mardi 9 février 2021

DEBBIE HARRY "Face It – L’Autobiographie" (Harper Collins) – 14 octobre 2020


D’entrée, quand on tient entre les mains l’autobiographie de Debbie Harry, la figure centrale du groupe Blondie, on a envie de commencer à la lire, tant la qualité du papier, de la mise en page fait plaisir à feuilleter. D’autant qu’il il a de nombreuses illustrations en couleurs et en noir et blanc, de l’icône, du groupe, des figures de New York et surtout beaucoup de dessins que lui ont fait ses fans de tous âges depuis les débuts de Blondie. Debbie les a tous gardé, elle nous fait découvrir ici une bonne quarantaine de dessins de tous styles. Evidemment, on ne va pas demander à Debbie Harris d’avoir l’écriture d’une écrivaine, déjà cotés textes pour les chansons de Blondie ou en solo, elle a beaucoup de talent, alors si son style sur la longueur d’un livre de 370 pages n’est pas du grand art (ce n’est pas le but), par-contre on prend beaucoup de plaisir à lire sa vie en rock et punk dans le New York des années 70 (le gros du livre) jusqu’aux années 2000. Parfois dans une même page, elle passe du coq à l’âne, un peu comme une discussion entre amis autour d’une table, mais l’essentiel est là, les souvenirs hauts en couleurs de cette femme qui a su s’imposer dans le rock à dominance masculine, du moins dans l’époque des années 70. Elle parle évidemment longuement de son pygmalion/ex- mari/pote Chris Stein, la personne qu’elle connait le mieux. Des anecdotes, des ambiances de rues, des soirées, des rencontres, des hauts, des bas, le succès, des conflits, des producteurs véreux, des galères, l’appart qui brûle, il y en a à chaque page et ce serait dommage de vous les dévoiler, car la surprise cela a du bon. Spolier une histoire, car la vie de Debbie Harry serait un bon scénario de film, ce n’est pas sympa. Je vais juste vous faire lire trois extraits, pour vous donner envie de pénétrer dans l’intimité (mais pas trop) de la star.



"Mon personnage de Blondie était une poupée gonflable, mais avec un côté sombre, provocateur et agressif. Je le jouais, mais j’étais néanmoins très sérieuse." (Page 115)

"J’aime l’idée d’être affichée sur les murs des chambres de mes fans et de les aider à se divertir. On ne peut pas contrôler les fantasmes des gens, ni les illusions qu’ils veulent où qu’ils achètent. On pourrait dire que je vendais une illusion qui me représentait. Mais en tout cas, ce qui fait le mieux vendre, c‘est le sexe." (Page 199)

"Comment écrire sa vie et en faire une histoire qui se tient ? C’est le problème de l’autobiographie ou les mémoires. Que faut-il révéler, que faut-il garder secret, que faut-il embellir, que faut-il minimiser, que faut-il ignorer ? Quelle part d’intimité inclure… ?". (Page 269). Si vous désirez connaitre les réponses à toute ses questions, il ne vous reste plus qu’a dévorer ce beau livre écrit par une des figures majeures du punk rock et une des figures qui a placé New York dans l’imaginaire urbaine.


https://www.blondie.net/

https://fr-fr.facebook.com/groups/debbieharry/

https://www.harpercollins.fr/livre/13443/harpercollins/face-it-l-autobiographie









Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire