J’ai découvert le fanzine Apatride lors du BarZines organisé par Valérie Cox, qui s’est déroulé le dimanche 3 octobre à l’Association Comme Vous Emoi à Montreuil. Malgré que ce fanzine fête son 20ème anniversaire, je n’en avais jamais entendu parler. Ce qui n’est pas étonnant, car ce fanzine cause de la musique Oi ! et du punk HC qui tape dur dans les oreilles, soit une musique que je n’écoute pas. Et oui je suis plus porté vers le psyché, la pop, le garage et l’after punk new/cold/synth wave.
Quelques numéros d’Apatride
Ce numéro anniversaire m’a interpelé car il contient des interviews d’amateurs actifs de la scène de tous bords : groupes, fanzines, labels, associations, organisateurs de concerts, tatoueurs, graphistes, commerçants. Ici, les skins qui écoutent du Oi ! sont de gauche (= redskin), certains font partie du mouvement S.H.A.R.P. (Skinheads Against Racial Prejudice), soit une franche contre le racisme, les néo fascistes et l’extrême droite. Toutes les personnes interviewé (30 au total) reviennent sur leurs parcours/tranche de vie, de l’enfance, leur quotidien, jusqu’à découvrir et adhérer pour certains à la musique Oi!. Mais tous ne sont pas dans ce style musical, comme Alice (malgré un petit passage dans le milieu skin), chanteuse du groupe Mary Bell et Philippe Roizès (ex journaliste à Rage) pour la plus longue interview -très intéressante- du numéro (20 pages !). A noter que la parité homme/femme de tout âge (en gros 20/55 ans) est présente dans le choix des personnes interviewés, donnant ainsi divers horizons, point de vus sur cette scène DIY peu connu en France.
Un goodie de Léonard glissé à l’intérieur de l’enveloppe cadeau
Apatride qui signifie « a perdu sa nationalité, qui est
sans patrie », est réalisée par Aurélie. Bravo à elle de tenir ce
fanzine à bout de bras ! Ce numéro spécial, format A4, contient 176 pages
noir et blanc, illustrés de photos d’archives, plus une enveloppe avec des goodies
(badge, un dessin de R’Lyeh en carte postale A5 et en aimanté à coller sur
le frigo, une photo de Nina Galdino (Bromure, Alvilda -qu’on adore !-
et ex RU486), un autocollant et le pochoir d’un teckel sur l’enveloppe réalisé
par le graffeur justicier avec l’inscription « All teckels, are
bastards ». En plus des interviews très intéressantes qui sortent du thème
de la promo du nouveau disque, il y a des chroniques de disques, BD, fanzines
et un portofolio photos de Nina Galdino. Le
tout dans une mise en page clair qui permet d’avoir une lecture qui ne pique
pas aux yeux. Chapeau à Aurélie pour la réalisation de ce spécial Parcours
qui permet de connaitre le milieu Oi ! et punk HC par ceux qui le font
vivre et évoluer. Une pensée à la salle La Miroiterie -Paris 20ème- aujourd'hui rasé comme un skin.
Un goodie glissé à l’intérieur de l’enveloppe cadeau
https://www.facebook.com/apatridefanzine/
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