dimanche 27 décembre 2020

GONZAI n°36 "Spécial Punk Français" – Décembre 2020/Janvier 2021


On a à peine fini de lire le n°35 spécial filles, que voici le n°36 en rayon. On peut dire que la revue Gonzaï ne traine pas. Le n° parait moins épais que le précédent, en fait c’est la qualité du papier qui a pris chère en étant moins épais, soit du papier à rouler les cigarettes de marque OCB. C’est peut-être le sujet Spécial Punk Français qui a donné cette idée, car à défaut de bière 8.6 pourquoi ne pas offrir un papier pour rouler ses joints.

Pour ce spécial Punk Français, on retrouve en gros les même sujets/interviews marronniers déjà publiés dans d’autres revues rocks, soit les incontournables Alain Pacadis (1949-1986), Marc Zermati (1945-2020), Patrick Eudeline (1954 -), un papier sur la vague Les Jeunes Gens Modernes, dont un volume 3 vient de sortir en double vinyle, les groupes Stinky Toys avec Jacno (1957-2009), Les Olivensteins, mais aussi Philippe Siegfried du groupe Panoramas, le collectif Bazooka et plus près de nous, Les Thugs, Bérurier Noirs avec un portfolio de Roland Cros, le dessinateur Dav Guedin, la boutique de T-Shirt Le Goéland créé par François Gondry (frère de …) bassiste du groupe Ludwig Von 88, dont on apprend que la boutique à fermer en 2017 à cause du voisin nommé Manuel Valls. Dans le sommaire punk, il y a aussi un papier sur les punks à chien, le punk au cinéma, dans la presse rock de l’époque 70, soit Best et Rock & Folk, dans la littérature écrite par des universitaires, à la FAC, une sélection de disques (1) et le poil à gratter avec le skinhead Gildas Lescop. En parallèle au dossier, il y a une vieille interview du Professeur Choron extrait d’un nouveau livre écrit par JC Florentin Et maintenant le professeur Choron nous parte d'amour (Hugo Desinge), Eels qui vient de publier un nouvel album et pour clore la revue, des belles photos en noir et blanc réalisé par Chloé des Lysses. Enfin la couverture dessinée par Freak City est une fois de plus une réussite.

L’édito de Bester commence avec « C’est quoi être punk en 2020 ? ». Il a une réponse : « Etre punk en 2020, c’est peut-être simplement  être encore en vie. » On vous laisse méditer sur cette réponse.

 

(1) Le chroniqueur Gérard Love à tendance à dire que les groupes n'ont pas marché à l'époque. Si c'est vrais dans certains cas, ce n'est pas vrais pour tous. Au sujet de l'album Try Out de Kas Product, je ne suis pas d'accord avec cette phrase "L'archétype du groupe qui a été réévalué sur le tard." Sortie en 1982 sur la major RCA, cet album a eu un bon accueil à sa sortie tant du coté journaliste, que public. Les morceaux Pussy X et Never Come Back ont eu à l'époque leurs petits succès sur les pistes de danse.  Idem au sujet le l'EP Paris de Taxi Girl avec cette phrase, "Quand on parle de Taxi Girl, on cite très souvent leurs premiers enregistrements, mais on oublie la fin de carrière." Faux. Le single Paris passais à la radio, en boite et on pouvais l'acheter dans le Prisunic ou le Mammouth du coin. En 1984, on ne les avait pas oublié.  


https://gonzai.com/produit/gonzai-n36-special-punk-francais/


Chronique du n°35 : https://paskallarsen.blogspot.com/search?q=gonzai

Chronique de la compilation Les Jeunes Gens Modernes Vol.3 : https://paskallarsen.blogspot.com/search?q=les+jeunes+gens+modernes

Interview des Olivensteins : https://paskallarsen.blogspot.com/search?q=les+olivensteins




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