Air Waves est le projet musical de Nicole Schneit, auteure compositrice et chanteuse new yorkaise de Brooklyn. The Dance est son 5ème album studio. Sur ses albums, il y a de nombreux invités : Kevin Morby, Katie von Schleicher, Jennifer Moore sur Warrior (2018) produit par Jarvis Taveniere de Woods, Brian Betancourt du groupe Hospitality et Jana Hunter sur Parting Glanes (2015). Sur le nouvel album, titré The Dance, on retrouve Brian Betancourt et d’autres belles personnalités avec Skyler Skjelset de Fleet Foxes, Luke Temple, Rina Mushonga, la française Julie Margat aka Lispector, Frankie Cosmos, Merce Lemon et l’artiste folk Cass McCombs. Si tous ses chanteurs et musiciens acceptent de venir mettre leur « modeste » empreinte sur les albums de Air Waves (nom inspiré d’une chanson de Guided By Voices et non pas de la marque de chewing-gum), c’est que notre artiste new-yorkaise doit composer des morceaux séduisant qui méritent le déplacement.
En effet, Air Waves a une identité bien personnelle pour composer des morceaux d’indie folk lo-fi, teinté de mélancolie pop et new wave. Sa voix proche de Marianne Faithfull et Thalia Zedek de Come, est un moteur qui porte, élève ses chansons vers des paradis perdus. L’apport de backing vocal renforce l’aspect partage, union qui élève vers les étoiles ses petites mélodies de poches, jouées au synthétiseur et à la guitare. Les mélodies, harmonies qui semble simples et fragiles renforcent le côté accessible, le type de morceau qu’on a envie d’aimer sans se poser trop de questions, tant on sent que Air Waves est sincère, qu’elle y à mi beaucoup d’elle, notamment pour son combat/engagement pour la communauté queer. A propos de la chanson titre The Dance, Nicole raconte dans le dossier de presse : « La chanson The Dance parle d’un lieu à New York qui n’a été ouvert que pendant huit mois. J’y suis allé quelques semaines avant qu’il ferme, sans savoir qu’il allait fermer. Il y avait quelque chose de rêveur cette nuit-là, j’étais habillé après une performance que j’avais faite et la musique qu’ils jouaient était cette musique de danse rapide folle. Les feux clignotants dont je parle sont les téléphones que les gens regardaient ».
Par contre vu son talent, il est clair qu’elle ne va pas fermer boutique avant longtemps, du moins on l’espère, car se serait du gâchis. Alors, pendant que sa petite entreprise est ouverte, n’hésitez pas à dépenser quelques euros pour écouter et soutenir ses belles créations qui donneront de la couleur à vos journées, surtout si elles sont grises.
https://airwaves.bandcamp.com/album/the-dance
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