samedi 13 juin 2020

THE DREAM SYNDICATE "The Universe Inside" (Anti-) – 10 avril 2020


Depuis 2017, le groupe américain The Dream Syndicate a commencé une deuxième carrière très réjouissante. How Did I Find Myself Here?, puis These Time et maintenant le double album The Universerce Inside qui confirme la bonne santé de ce groupe qui a commencé sa carrière en 1982, pour la finir en 1994, soit la première saison du groupe. Le chanteur/guitariste et leader Steve Wynn a ensuite poursuivi sa carrière en solo avec de nombreux albums très honorable. Pour les plus jeunes d’entre vous et pour ceux qui prennent le train en marche, il faut savoir que dans les années 80, The Dream Syndicate faisait partie de la scène rock paisley underground, soit en parti des groupes alternatifs de Los Angeles avec The Thee O’Clock, X, Rain Parade, Green On Red, qui mélangeait avec style, folk rock, garage sixties et psyché avec une touche prononcée envers le Velvet Underground et Lou Reed, le tout avec un son qui les remets dans le contexte des années 80. C’était quelque part le premier revival du son des sixties. 
On fait le grand saut et nous voici en 2020. L’album est sorti le 10 avril et comme vous le savez, pour l’avoir vécu, on a basculé dans la pandémie, donc deux mois plus tard, acheté chez Gibert Joseph, voici entre mes mains ce beau bébé qui se nomme The Universerce Inside. Déjà en premier lieux, la pochette éclate bien la rétine (à noter qu’il y a une petite ressemblance avec la pochette Stolen And Contaminated Songs de Coil) et donne une idée de ce qui va se passer côté zique, soit du psyché garage, mais à la sauce The Dream Syndicate et non pas façon The Black Angels ou Vibravoid. Déjà ça démarre fort avec en ouverture The Regulator et ses 20 minutes de trips rock acid, ponctué d'une voix blues et sombre entre Tom Waits et Mick Harvey et couronné d'une touche free jazz avec l’apport du saxophone. Magnifique ! La musique est comme un voyage que l’on vie à travers la fenêtre d’un train à grande vitesse, où l’on voit défiler les paysages floues et déformés par les petites vibrations du train. On se laisse porter par ces les 7 morceaux qui durent chacun en moyenne 10 minutes. En prime la voix de Steve Wynn est toujours aussi lunaire à écouter. On sent que le groupe a pris un malin plaisir à composer ses nouveaux morceaux, remplie de vies, de jeunesse, d’envie de jouer ensemble et d’en faire partager le public. Oui cet album est comme un bœuf entre les musiciens, auquel le public est invité à venir partager ce bon moment fraternel. Peace et love avec The Dream Syndicate au meilleur de leur forme. Vivement les concerts ! 






 

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