mardi 10 novembre 2020

SEXY SUSHI à La Maroquinerie le 7 mai 2009, à La Gare aux Gorilles le 24 août 2010, le 3 décembre 2010 à Paris

S’il y a bien un groupe qui nous a fait transpirer pendant ses concerts, c’est le duo Sexy Sushi, avec au son Mitch Silver et au chant et pétage de plomb Rebeka Warrior. En revoyant les photos que j’ai prises lors de leurs concerts parisiens, je me rends compte de l’avant et le pendant du confinement. Sexy Sushi est tellement loin des gestes barrières, chez eux tout est dans le toucher, le contact physique avec le public. Le seul point qui les relies à notre actualité grisonnante, est le fait qu’ils aiment êtres masqués.

En attendant de se réinventer, je vous propose une virée dans le passé avec trois chroniques de concerts, illustrées par des photos que j’ai réalisé sur le vif.


"Release party" à La Maroquinerie le 7 mai 2009 (Paris). Chronique publiée sur foutraque.com

Une chose est sûre, quand on rentre chez soi après avoir assisté à un concert du duo Nantais Sexy Sushi, c'est la douche obligatoire ou le bain. Explication. Cela fait bien longtemps que ne n'avais pas vu un groupe faire adhérer le public, dès le premier morceau. Comme lors d'un concert des Black Lips, dès les premières notes du set, il y a une osmose, une communion entre le groupe et les spectateurs. Le public connait le style, les codes et les paroles du duo par cœur. A croire qu'ils se sont envoyé des SMS avant de se retrouver (en nombre car la Maroq affiche complet, soit 500 personnes) ce soir. 


Donc dès l'intro, les fumigènes et les premiers pas de Sexy Sushi sur scène, c'est la cohue dans la salle. Ca crie, ça rigole, les bras sont levés : c'est l'excitation suprême. La souriante et extra-décomplexé chanteuse Rebeka Warrior sait prendre dans son filet "invisible" les fans déchainés et déjà en sueurs. Elle a une attitude punk, décalée et festive des plus redoutables. Elle slame à tout moment, raconte des âneries, boit et arrose le public avec ses canettes de bières, elle roule sur le sol de la scène, elle montre ses "jolis" seins, fête son anniv', au passage deux bouteilles de champagne offertes au public, elle jette son micro et du riz dans la foule, bref tout ce qui lui passe par la tête lui sert de moteur pour créer l'ambiance. Quand à Mitch Silver habillé en short/tennis/t-shirt, soit le look total "vacancier au camping des flots bleus", installé derrière son ordinateur portable et ses ustensiles de mixeur de sons, il envoie la sauce techno/électro/boum boum pour accompagner les éclats de jouissance non contrôlé de la miss Rebeka. Les titres sont joués au petit bonheur la chance, car c'est à partir d'une roue style fête foraine ou kermesse communale, que sont choisis les morceaux. Une personne du public à la main innocente, fait tourner la roue, et quand le crochet c'est stabilisé sur une couleur ou se trouve le titre, Sexy Sushi l'interprète. Les tubes tel que Rachida, Sex Appeal, sortent de la roue et sont immédiatement repris en cœur. 


Je le redis, une des forces de Sexy Sushi est de créer une ambiance torride dans la salle. Entre la boum, la fête au village, la troisième mi-temps, les soirées dans le club parisien Le Pulp et les concerts alternatifs/squat type Berurier Noir, ce duo sait faire oublier les soucis du quotidien aux filles et aux garçons. Du coup, c'est l'esprit fête à Neu-Neu/bon enfant qui est de mise. Une fête électrique, toute en sueur, où les filles enlèvent leurs soutifs, où les garçons sentent le "fauve", où le videur ne sais plus par quel bout commencer pour faire régner un minimum de savoir-vivre. Oui je le répète, voir en live Sexy Sushi, c'est hyper fun ! Sur ce terrain, on peut les rapprocher à l'excellent duo de Bordeaux Kap Bambino et à Peaches également. Si vous voulez être sûr de passer une bonne soirée -pas installé dans un fauteuil- Sexy Sushi est le remède absolu. Par contre à la sortie du concert, c'est clair, vous sentirez la transpiration, donc douche conseillé avant de se coucher. Que ça fait du bien de mouiller sa chemise en ce début de mois de mai !









Photos (2009) © Paskal Larsen

  La Gare aux Gorilles le 24 août 2010 (Paris).


Le Club des Chats (2009) © Paskal Larsen


Un an plus tard, le 24 août 2010, Sexy Sushi joue au côté du duo Le Club des Chats dans un lieu insolite nomme La Gare aux Gorilles. Situé dans 19arrt de Paris non loin de la porte de la Villette, en 2010, c’était squat artistique, aujourd’hui c’est un bar, club de jazz. Si dans le lieu il ni a pas de gorilles sauf le masque de Mitch Sliver, par contre nous sommes bien dans une ancienne gare créé en 1896 au niveau de la petite ceinture, la station avait pour nom Le Pont de Flandre. Le bâtiment était l’habitat du chef de gare. C’est dans une petite pièce avec le sol en plancher et du papier peint sur les murs, que le duo Sexy Sushi accompagnée de gogos danseurs va électriser un public chaud comme de la braise. Proche du concert privé, c’est la folle ambiance, l’envie de tout oublier, de lâcher prise. Cette soirée live en sueur fut un grand moment de défoulement.





 



Photos (2010) © Paskal Larsen

 

La Cigale le 3 décembre 2010 (Paris). Chronique publiée sur foutraque.com


Un remède pour oublier vos fins de mois difficile ? Pour oublier les augmentations d’absolument tout…. sauf les salaires bien sûr. Pour oublier les jeux du pouvoir et de l’argent qui enrichissent les plus riches et qui baisent les plus… etc. Hé bien pour oublier la crise, allez voir un concert de Sexy Sushi. En partageant avec eux un moment live très intense, vous oublierez tout ce qui va de « traviole » dans votre quotidien. Les concerts de ce duo nantais devraient être remboursés par la sécurité sociale, tant ils arrivent à nous booster le moral, du coup « même plus malades » ! Grâce à eux, notre esprit est totalement revigoré. Explication :

Sexy Sushi, en concert, c’est la fête, c’est la communion du groupe avec le public. Et quel public que celui de Sexy Sushi ! Un public que beaucoup de groupes leur jalouseraient. Faut dire que le duo sait y faire pour le mettre dans sa poche. Il se donne entièrement, littéralement, tel le Christ qui livre son corps pour lesacrifice. Le tout avec des moyens de bord rudimentaires, composés de quelques bouts de ficelles, car Sexy Sushi, c’est juste une chanteuse « possédée » et un musicien qui pianote des sons techno sur un ordinateur portable. Autant dire que l’on est proche du minimal syndical. Mais finalement si vous allez voir le spectacle d’un comique du type « one man show » à l’inverse d’un show de Madonna, est ce que vous allez passer une soirée ennuyeuse pour autant ? Non évidemment, car c’est l’artiste qui détient ce pouvoir unique pour nous séduire (ou pas). Donc Sexy Sushi avec peu de moyens arrive à ensorceler le public. Dès le premier titre, La Cigale chante à tout va et la fourmi Sexy Sushi ne sera pas avare un seul instant. Avec eux, c’est non pas le cinémascope qui fait le reflet, ni la 3D pour salle THX, mais bien le cinéma Z bricolé façon Ed Wood, celui qui donne de l’éclat « pur » et authentique à leur prestation.

C’est en habit de moine que le duo apparait dans la pénombre, éclairé par une lumière rouge, tel des sorciers sortis d’un film d’horreur d’Argento. Nous ne sommes pas dans une messe noire, mais on pourrait se poser des questions… Et rapidement le « joyeux bordel » fait surface. Le public n’attendra pas longtemps pour occuper la scène de La Cigale. Un public, jeune, beau, souriant, soit à l’allure punk festif type Bérurier Noir, ou même coloré aux habits de marins coquins. Mais il y a aussi ceux qui n’ont pas eu le temps de rentrer chez eux après le travail et qui se retrouvent avec leur attaché-case des temps modernes prêt à participer à la fête. Tout ce joyeux monde est paré pour suive les Sexy Sushi jusqu’à se dévêtir, s’embrasser et jouer comme des enfants ayant eu la permission de sortir. Et le public ne va pas s’en priver, jusqu’à envahir la scène à de nombreuses reprises. 

Pour faire un peu d’ordre, un homme habillé en catcheur et un autre habillé en bourreau, essaient de faire de la place en « invitant » le public à rejoindre la fosse. Mais c’est dur à gérer car la chanteuse Rebeka Warrior fait tout le contraire en incitant le public à la suivre ! Elle slame comme une damnée dans le public, elle grimpe sur les poteaux style rococo qui encadrent la scène de part et d’autre, elle offre quelques gorgées de bière par ci, elle empreinte une casquette par là, elle explose un renard empaillé (sic), elle se met torse nue (mais ne montre pas ses fesses). Bref elle a la forme ! Pour la seconder et créer l’ambiance hystérique, très humide, deux danseurs au look homo échappés du Club 54 viennent se déhancher et un homme vêtu d’un masque de gorille vient taper sur des percutions. Tout ce beau monde réuni en symbiose avec le public rend La Cigale moite et chaude digne du soir de la victoire de la France à la coupe du monde ! Pas étonnant que ce groupe soit populaire (le concert est complet depuis plusieurs mois), car vu leur énergie, l’art qu’ils ont de se donner, comment y résister ? Rebeka Warrior d’un enthousiasme communicatif dira au public :« Vous êtes carrément plus cool que mes parents ! » Depuis les Bérurier Noir, on n’avait pas vu un groupe aussi «détraqué».

L’after show s’est déroulé Chez Moune, un ex. cabaret lesbien situé à Pigalle et transformé aujourd’hui en club dirigé par le boss du Baron. Mais là, votre serviteur était déjà reparti rejoindre sa petite femme.












Photos (2010) © Paskal Larsen

Je finis le spécial Sexy Sushi avec une interview qui a été publié sur foutraque.com.

 


En activité depuis 2003, le duo nantais Sexy Sushi, composé de Rebeka Warrior (connu aussi sous le nom de Julia Lanoe dans le duo Mansfield TYA) et Mitch Silver, profite de l'été 2010 pour sortir leur nouvel et 8ème disque du nom de "Cyril" . L'été est une saison qui colle à merveille pour écouter leur musique électro cheap, teinté d'un esprit rock joyeux façon Bérurier Noir. C'est sur scène que leur musique prend toute sa dimension festive car le duo pète les plombs en créant une fête "populaire", mais sans le maire et sans le curé, car avec eux la morale et les bonnes mœurs en prennent un coup. Avec Sexy Sushi, le public se met à nu (du moins torse nu) pour le meilleurs et surtout pour le pire (style acteur de reality show sur le câble), le tout dans une franche déconnade. Sur disque, c'est surtout pour apprendre les paroles (en français), et ainsi les chanter là ou on est sûr de faire de l'effet, par exemple pendant une réunion d'entreprise.
En tournée à travers le monde, l'été 2010 risque d'être à leur contact très très chaud! Très très HOT!
Interview pas sérieuse (mais sincère!) répondu par mail par Mitch Silver (ordinateur et musique portative) et Rebeka Warrior (chant dégénéré et mental). 


Pochette de l'album "Mare Mare Mare" (2010)


Votre look et vos paroles ont un côté beauf grolandais (en mal des congés payé et des WK à regarder la télé) qui côtoient le bobo/branché parisien. La France peuplé de ses différences est votre pâtisserie préférée ou bien c’est vous 2 au naturel, votre vie au quotidien qui vous sert d’inspiration ?
Mitch Silver (M.S) : Notre musique est une pâtisserie de la France avec le côté sweet des petits bonbons aux plantes de ma grand-mère. Notre styliste travaille pour une marque de football très connu.
Rebeka Warrior (R.W) : Hypeuple

C’est la pub pour la Freebox ou c’est après avoir vu un spectacle des Deschiens (ou de Grand Magasin) que vous êtes tombé sous le charme des vêtements typé Emmaüs?
M.S : Ceux sont nos propres vêtements qui ne craignent pas les conditions difficiles, certains coûtent assez cher quand même ce qui m’écœure. Ca me fait penser qu’il faut que j’aille à Emmaüs chercher un meuble pour ma télé.
R.W : Emmaüs est devenu hors de prix, il y a un meilleur ratio qualité / prix à Décathlon, mais les vêtements sont moches.

Malgré votre image décalé, vous arrive t-il d’être sérieux? Si oui c’est comment Sexy Sushi sérieux ?
M.S : Le dimanche soir quand on rentre, nous sommes sérieux devant les Experts sur TF1.
R.W : J’aime moins ça qu’avant (les Experts), car je les ai tous vu et ils passent dans le mauvais ordre, ce qui m’agace profondément. Ils mettent les épisodes les plus violents en dernier (pour ne pas choquer la sensibilité des - de 12 ans), c’est pourquoi on ne comprend rien aux histoires. Je suis souvent sérieuse.

C’est parce que vous trouvez la scène électro trop «froide» que vous y avez mi beaucoup de couleurs et d’humour « cracra prout » dans l’électro?
M.S : « Cracra prout » et « Pouet Pouet » je dirais même. Lol, MDR
R.W : Cela m’étonnerais qu’on y ai mis des couleurs, car nous avons tendance à aimer les choses très ternes et sans relief.

Etes-vous un duo (couple) illégitime ?
M.S : Pas du tout, nos compagnes sont bien au courant de ce qui se trame.
R.W : J’aime Mitch comme on aime un père, un frère, un chat, mais j’ai trop souvent envie de lui casser sa sale petite gueule de sombre neuneu. 

Pochette de l'album "Cyril" (2010)

Qui de vous deux a de dernier mot pour imposer sa patte (sale ou propre) comme par exemple le choix de la photo de votre nouvel album "Cyril" ?
M.S : C’est moi bien sûr je ne vais pas laisser cette petite conne me faire de l’ombre.
R.W : Nous étions d’accord.

Dans quel état d’esprit (es-tu là ?) avez-vous composé les titres de "Cyril" ?
M.S : Ce n’était pas loin de Noël, je pensais à la liste des cadeaux pour ma famille.
R.W : J’ai fait beaucoup de spiritisme quand j’étais ado. Nous avons eu la chance de parler (via un verre de cristal) à Dalida et Head & Shoulders. J’ai appris beaucoup d’eux. Depuis je pense souvent à la mort.

Cyril est le nom de votre poisson rouge ou de votre canard en plastique ?
M.S : C’était sur le calendrier que la mère de Reby ramène de chez son coiffeur.

Vous avez envoyé un exemplaire de l’album à Jean Pierre Pernaut pour qu’il écoute votre titre  "Meurs Meurs Jean Pierre Pernault" ?
M.S : Nous ne l’avons pas fait.
R.W : Nous ne le ferons pas.

Voici un extrait de la chanson Meurs Meurs Jean Pierre Pernault (avec un L dans le nom), histoire de saisir l’humour « vif » du duo :
J'aimerais que tu trébuches
Que ta tête s'ouvre et dégouline dans ta capuche
Que tu passes dans ton propre journal télé
A treize heures entre deux reportages de mémé

J'aimerais que tu meures en France
Entre deux espadrilles et dans une horrible souffrance
Que tu dérapes comme un con sur un bouche d'égouts
Et qu'on tricote un pull avec tes tripes dans le Poitou

Meurs, meurs, Jean-Pierre Pernault
Meurs, meurs, Jean-Pierre Pernault
Meurs, meurs, Jean-Pierre Pernault
Meurs !

L’instrumental "La mort d’une dame" est très binaire. C’est à cause de la tristesse de la mort de la dame, c’est un hommage au duo DAF ou c’est juste un interlude, un manque d’inspiration ?
M.S : Un manque d’inspiration et puis c’est pour faire comme dans les concerts, on fait toujours deux instrus pour que Reby récupère et que l’on puisse aussi danser comme le public.
R.W : « C’est un hommage à Margueritte Duras » dit-elle.

La création de votre musique est très étudiée (rire) ou au contraire Mitch se pose à côté de l’ordi et attend qu’un son apparait comme par enchantement ?
M.S : Dans "Fruity Loops" il n’y a pas trop de choix, alors je danse autour pour voir ce que ça donne, ensuite on valide et ça part à l’expédition.
R.W : Quand à moi, je trace des lignes sur une feuille de papier A4 et aux croisements de celles ci j’applique des mots qui sont la résultante de vieux dictons d’hypokhâgne. 


En concert vous utilisez une roue pour choisir les morceaux/tubes que vous allez interpréter. Si la roue tombe pendant tout le concert sur le même morceau, allez-vous l’interpréter jusqu’à plus soif ?
M.S : Oui c’est déjà arrivé plusieurs fois mais la roue n’est plus utilisée. Elle a été vendue au profit de vous-mêmes en décembre 2009.
R.W : Aujourd’hui nous avons un bourreau et un apollon musclé, une poutre et un téléphone fixe.

Vous êtes un vrai groupe de scène. Vous vous donnez à 100%, vous faites participer le public. Où puisez-vous cette énergie communicative ?
MS : Dans la 3D et les produits BIO.
R.W : Dans un chat connecté au wifi.

C’est en souvenir de vos premières booms et mariages familiales que vous donnez à vos concerts cette ambiance festive?
MS : Exactement.
R.W : Ma première boom s’est déroulée dans le garage de ma voisine, nous avions décidé d’organiser un moment « cave-détente » pour nous faire de l’argent. Il y a eu beaucoup de monde, un copain musclé était posté à l’entrée et imposait sa loi. Je réalise aujourd’hui la porté de mes actes.

Comment envisagez-vous la tournée 2010/2011 ? Un appel au désordre ?
M.S : La tournée 2010/2011 est basée sur la discipline et l’ordre tactiques.
R.W : La tournée est essentiellement axée sur l’espoir d’obtention de la bombe nucléaire pour l’Iran.

Côté style/attitude vous me faites penser à Kap Bambino. Vous les connaissez et vous les appréciez ?
M.S : Nous ne nous sommes jamais rencontrés mais nous aimons leur musique.
R.W : Oui.

La défaite de l’équipe de France au mondial 2010 v’a-t-elle vous inspirer à écrire une chanson ?
M.S : Pas pour ma part.
R.W : C’est l’inverse, Anelka cite des paroles à nous.

Que fait Sexy Sushi de ses journées à Nantes? Il mange des gâteaux de marque Lu avant d’aller voir l’éléphant de la Royale de Luxe ? Vous aimez trainez dans le quartier des bars non loin de la Machine ?
M.S : J’ai été visiter la galerie des machines, c’est super bien fait.
R.W : Je vis à Paris qui est de loin la plus belle ville du monde. Les bâtiments y sont d’une beauté singulière et l’âme de la cité me donne chaque jour envie de pleurer de satisfaction. 


En ce moment quel sont les disques (qu’importe le format) qui tournent/bourdonnent dans vos oreilles ? Et quels sont les derniers concerts qui vous ont plus ?
M.S : Notre bourreau ma fait écouter le 1er disque de Stephan Eicher Spielt Noise Boys, c’est hyper mal enregistrée ça me touche. Je n’ai pas été à un concert récemment.
R.W : Koudlam,  Duchess Says, Randy Twigg, Tepr, Tom Snare, Hakimakli , Die Antwoord , La Chatte.

Qui sont les artistes/personnalités que vous admirez, que vous suivez qu’importe les modes et les hypes ?
M.S : Jeff Mills, Laurent Garnier, James Cameron.
R.W : J’écoute uniquement ce qui est hype. Je me fiche du reste.

Giorgio Moroder est-il votre idéal capillaire et mélodiste ?
M.S : En plus d’être doué, il avait une bien belle tête, c’est évidant.

En ce moment on parle beaucoup de l’âge de la retraite à + de 60 ans .Vous vous sentez concernés ? Vous pensez à l’avenir, ou au contraire vous vous focalisés sur le présent ?
M.S : Moi tout est bien rangé pour le jour « J ».
R.W : Je serai morte avant j’espère.

La mauvaise blague de fin que vous conseillez à nos lecteurs ?
M.S : Ne pas dormir pendant deux jours et courir très vite tout droit.
R.W : Courir très vite en traitant des mafieux russes de fils de chien.


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