Pompidou de nous proposer une grande et belle exposition de Christian Marclay au 6éme étage du bâtiment créé par les architectes Renzo Piano et Richard Rogers. L’amateur du disque vinyle va être mi a rude épreuve, du moins dans les premières installations de l’expo. Des vinyles réduits en miettes, d’autres mangés par Christian Marclay, le plasticien de la musique. Des vinyles customisés pour faire du crash avec une platine disque, des pochettes de disques 33 tours assemblées pour former une image pop. Justement, Christian Marclay aime la pop culture (BD, pulp, cinéma) et les onomatopées qui ont un lettrage pop. Sur ce sujet, on y voit des vidéos (dont Surround Sounds -2014/2015- où l'on prend une pluie d'onomatopées), installations, tableaux, dessins. Le son, la noise est évidemment de la partie avec des projections, installations sonores, dont l'étonnante vidéo Quartet (2002) projetée sur quatre écrans. On y voit un montage avec des images puisées dans le cinéma, avec des actions liés au son. Le résultat donne une une composition musicale inédite réalisé avec le mixage d'images sonores. Expérience à ne pas rater. On y voit aussi des instruments déformés, sculptures avec des CD et vinyles fondus, un coussin tricoté au crochet avec des bandes analogiques d’enregistrements des Beatles, des objets trouvés dans la rue, de la photographie, une vidéo titrée Doors (2022) qui compile de très courts extraits de films avec des portes qui s’ouvrent. Bref, l’exposition réserves beaucoup de surprises et permets de montrer quatre décennies d’œuvres réalisées par l’artiste Suisse Christian Marclay, qui a marqué de nombreux jeunes groupes de rock, dont Sonic Youth.
Musique imaginaire : "Je dépensais rarement plus d’un dollar par disque. Évidemment les pochettes m’attiraient beaucoup et le contenu était souvent une surprise. Il y en avait tellement. Des cartons entiers remplis de disques passés de mode ou endommagés. Je les achetais pour m’en servir dans mes concerts. Je les transformais, les découpais, altérais leur surface afin de produire de nouveaux sons. Beaucoup de ces disques étaient détruits pendants mes performances, mais je gardais beaucoup de pochettes." (Christian Marclay, propos extraient du fascicule disponible à l’entrée de l’exposition)
Photos @ Paskal Larsen
https://www.centrepompidou.fr/fr/programme/agenda/evenement/PKjHEfl
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