Circles
Around The Sun était l’espace de détente libre de Neal Casal (mort en août 2019 à
seulement 50 ans), quand il prend le large du paquebot The Chris Robinson Brotherhood, le joujou de luxe du leader Chris, un des frangins des Black Crowes. Car avec un boss tel que Chris Robinson, pas sûr que le
guitariste Neal Casal pouvait exposer
toutes ses trouvailles en tant que compositeur. Ainsi avec Adam MacDougall (également dans le CRB et The Black Crowes)
aux synthés, Dan Horne (Jonathan Wilson) à la basse, Mark Levy (The Congress) à la batterie, Neal
Casal était à fond coté « liberté musicale », pour nous proposer
une musique instrumentale qui mélange avec excès et talent, les styles prog,
psyché cosmic, jazz rock, BO de films (limite bis italien) et même disco 70. Ici grandeur
et décadence ne font qu’un, et même si par moment on frôle le kitsch avec des gimmicks
guitare/synthé prog sirupeux, on ne résiste pas à se laisser porter par les
instrumentaux classieux. Certes quand on a grandi avec l’after punk, soit l’antithèse de ses envolées/fresques cosmiques discoïdes et que la pochette de l’album
nous évoque un peu le logo d’Electric
Light Orchestra mélangé à du disco identifié Salsoul Orchestra, c’était mal barré pour entrer en communion avec Circles Around The Sun. Mais tel un pêché
mignon, impossible de résister aux 7 morceaux de ce 3éme album (sans titre).
Ainsi une fois goûté au fruit défendu, le vinyle enveloppé dans une magnifique
pochette gatefold brillante (avec en prime un poster psyché), tourne inlassablement
sur la platine. Coup de cœur imprévisible que je dois au pote Phil Spear. Aussi merci au trois
membres restants du groupe d’avoir poursuivi (sur la volonté de Casal) la composition de ce formidable et vintage album posthume.
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