Pour clore cette petite chronique, une citation de Peter Hook que je trouve intéressante : « Ian Curtis avait l’habitude de dire qu’il fallait finir n’importe quelle chanson que tu avais commencée, parce qu’elle plairait forcément à quelqu’un. » (Page 77). Et cette remarque, toujours de Peter Hook, sur le fait que les morceaux des EP n’étaient pas sur les albums : « Comme pour New Order, il s’agissait là de ne pas faire payer deux fois les fans pour le même produit : une fois en single, une autre sur l’album. » (Page 164). Bon esprit !
mardi 16 juin 2020
JOY DIVISION SESSIONS 1977-1981 de Pierre-Frédéric Charpentier (Le Mot et le Reste)
Alors que la presse (notamment Rock & Folk dans le n°634) a
célébré tristement les 40 ans du suicide d’Ian Curtis (le 18 mai 1980,
âgé de 23 ans), voici un nouveau livre consacré à Joy Division. Avec
seulement deux albums et de nombreux EP, Joy Division est entré dans le
panthéon des groupes culte qui marquerons encore, de futures générations de
fans de musique indé. Entre les bios écrits par les membres restants du groupe
et les divers livres (notamment chez Camion Blanc) qui racontent la courte
carrière de Warsaw/Joy Division, voici une étude écrite par
l’enseignant et chercheur en histoire Pierre-Frédéric Charpentier, qui
reviens sur toutes les chansons écrite de Warsaw jusqu’aux prémices de
ce qui allait devenir New Order, soit la période 1977- 1981. A travers
l’histoire des morceaux, c’est l’histoire du groupe qui est raconté. Ce livre
est méga érudit, l’auteur a fouillé dans les blogs de fans et diverses archives
pour nous donner des infos sur les démos, mixes, chutes de studios, radio
sessions, répétitions, album avorté, titres inédits, chansons perdues ou indisponibles, ainsi on vit l’évolution des compos
celons les prises. L’auteur va jusqu’à déceler les différences à la seconde
près qu’il y a entre les versions. Mais pas d’inquiétude, si la précision est
de rigueur, le style d’écriture est très fluide, et surtout pas de redondance,
bien que certains morceaux soient étudiés de nombreuses fois. Le lecteur non
érudit n’est pas l’argué et suit facilement l’histoire discographique du
groupe. En complément, une biographie à la fois synthétisé et complète.
Pour clore cette petite chronique, une citation de Peter Hook que je trouve intéressante : « Ian Curtis avait l’habitude de dire qu’il fallait finir n’importe quelle chanson que tu avais commencée, parce qu’elle plairait forcément à quelqu’un. » (Page 77). Et cette remarque, toujours de Peter Hook, sur le fait que les morceaux des EP n’étaient pas sur les albums : « Comme pour New Order, il s’agissait là de ne pas faire payer deux fois les fans pour le même produit : une fois en single, une autre sur l’album. » (Page 164). Bon esprit !
Pour clore cette petite chronique, une citation de Peter Hook que je trouve intéressante : « Ian Curtis avait l’habitude de dire qu’il fallait finir n’importe quelle chanson que tu avais commencée, parce qu’elle plairait forcément à quelqu’un. » (Page 77). Et cette remarque, toujours de Peter Hook, sur le fait que les morceaux des EP n’étaient pas sur les albums : « Comme pour New Order, il s’agissait là de ne pas faire payer deux fois les fans pour le même produit : une fois en single, une autre sur l’album. » (Page 164). Bon esprit !
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