Le nouvel et 4ème album du groupe belge BRNS (qu’on prononce Brains) est à double tranchant. De part son éclectisme pour les morceaux -on frôle la compilation rock indé offert par Les Inrockuptibles ou Magic- qui naviguent entre l’underground et le commercial, on risque de perdre des plumes en cour de route. C’est comme si, sur un même album, Prince et Fugees jouaient au tarot avec Metronomy et Gorillaz sous le regard dubitatif de James Murphy en pause du LCD Soundsystem. Ainsi l’album Celluloïd Swamp contient de la pop mainstream, un peu de noise, une pincé de rap, de R&B, de l’electro dance bubble gum, de l’indé foutraque et de la bonne humeur. L’album a été enregistré en sept jours dans la ville cosmopolite de NYC dans le quartier de Brooklyn au Studio G, sous la direction de l’ingé-son Alexis Berthelot. L’urgence a laissée fleurir tout ce qui se passait dans les quatre têtes de BRNS, sans se mettre de limite. Ce qui explique la diversité de styles, en privilégiant toutefois la pop culture calibrée pour les radios FM. Oui, BRNS a décidé de secouer le cocotier de son public. Sera-t-il prêt à les suivre dans cette nouvelle aventure musicale ?
Photo @ Mayli Sterkendries
https://fr-fr.facebook.com/BRNSmusic
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire