En 2021, Marina Allen nous a charmés avec son premier album Candlepower (1), qui n’avait que pour seul défaut, celui d’être trop court, à peine 18 minutes réparties sur 7 belles compos. Soulagement, avec Centrifics, on dépasse les 33 minutes agencée sur 10 nouveaux morceaux, soit plus de plaisir en compagnie de cette jeune artiste à suivre au plus près. Marina Allen vient de Los Angeles, et porte toute les casquettes de l’artiste en étant auteure, compositrice et chanteuse. Il n’y a que le poste de producteur qu’elle à laisser à Chris Cohen (ex Deerhoof).
Marina Allen compose une musique folk lo-fi, aux
senteurs des années 70’s non loin de Joni
Mitchell et Kate Bush, mais avec
une touche indé qui la rapproche de notre époque. Sa voix est posée et
lumineuse. Sa musique est simple et intemporelle. De jolis accords boisés, des
harmonies jouées sur quelques notes de piano, d’un violon ou d’une guitare posée
sur le coin de la table, l’ensemble véhicule une grâce, une nonchalance, une
chaleur feutré, auquel il est difficile de résister. Marina Allen a de la classe pour assembler entre-elles des
arrangements qui fonctionnent instantanément au cœur. Comment ne pas être porté
par la mélodie de Or Else qui nous
met en émoi. A la fois fragile, mélancolique et remplis d’émotions, les compositions
de Marina Allen ont de la grandeur, de
l’exigence, qui la place d’emblée parmi les artistes folk actuelles auquel il
ne faudra pas perdre une miette du parcours qui s’annonce riche en découverte.
D'autant que le morceau Gardiner's Island qui clôture l'album, touche au jazz. Un chemin qu'elle va emprunter plus longuement dans le prochain album ? L'avenir en sa compagnie, s'annonce radieux !
(1): Chronique de Candlepower ici : https://paskallarsen.blogspot.com/2021/05/marina-allen-candlepower-fire-records-4.html
https://marinagallen.bandcamp.com/
https://www.facebook.com/Marina-Allen-104815881608975/?fref=mentions
https://www.firerecords.com/product-category/artist/marina-allen/
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