Dans les années 80, 90 et début 2000, le pochoir était très répandu sur les murs des villes. Depuis une dizaine d’années, c’est l’art du collage et l’art des stickers autocollants qui ont pris la relève. Cette méthode est plus rapide pour laisser son expression sur les murs, surtout si la marée chaussée est dans le coin. J’ai découvert le quartier du XXème arrondissement de Paris grâce aux pochoirs de Nemo (le personnage noir) et Jérôme Mesnager (le personnage blanc). Pendant 20 ans, munit de mon appareil photo, j’ai arpenté les rues de Ménilmontant et Belleville à la recherche d’un nouveau pochoir de Nemo et Mesnager, qui travaillaient parfois ensemble. Quand je me retrouvais nez à nez face à un nouveau pochoir, mon cœur avait des palpitations de joie. Je dois bien avoir 4 albums de photos qui recouvrent les années 92-2010. Aujourd’hui ces artistes n’habitent plus le XXème, donc plus de nouveaux pochoirs. Par contre Space Ivaders avec ses petits carrés de céramique est très actif dans tout Paris. Il a beaucoup de fans qui le suivent. Ce n’est pas mon cas.
Comme je l’écris plus haut, aujourd’hui c’est le collage qui est très présent sur les murs. Il y a une multitude de styles graphique. Humour, amour, haine, politique, poésie, les idées n’ont pas de limite. Les figures de la « pop culture » côtoient les figures historiques, des personnes lambda, des gens du quartier. Pour vous en donner une petite idée de l’étendu créatif des artistes urbains, voici quelques photos que j’ai pris dans la rue des Cascades, Paris XXème.
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