Ce matin en fouillant dans mes disques 33t vinyles, pour chercher à écouter un disque qui n’a pas été posé depuis longtemps sur ma platine, je trouve la réédition du premier album de Plus Instruments nommé Februari-April ’81 (sortie en 2012 sur Poutre Apparente). J’avais oublié que cet album est vraiment bien. C’est Franck, ex Dragibus (mais pas ex de Laure -ouf-), ex Bimbo Tower, ex Songs Of Praise, mais toujours aux commandes du festival Sonic Protest, qui m’a fait découvrir ce groupe. Grace à lui j’ai pu réaliser en janvier 2013 une interview de Truus de Groot, qui était à l’affiche de Sonic Protest le 15 avril 2012 à Mains d’œuvres et le 23 décembre 2012 au Cirque Electrique dans une soirée de Madame Macario.
L’interview a été publiée dans le fanzine Abus Dangereux face 127 juillet 2013 et sur foutraque.com. C’est le moment de lui redonner une seconde vie en vous la proposant sur mon blog.
Si vous êtes amateur de post-punk,
teinté d’électro groove, le tout avec le son de l’époque, ne cherche plus la
copie et écoutez l’original avec le groupe hollandais Plus Instruments.
Truus de Groot mène, depuis 1978, son groupe à géométrie variable Plus
Instruments. Seule membre fixe au sein de cet atelier d’expérimentations
sonores, Truus de Groot est une femme libre. Parmi les personnalités qui
ont participé à Plus Instruments, il y a eu le guitariste Lee Ranaldo
(Sonic Youth ) sur l’album February – April 1981, (réédité en vinyle par le
label Poutre Apparente). Dans le texte au dos de la pochette du vinyle, Truus
décrit sa musique comme «minimal groove» et «Euro-Beat ». C’est une très belle
description. Truus répond à nos questions.
Vous avez une carrière très atypique. Plus Instruments existe depuis 1978,
s’arrête en 1983 et reprend en 2011. A ce jour plusieurs line-up au sein du
groupe, et seulement quelques disques en 30 ans de carrière. Comment gères-tu
un groupe tel que Plus Instruments ?
Plus Instruments ne s’est pour ainsi dire jamais arrêté, j’ai toujours
créé des musiques pour ce projet. Mais c’est vrai qu’il n’y a pas eu de sorties
entre 1984 et 2010, pour diverses raisons, même s’il y avait des disques en
projet. D’ailleurs, un label Allemand a prévu de sortir en 2013 un album
d’inédits datant de 1982/83. Le détail de mes albums sortis est sur le site à
la page Chronologie (www.plusinstruments.com). Je sais qu’il y a aussi
plusieurs cassettes datant de 1979. Plus Instruments était aussi sur une
compilation (un disque Flexi) du magazine Hollandais « Vinyl » paru en 1981. Je
me suis consacrée à plusieurs projets pendant ce hiatus. On pourrait appeler ça
un « voyage dans la culture de la musique américaine ». Je me suis consacrée à
plusieurs styles et j’ai rencontré des gens formidables. Je me suis cultivée
durant ces années et je pense que ça m’a permis de devenir ce que je suis
aujourd’hui. Ça coule de sens en fait !
Avec à chaque fois une formation
différente, tu es la seule à rester fidèle au projet. Pourquoi autant de
line-up ? Tu peux nous présenter la formation Plus Instruments de 2012 ?
Comment as-tu rencontré Jimmy Virani et Toons Bressers ?
Plus Instruments est un effort collectif qui est en même temps mon
projet personnel. Donc, tout vient de ma propre initiative. Je décide avec qui
je vais jouer, je crois que cela permet de redonner un souffle nouveau à chaque
fois. Je suppose que je fais peut-être ça aussi pour éviter l’ennui.
Je connais Toon Bressers depuis 1978, nous étions ensemble dans Nasmak
en Hollande (avant que je ne déménage aux USA). Il a aussi joué dans Plus
Instruments au début des années 80. Nous pensions que ce serait sympa de
rejouer ensemble. J’ai rencontré Jimmy Virani à travers la culture Tiki.
Mon mari Bosko est un des artistes les plus importants de cette scène,
et Jimmy nous avait contactés pour acquérir certaines pièces. Nous
sommes restés en contact, et nous nous sommes rencontrés à Paris (avec Bosko),
ça a été le déclic. Grâce à l’incroyable technologie digitale, Jimmy et
moi avons commencé à nous échanger des fichiers musicaux. Quand j’ai enregistré
Dance With Me , j’avais la chanson parfaite pour son Theremin et le
rendu fut incroyable !! Quand je suis retournée à Paris en mai dernier, je l’ai
invité sur plusieurs concerts, ce fut le déclic à nouveau. Nous avons une
attitude très similaire dans le fait de garder une certaine fraîcheur,
d’accorder beaucoup d'importance à l'improvisation et de s’éclater sur scène. Je
pense que les répétitions tuent la créativité, et lui aussi le pense.
Le titre de ton dernier album est Dance
With Me. Au concert du Cirque Electrique, tu es venue danser dans le
public. Que représente la danse pour toi ? Pourquoi le choix de ce titre pour
ton album ?
Quand je danse, je m’exprime avec mon corps. C’est génial de bouger, de
ressentir la musique, c’est grisant ! ça fait du bien. J’ai choisi ce titre à
cause de la chanson Dance With Me, je trouvais que c’était la chanson la
plus hilarante, parce que je demande assez brutalement de danser, et bien sûr
la plupart des chansons de l’album sont très dansantes. Je pense que la danse
est un moyen de s’exprimer aussi important que la musique, et quand on combine
les deux, ça peut être magique !
Truus De Groot au Cirque Électrique à Paris le 23 décembre 2012
Peut-on vivre financièrement avec Plus Instruments ?
Ahaha ! Tu plaisantes ? Comme 99,99999% de tous les artistes musiciens, je ne
peux pas vivre qu’avec la musique. Oui, nous sommes tous pauvres, alors achetez
nos CDs/LPs, etc, Non, je ne plaisante pas, aujourd’hui plus que jamais, avec
les téléchargements notamment illégaux, nous autres musiciens sommes dans un
triste état. Je ne sais pas quoi faire face à cette situation, mais ça ne
m’empêchera pas de continuer à faire de la musique et de me produire, c’est
dans mon sang, je dois le faire !
Au fait pourquoi ce nom Plus
Instruments ? A cause, justement, d’une formation qui utilise beaucoup les machines,
les samples ?
J’utilise et j’ai utilisé toutes sortes d’instruments dans P.I. Ce n’est pas
limité aux samples, Synths, etc. J’ai joué de la batterie, basse, guitare, avec
des pots et des casseroles, etc. J’utilise très peu voir pas du tout de samples,
tout ce que tu entends vient de synthés analogiques, de boites à rythmes, des
sons lives, et pour la plupart que j’ai réalisé moi-même. Dans la plupart des
line-up de Plus Instruments, nous jouons avec des bandes, mais que j’ai
faites moi-même. Je pourrais peut-être tout faire en live, mais il faudrait
beaucoup plus de musiciens et il n’y a pas de budget pour cela. J’ai choisi Plus
Instruments car ce sont les gens (Plus Instruments) qui créent le
son. C’est assez commun en fait.
Comment est née ta passion pour les machines/synthés ? Qui sont les
musiciens qui t’ont donné envie d’en jouer ?
Ma plus grande influence et mon mentor a été Michel Waisvisz,
l’inventeur du Crackle Synthetizer. Cet instrument est basé sur le principe du
« Circuit Bending ». Je suis tout de suite tombée amoureuse de ce type
d’instrument noisy qui est imprévisible. Et ton corps créé le son en partie. Il
m’a appris que l’on peut faire ce que l’on veut, il suffit de le faire ! Je ne
suis pas vraiment éduquée en ce qui concerne la théorie musicale, je ne sais
pas lire les notes ou jouer des accords, mais j’ai une bonne oreille, et je
fais ce que je fais. Avec ce type d’instrument, une personne comme moi peut se
développer. Ça permet aussi à quelqu’un qui à un bon sens du rythme de bien
réussir à le maitriser, comme moi quoi ! Inspiré par Michel, j’ai conçu
(sous la direction artistique de Bosko, et construit par le Dr
Moonstien) plusieurs synthétiseurs analogiques et séquenceurs. Ce sont les
instruments avec lesquels je joue.
Dans l’album Februari-April 1981 il
y a un musicien qui est devenu célèbre, il s’agit de Lee Ranaldo. Comment
l’as-tu rencontré, et comment cs’est enregistré ce disque ? Es-tu restée en
contact avec Lee Ranaldo ? Que penses-tu de sa carrière avec Sonic Youth ?
Après des centaines de concerts à travers l’Europe, je cherchais de nouveaux
challenges et, en 1981, j’ai pris l’avion pour New York, et je ne suis plus
jamais revenue vivre aux Pays-Bas. Armée de bandes de percussions
électroniques, mon premier arrêt fut le loft de David Linton. Son
colocataire était Lee Ranaldo. David et moi avons commencé à faire de la
musique, et Lee était curieux et nous a rejoints. C’est comme ça qu’est née une
version de Plus Instruments avec Lee Ranaldo à la guitare et David
Linton à la batterie, pendant que je jouais la basse et je chantais. Avec
ce line up, nous avons parcouru la scène des clubs New Yorkais, sortis un album
February April ‘81 sur le label hollandais Kremlin, et nous avons fait
une tournée européenne. A cette époque, Lee était plus un artiste
peintre visuel, et il jouait dans l’ensemble de Glenn Branca (qui avait
plus de 20 guitaristes dans son orchestre). Après que nous nous soyons séparés,
un peu plus tard dans l’année, il a rejoint Sonic Youth, et pour diverses
raisons, ils sont devenus connus. Oh, je les aime beaucoup, mais ce n’est pas
comme si j’écoutais leurs disques, en fait, je n’en ai aucun. C’est plus comme
revoir de vieux amis. Je suis très contente de leur succès, et bien sûr, nous
sommes restés en contact.
Avec Plus Instruments tu as vécu
l’époque glorieuse punk rock/new wave. Tu peux nous parler de cette époque, tes
souvenirs marquants ? C’était facile de faire cette musique en Hollande ? Les
groupes dont tu étais proche ? A l’époque (78/83) Vous avez joués en live avec
quels autres groupes ?
Je ne suis pas sûre que c’était vraiment une époque glorieuse. Je me souviens
être sur scène et qu’il était coutumier de nous jeter des trucs, et de se faire
cracher dessus. C’était pas génial ! Mais c’est vrai que c’était une époque où
tout le monde était expressif /s’exprimait. Il y avait dans l’air une
créativité incroyable, on avait l’impression que tout le monde pouvait faire de
la musique. C’était assez simple de faire de la musique, mais c’était en même
temps un gros boulot, car les salles n’avaient pas de systèmes audio comme
aujourd’hui, donc il fallait voyager avec tout le matos. C’était pas évident !!
J’étais proche des groupes DAF, The Ex, Schlaflose Nachte, Minny Pops, Rhys
Chatham. Toute la scène allemande, dont Malaria etc. Wire, Joy
Division, je correspondais avec Mayo Thompson de Red Crayola.
J’ai joué avec la plupart d’entre eux. J’étais même proche de Barry Hay,
le chanteur de The Golden Earrings ! Je suis sûre d’en oublier pleins,
mais il y avait de nombreux Jam, et des nuits artistiques de folie!
Avec le recul, quel regard portes-tu sur
tes années punks rock ?
Je n’étais pas vraiment Punk. Mais je traînais avec beaucoup d’entre eux. Même
à cette époque, mes goûts musicaux étaient très variés. J’écoutais Doris
Day, The Sex Pistols et Lotte Lenya ainsi que James Brown
pour n’en citer que quelques-uns. Je m’habillais avec des robes et vestes des
années 50 et 60, comme aujourd’hui en somme. Mais c’était un mouvement que
j’appréciais beaucoup, c’était un vrai mode de vie à l’époque. Tous les squats,
problèmes de police, lutte contre l’etablishement, tout le monde travaillait
ensemble pour créer quelque chose. C’était un environnement super sociable. Les
gens faisaient leurs propres cassettes, disques indés, magazines, films, tout à
une très petite échelle mais en grande diversité. C’était débordant de
créativité « énergétique ». Pas comme aujourd’hui où la plupart des jeunes sont
renfermés sur eux-mêmes et leurs gadgets (Ipad/phone, etc).
Pour une fille, était-ce facile de s’exprimer dans la musique rock (une
musique assez masculine, parfois même machiste), surtout en live où tu étais
aux avants postes ?
Je ne suis pas sûre d’y avoir vraiment réfléchi. Oui, pour moi, c’était facile.
Mais j’avais un caractère de leader. Aujourd’hui encore. J’ai une partie
masculine dans ma personnalité même si je suis à 100% une femme !! Mon attitude
était toujours « Je peux le faire».
Ta carrière me fait penser à celle
de Bettina Koester de groupe allemand Malaria ! Tu l’as connais ?
Oui ! Nos chemins se sont souvent croisés. Elle est très gentille, comme les
autres femmes de cette même scène. Il y a peu, j’ai passé quelques jours
splendides avec Beate Bartel et son mari Thomas Wydler, ils
étaient de passage avec Nick Cave, et je les ai baladés dans San Diego.
Quand on écoute ta musique, on pense à Suicide, à Alan Vega. Dans notre
fantasme on imaginerait bien un duo Truus/Alan Vega, je pense notamment au
titre I Can’t Sing. Tu l’as déjà rencontré ? As-tu déjà pensé à une
collaboration avec lui ? Mais peut-être tu n’aimes pas la musique de Suicide ?
Suicide est de tous les temps un de mes groupes favoris. J’adore ce
qu’ils font et je pense que c’est assez clair qu’ils m’inspirent, surtout sur
mon dernier album Dance With Me. Oui, je les ai rencontrés, Alan Vega
(1938-2016) m’a fait une proposition une fois, mais c’était en 1983 je pense, et j’ai
refusé. Il traînait dans les clubs New Yorkais, je le croisais. J’adorerais
faire quelque chose avec Martin Rev ou Alan Vega, ce sont mes idoles
de toujours.
Truus De Groot au Cirque Électrique à Paris le 23 décembre 2012
Ta musique en 2013, n’a jamais été
aussi moderne. Le son de tes albums conserve une fraîcheur, une âme. Comment
arrive-t-on à rendre une musique minimale à la fois complexe et groove ? Donne
à nos lecteurs en herbe une technique pour réussir un tel mixe.
Merci ! ça fait plaisir de l’entendre, et j’aime ton analogie. Ça vient de mon
âme, j’aime un bon groove. Pour moi, le rythme est très important. Des groupes
comme Chic ou même James Brown sont plutôt minimalistes, et ils
groovent sacrément ! Donc, peu c’est mieux (less is more) d’après moi. Je
m’assoie dans mon studio et je travaille sur les rythmes jusqu’à ce que ça
groove et que je le sens dans mes os, que je veux danser. J’imagine dans ma
tête d’autres personnes dansant dessus aussi, c’est juste un truc que tu
ressens.
D’ailleurs tu arrives à donner une âme à ta musique électronique. C’est ta
sensibilité de femme qui fait que l’on soit amoureux de tes sons robotiques pas
du tout froids ?
Wow, c’est une belle observation. Cette femme n’est pas froide du tout, crois-moi
!! Je pense que ma musique n’est vraiment pas robotique, elle groove. Ouais, la
musique électronique peut avoir une âme. Je « corrompe » cette musique avec du
noise pour lui donner une couche abstraite et en diminuer l’aspect robotique.
Ouais, et ma voix est plutôt chaude j’espère. Peut- être que c’est ce que j’ai
emprunté à l’école Alan Vega. Sa voix était aussi très chaude et
émotionnelle. Mes paroles sont souvent écrites du fond du cœur et je pense que
je les chante avec le cœur.
En live ta musique est encore plus chaude. Tu fais danser les foules,
qu’importe l’âge. En live tu te donnes toute entière, tu communiques. Peux-tu
nous parler de ton rapport avec la scène, le public ?
Merci encore, ça fait plaisir à entendre ! J’adore être sur scène, c’est ce que
je fais de mieux. Et la plupart de mes paroles sont simples, et peuvent
signifier plusieurs choses, donc, c’est un plaisir de les chanter devant un
public. Je les rends souvent répétitives, pour que vous puissiez chanter en
cœur. Pourquoi pas ? Pour faire encore allusion à James Brown, un de mes
favoris : Sex Machine, quelle chanson géniale, mais très répétitive,
c’est facile de rentrer dedans. Et puis, les chansons prennent d’autres sens
quand je les chante devant un public. Je ne vois aucune raison de ne pas me
donner à 100%, il n’y a rien de mieux que de se produire sur scène.
Tu as fait aussi de nombreux disques
en solo. Ton approche de la musique en solo est-elle différente de celui avec
Plus Instruments ?
Oui, solo, c’est solo ! Je joue tout et ce n’est pas un effort collaboratif.
J’ai faits 3 disques d’Exotica entre 1998 et 2008. Comme je me sentais seule
dans mon approche à l’Exotica, je ne savais même pas qui approcher pour une
collaboration. Si j’avais connu alors Jimmy Virani, il aurait été très
sûrement sur ces disques. Et qui sait, cela aurait pu être un line up pour Plus
Instruments à la place. Mais à cette époque j’étais coupée du business de
la musique et je n’étais même pas sûre de vouloir refaire des concerts. C’est
beaucoup de boulot ! Et puis, j’ai aussi fait un disque d’Ambiant qui va avec
mon projet « Salton Sea » que j’ai réalisé avec mon mari Bosko Hrnjak.
C’est quelque chose que j’aimerais poursuivre, il y a beaucoup à faire. Plus
d’infos là-dessus sur ce site www.saltonsink.com Mais pour répondre à ta
question, je ne pense pas qu’il y ait une grande différence. J’essaye toujours
de voir ma musique évoluer grâce aux collaborations. Rien n’est définitif, même
ce que je fais en solo.
Ton orientation musicale en solo est plus world. Tu voyages beaucoup ? Les
voyages, les rencontres t’inspirent-ils ?
Je ne suis pas sûre que ce soit du World. Je pense que les fans de World ne
seraient pas d’accord. Je ne voyage pas beaucoup, pas que je n’en ai pas envie,
mais je n’ai pas le temps. Ça provient juste de mon imagination fantaisiste, de
ma tête. J’imagine des trucs. En ce qui concerne les voyages, j’aime parcourir
en voiture la Californie, conduire à travers le désert, la côte c’est super de
se balader dans le coin.
Quelles musiques écoutes-tu chez toi ?
Par où commencer ? Je passe par des phases. En ce moment, c’est beaucoup de
Jazz, Miles Davis, Thelonious Monk etc, et j’adore les vieux vinyles, de
tous les genres. J’adore Perez Prado, les disques de Moog de Dick
Hyman, beaucoup de disques du label « Command », Burt Bacharach,
Carpenters, de la vieille country, du blues, jazz, soul, funk comme George
Jones, Tammy Wynette, Porter Wagoner, Miles Davis, Howlin’ Wolf, James Brown,
etc. Et puis ABBA, Elvis. J’aime aussi les choses amateurs qui n’ont
jamais marché, ça peut être très perspicace. Je peux écouter pendant des heures
Satie, j’adore la Passion de Maria Callas, la liste est très
longue !! Mais je peux te dire une chose, je ne pourrais te citer ou te
fredonner une chanson de Mariah Carey ou de n’importe quelle autre pop
star. Je n’y connais rien, ça me semble tellement vide.
Si tu as autre chose à rajouter pour nos lecteurs c’est ici !
Mes plus anciens souvenirs remontent à quand, toute petite, j’étais assise
derrière le vélo de ma mère et je chantais des chansons au rythme de son vélo.
C’est ma façon de faire de la musique. C’est à la fois humain, organique, et
mécanique. Love, Peace and Dance !!!!
http://www.plusinstruments.com/
https://www.facebook.com/plusinstruments/
Truus de Groot était l'invitée de l'émission Songs Of Praise le 16 avril 2012 sur Aligre FM 93.1 à l'occasion de son passage au festival Sonic Protest. Entretien, programmation et session dans les studios.
J'ai mis en ligne l'émission qu'on avait fait avec elle lors de son passage pour Sonic Protest :
RépondreSupprimerhttps://www.youtube.com/watch?v=GMDVNdX6l9Q&t=1520s
Merci Cyril pour cette info, j'ai rajouté le lien de l'émission ci-dessus dans l'article. Lecteurs, bonne écoute !
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