Izabela Izzy Rekowska et ses trois musiciens sont polonais, ils habitent la ville de Poznań. Mais leur musique urbaine, punk/pop rock avec une touche de no-wave pourrait venir de New York, tant les riffs ont du bitume entre les cordes, et on imagine des soirées nocturnes dans leurs jambes après avoir trainé longuement au CBGB. Izzy à de la voix, une voix à la fois en acier (la guerrière) et en velours (la mère). Dans son timbre vocal on pense par moment à Debbie Harry et Patti Smith, justement deux figures cultes de New York city.
La force de ce premier album est
la tension proche de l'explosion qu’il dégage. Ici pas de retenu, ni de faux semblant, tout est
dans l’instinct animal, la soif de jouer fort mais avec de la tenue. Oui, Trust No One est un album électrique qui
accroche dès la première écoute, tant la sincérité, l’envie du groupe de faire
partager sa musique est communicative. Et surtout à l’avant-poste il y a la
tigresse Izzy qui peut à la fois
caresser ou griffer une peau lisse, tendre et fragile d’une personne qui passe près
d’elle. On dirait qu’à l’intérieur de la structure des compos, il y a de l’adrénaline
causée par l’instinct de survie. Le battement entre douleur et apaisement est
la force motrice de la musique d’Izzy
and The Black Trees. Petit plus, comme s’il y en avait besoin pour convaincre,
sur le morceau Strangers Allow il y a
quelques notes de saxophone qui donne une couleur bleuté du meilleur effet. L’apport
du saxo mérite d’être plus exploiter dans un album futur. Et pour clore cette
chronique, le 3ème morceau a pour titre After Dark. Justement que ce passe-t-il à la nuit tombé ? Izzy vient vous border ? Bref,
si le rock urbain vous parle, écouter rapidement ce Trust No One qui a des tripes et du charme dans le moteur électrique non pas "sans" mais "avec" du plomb.
https://open.spotify.com/embed/album/5Q1LQiQ7h3GjYkfYSRWGMI
https://izzyandtheblacktrees.bandcamp.com/album/trust-no-one
https://www.facebook.com/IzzyandtheBlackTrees
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