La Bête « fanzine dont l’envie est de libérer cette bête qui est tapie au fond de chacun de nous » est un fanzine esprit punk rock en papier qui existe depuis 2016. Dans La Bête il y a deux félins (et oui il faut des crocs et de la souplesse pour faire encore un fanzine à l’heure des blogs et sites internet) : Valérie Coxs, musicienne, collagiste et activiste du fanzinat, notamment du lieu le Fanzinarium (1) et Eugène Pwcca (dessinateur, tatoueur, graphiste). Les n° sont réalisés à l’ancienne, avec des mises en pages qui prennent formes avec des découpages, collages et photocopies.
Dans les 48 pages du n° E, il y a des dessins et des collages Dada du meilleur effet qui mélange humour, social et politique. Dans chaque n° il y a une interview d’un.e activiste du fanzinat, ainsi après Fiston et Bastien de Gonzai (n° A), Mélanie de Big Up Girls ! (n° B), Fabrice de Rock Hardi (n° C), Gildas -qui nous a quittés il y a un an- de Dig It ! (n° D) dans le nouveau n°, c’est le tour de Cathimini d’Abus Dangereux de raconter son parcourt musical dans une belle interview de 9 pages. Toujours au sommaire du n° E, il y a une interview d’Aude Carbone, dessinatrice et éditrice pour EpOx et BoTOx, et des chroniques de livres. Lire et dévorer des yeux La Bête (qui sommeille en nous !) est un plaisir, tant les deux activistes n’ont pas leur ciseaux et leurs crayons dans leur poche, ils ont des choses à dire, et ça se voit dans leurs collages et le choix des dessins (de Riri, Isa, Lance Strapontin, Peutit Keupon…). Le fanzine est dispo au Fanzinarium, Librairie Parallèles à Paris, Fatalitas à Montreuil, sur le site internet de La Bête, où il y aussi la possibilité de télécharger le n° en Pdf.
(1) Ici ma chronique au sujet d’un documentaire sur les fanzines réalisé par Valérie Raoult : https://paskallarsen.blogspot.com/2020/06/a-part-entiere-fanzinat-et.html
https://www.facebook.com/fanzinarium/
https://www.facebook.com/Motor-Books-Psycho-Zines-838203906287754/
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