La bonne nouvelle du jour :
concert de Holly Golightly au Théâtre Municipal Berthelot Jean-Guerrin à
Montreuil (93) le 17 novembre 2023. Son dernier passage à Paris remonte au 27
avril 2004 au Festival Les Femmes s’en mêlent, soit bientôt 20 ans.
Autant dire que cette date du 17 novembre est un évènement pour ceux qui
habitent en Ile de France. Pour résumer la longue et belle carrière de Holly
Golighthy, je vous invite à lire ma chronique sur l’album Truly
she is none other, qui fait partie de mon TOP des meilleurs albums de tous
les temps (1).
C’est l’ami Patrice Caillet
(2) programmateur au TMB, qui accueille Cédric Caer (soirée Gloria, le bar Tiki Lounge à Paris) pour organiser ce concert. Ainsi pas étonnant, vu nos deux "loustics" que la première partie soit
également de qualité, avec le trio anglais Lord Rochester au style
fifties rock’n’roll garage à la Bo Diddley. Bref, le concert à ne pas rater !
Le mois de septembre évoque la rentrée et
progressivement l’éloignement de l’été vers l’automne. La musique ténébreuse de
David Eugene Edwards tombe pile poil
pour accompagnement ce passage du chaud de l’été vers le froid automnale. Le
clip en noir et blanc de Lionisis,
réalisé par Loic Zimmermann renforce cet
aspect. Malgré la longue et belle carrière de David Eugene Edwards, Hyacinthest son premier album solo. A noter qu’en
2018, il avait réalisé l’album Risha avec Alexander Hacke (Einsturzende Neubauten, Hackedepicciotto). En
2013, il a également joué sur l’album American
Twilight de Crime & The City
Solution, groupe australien proche de l’environnement sonore de David
Eugene Edwards. Petite piqure de rappel pour les distraits, David Eugene Edwards fait partie des
groupes culte 16 Horsepower et Woven Hand. A noter que le chorégraphe belge
Wim Wandekeybus a souvent utilisé
les musiques de 16 Horsepower pour
accompagner ses spectacles de danse.
Ci-dessous le texte de présentation de l’album
extrait du dossier de presse. L’album Hyacinth
sera publié sur le label Sargent House, disponible à partir du 29
septembre 2023.
"David Eugene
Edwards a toujours
été plus grand que nature. Sa musique avec le groupe folk novateur Woven hand, et avant cela la
revitalisation obsédante de l'Americana avec 16 Horsepower, a insufflé un sentiment d'urgence et de puissance quasi-apocalyptique
à des archétypes musicaux abandonnés depuis longtemps à la fin du XXe siècle.
Sur son tout premier album solo sous son propre nom, Hyacinth, David Eugene Edwards livre un son qui
lui est propre, avec une vulnérabilité et une introspection qu'on ne lui
connaissait pas auparavant. Dépouillant le rock lourd de son récent travail
avec Woven Hand, Hyacinth met
l'accent sur la voix de l'homme en gardant une instrumentation sobre. Il y a
une beauté sombre et un sentiment d’inquiétude tout au long de ces chansons.
L'album aurait pu être considéré comme un léger retour aux sons plus mélodiques
de l’album Secret South (2000) de 16
Horsepower et du premier album éponyme de Wovenhand (2002). Mais il y a plus ici : des patterns rythmiques
qui rappellent les boucles sur bande du post-punk industriel des années 80
ainsi que les beats irréguliers de la Drill sur 808. On parcourt cet album
comme si nous entendions le tic-tac de l'horloge de notre propre mort.
"Hyacinth est apparu à moi comme une vision", explique Edwards. "Un rêve. J'ai cherché
dans mon vieux banjo en bois et ma guitare en nylon un chemin caché. Des
secrets qu'ils m'avaient cachés pendant toutes ces années et j'ai créé un
nouveau mythe autour de moi, composé d'idées ou de concepts philosophiques et
spirituels". Après avoir exploité la musique qui sommeillait en
lui, il a fait appel au multi-instrumentiste et producteur Ben Chisholm (The Armed, Chelsea Wolfe, Converge) pour l'aider à
réaliser l'enregistrement et le mixage de l'album.
"Dans l'ensemble, l'album est un tissage de récits anciens et modernes,
de la compréhension de ce monde dans lequel nous vivons. Dans toute sa
simplicité et sa complexite, Hyacinth fait référence au mythe grec
d'Apollon", poursuit Edwards.
"Le mot peut représenter aussi bien une pierre précieuse qu’un pied
d'alouette bleue, une fleur aux tons pourpres"."