Je connaissais le duo américain Cybotron de Détroit, avec le génial Juan Atkins et Richard Davis,
qui ont portés les bases en 1981, certes après Kraftwerk, de la musique électronique qui allait faire des ravages
et de beaux enfants dans les années 2000, comme les bons élèves Dopplereffekt.
Avec le Disquaire Day 2020, j’ai fait connaissance
avec un autre Cybotron, grâce à la
réédition du label Dual Planet. Ce Cybotron est un trio australien qui a
sorti en 1978 l’album Collossus. Le
groupe c’est formé en 1975 et c’est séparé en 1981, après avoir réalisé trois
albums. Collossus est le 2ème
album. La musique de l’LP est un mélange de prog rock, d’électro et d’ambiance
digne d’une BO de film dirigé par le groupe italien Goblin. Les synthétiseurs sont très présents, mais on trouve aussi le
son du sax et des percussions. Le style nous fait penser à Tangerine Dream, mais en moins ambient et en plus dansant, façon Black Devil Disco Club. C’est clair, coté
son, nous sommes bien en 1978, à cause des synthés, très loin du post punk
anglais très novateur à l’époque, sans être pour autant du prog style Yes et Genesis. L’album ne contient que 4 morceaux, mais chacun constitue
un graale sonore qui me donne le complexe de ne pas les avoirs découverts avant.
Mieux vaut tard que jamais ! Bref, un album plus que recommandé, du moins si
vous êtes amateurs de musiques électroniques aux résonances, space, cosmique
avec une touche de krautrock et de disco.
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