The Steve Miller Band sur le blog de Paskal Larsen ? Et oui, mais attention, il ne s’agit pas du tube FM Abracadabra (1982) ou rock 70 The Joker (1973), qui me passe direct au travers de mes oreilles, mais le morceau Macho City. J’ai découverts ce titre en 2000, sur à la compilation Disco Not Disco (Leftfield Disco Classics from the New York Underground) publié sur le label Strup. Sur cette compil, il y a entre autre les morceaux Cavern de Liquid Liquid, Spasticus Autisticus de Ian Dury & The Seven Seas Players et Walking On Thin Ice de Yoko Ono. Et donc, à la fin de la sélection du DJ britannique Joey Negro (il reprend son vrai nom Dave Lee en 2020, jugeant que son nom d’artiste -mix du producteur electro disco Pal Joey et de l’artiste funk hip-hop J Walter Negro- est déplacé), le fameux Macho City pour une durée de 16 minutes et 26 secondes (sur le CD) ou 18 minutes et 32 secondes sur le vinyle original. Et je peux vous dire, quand on découvre ce morceau fleuve, on a du mal à imaginer qu’il s’agit de The Steve Miller Band, car ici, c’est un pur délire disco space électrique et synthétique qui pulse vers la science-fiction. Macho City est publié en face B de Circle of Love, 11ème album studio du Steve Miller Band, sorti en 1981. Macho City existe aussi en version single de 3 minutes et 20 secondes, mais l’intérêt ne concerne que la version longue. Cette version est une fresque sonore qui ne recule devant rien, et inventera un style rythmique qui sera reprit plus tard par LCD Soundsystem, The Rapture et !!! (chk chk chk).
Compilation "Disco not Disco" (Strup) - 2000
Verso de la pochette du 33 tours vinyle de "Circle of Love" (Mercury) - 1981
Macho City est une pure bombe groove qui se
déroule comme un film avec plusieurs séquences. Ça commence avec la voix rap
blanche de Steve Miller qui installe le décors, avec en arrière-plan, des chœurs, une voix qui scande « Macho
City ». Une rythmique funky se met en place avec une bonne basse, un
synthé hip hop échappé d’une block-party du Bronx, un mix d’étonnant d’une
guitare stylé Last Night a DJ Saved My
Life de Indeep (1982) avec une
guitare solo bien rock, suivi d’une flopée de synthétiseurs qui partent dans l’espace de
Giorgio Moroder (entre le thème Chase de Midnight Express et I feel
love). Nous sommes à 4 minutes, le groove cosmique prend de plus en de
place. A la sixième minute et 15ème seconde, un entend un riff de
gratte qui fera la joie des artistes electro trip-hop. Et toujours cette basse
en arrière-plan qui tient le rythme, des nappes de synthés qui se transforme
en vague. A mis parcourt, on fait une petite pose psyché ambient, pour mieux se
prendre la basse qui prend du volume et les autres instruments qui se mettent rang
de bataille pour ouvrir à la 13ème minute une porte royale à la
guitare du Miller qui... bande comme un
démon de la nuit. Une nuit qui finit sous la pluie. Et nous en sueur, en se
demandant ce qui vient de se passer. On vient tout simplement de se prendre
entre les oreilles 18 minutes de pure folie par le groupe The Steve Miller Band. Si vous achetez le disque vinyle, inutile d’écouter
la face A, (une sorte de rock toc californien à la Hall & Oates) qui contient le morceau Heart Like a Wheel
destiné à être un tube, mais ce sera un pétard presque mouillé (il atteindra
difficilement la 24ème place des charts ricain). Par contre Macho City fera la joie des clubs et par
la suite des diggers à la recherché des pépites musicaux.
Pochette du 45 tours "Macho City" (Mercury) - 1981
Pochette du 45 tours "Heart Like a Wheel" (Mercury) - 1981
Steve Miller, bien monté en 1977
https://www.stevemillerband.com/#/
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