Formé en 2012 sur les cendres de The Souldiers (un album en 2011), My Baby est un trio hollandais qui vient d’Amsterdam. En avant-poste, il y a la chanteuse, bassiste Cato Van Dijick, suivit du guitariste Daniel De Vries et du batteur Joost Van Dijick. Le 22 avril dernier, ils ont publiés leur 5ème album titré Sake Sake Sake. Pour défendre les nouveaux morceaux, ils font quelques dates de concerts à travers l’Europe, avec un seul passage en France, à Paris au Point Éphémère, après une date le 3 décembre 2021 à la 43ème édition des Trans Musicales de Rennes.
Si My Baby est connu dans son pays (et les pays nordiques), deux dates sold-out au Paradiso d’Amsterdam les 31 mars et 1er avril 2022, en France il y a un long chemin à faire pour que viennent les spectateurs. Ainsi c’est devant une centaine de personnes (à part deux/trois spectateurs du cru, où sont les hollandais de Paris ?), que My Baby va faire son show. Car c’est bien de show qu’il s’agit, My Baby a beaucoup d’instruments -5 guitares, 3 basses, une grosse batterie, pleins de pédales d’effets-, un jeux de lumière étudié pour les grandes scènes et un gros son, avec des basses bien en avant qui font vibrer les tympans. Oui, le son frappe fort, car les nouveaux morceaux sont produits par Steve Dub (The Chemical Brothers), ainsi pas étonnant de retrouver le son Big Beat (on avait oublié ce terme créé par Fatboy Slim !) en avant-poste. Mais c’est bien plus compliqué de résumer le son 2022 de My Baby avec le style Big Beat, tant leur musique est hybride. D’un son électro dance qui pulse, on peut chavirer vers un morceau blues, un autre pop FM, un autre psyché aquatique, un autre qui vient de l’orient, du côté des Touaregs, le tout en pleine harmonie de ton et d’ambiance. Le guitariste, qui ressemble à Carlos Santana joue des notes, des sons qui ressemblent à des notes de synthétiseur. C’est marrant de le voir jouer des solos de guitare qui ne sonnent pas comme des solos de guitare. Le batteur frappe comme un forgeron, fier de son métier et du travail bien fait, soit l’art de l’artisan et au centre de la scène et des regards du public, la chanteuse/bassiste Cato, qui possède une voix forte, solide et emportée. A noter qu’elle porte des vêtements customisés, qu’on imagine créé par elle. Dès le premier morceau, le single A Dream i Dream, le public est embarqué pour une belle rencontre qui va durer plus de 90 minutes et transformer la salle du Point Éphémère en club non éphémère. Ibiza, on te fait un doigté bien profond ! Le trio a bien mouillé sa chemise pour le bonheur du public conquis par leur prestation scénique qui envoie du lourd, sans le besoin d’appuyer sur la touche pose. Pour leur prochain passage en France, remettez-vous au Big Beat, c’est très jouissif pour les oreilles et les jambes!
Photos @ Paskal Larsen
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