Je suis loin d’être un spécialiste et amateur du style
musical nommé acid folk. A part quelques morceaux de Current 93, Death In June,
éventuellement de Dead Can Dance, soit
des groupes qui ont démarré dans les années 80 et le groupe américain Espers, ma culture acid folk est proche
du néant pour pouvoir évoquer des groupes originaux qui ont pris leur pied (dans la boue ?) à la
fin des années 60. Ainsi sans vergogne, je passe directement à l’année 2020
avec la belle découverte (sur les conseils de l’ami Skalpel) du duo anglais de Brighton Rokurokubi. A part leur nom (qui vient d’une créature étrange de la
mythologie japonaise), que je trouve un peu ridicule et chiant à prononcer, Rokurokubi a tous les arguments pour
plaire, même si on n’est pas un adepte de la musique acid folk. Déjà, comment
résister au charme de la chanteuse compositrice Rose Dutton qui possède une voix angélique qui nous donne des ailes.
On aimerait bien se faire réveiller au petit matin par sa présence, elle
installée sur une chaise à côté de la fenêtre ouverte prête à chanter en jouant de la
guitare sèche. Oui sa voix est un voyage sonore, coloré qui mélange à la fois l’éclat
de la lune et du soleil.
Mais Rokurokubi, c’est encore plus qu’une voix et une guitare, c’est aussi la présence du musicien Edmund Lloyd Winder, qui doit partager avec la belle Rose bien plus que la musique, c’est du moins ce que nous montrent les belles photos du duo amoureux sur le facebook et les clips festifs. Au tout début, Rokurokubi était le projet solo de Rose, puis elle rencontre Edmund dans une fête. Comme le contact se passe très bien, ils emménagent dans une belle maison en pierre remplit d’instruments. Ainsi d’une musique folk jouée à la guitare sèche, devient avec la présence d’Edmond beaucoup plus spacieuse et psychédélique, grâce à l’apport d’un sitar, d’une flute, d’une trompette, de percussions, synthés et guitares électrique et sèche. Ensuite, encore des belles rencontres (Daisy, Nina, Lauro, Lewis, Wyndham) pour former un groupe prêt à jouer en concerts et à réaliser ce premier album nommé Saturn In Pisces. A l’intérieur 11 magnifiques pièces d’acid folk teintées de psychédélisme. Les harmonies, arrangements sont d’une élégance sans nom. L’écoute est un bonheur absolu qui nous détache de la réalité, des soucis du quotidien. La musique et la voix de Rokurokubi remplissent tout l’espace qu’il y a autour de nous. Bref un disque indispensable qui mérite plus qu’une édition vinyle à seulement 300 exemplaires. Et dire que je n’ai pas pu venir les voir lors de leur passage à Paris à L’International le 15 février 2020, car j’étais à Beaubourg pour le concert de The Raincoats (par ailleurs également très bien).
Mais Rokurokubi, c’est encore plus qu’une voix et une guitare, c’est aussi la présence du musicien Edmund Lloyd Winder, qui doit partager avec la belle Rose bien plus que la musique, c’est du moins ce que nous montrent les belles photos du duo amoureux sur le facebook et les clips festifs. Au tout début, Rokurokubi était le projet solo de Rose, puis elle rencontre Edmund dans une fête. Comme le contact se passe très bien, ils emménagent dans une belle maison en pierre remplit d’instruments. Ainsi d’une musique folk jouée à la guitare sèche, devient avec la présence d’Edmond beaucoup plus spacieuse et psychédélique, grâce à l’apport d’un sitar, d’une flute, d’une trompette, de percussions, synthés et guitares électrique et sèche. Ensuite, encore des belles rencontres (Daisy, Nina, Lauro, Lewis, Wyndham) pour former un groupe prêt à jouer en concerts et à réaliser ce premier album nommé Saturn In Pisces. A l’intérieur 11 magnifiques pièces d’acid folk teintées de psychédélisme. Les harmonies, arrangements sont d’une élégance sans nom. L’écoute est un bonheur absolu qui nous détache de la réalité, des soucis du quotidien. La musique et la voix de Rokurokubi remplissent tout l’espace qu’il y a autour de nous. Bref un disque indispensable qui mérite plus qu’une édition vinyle à seulement 300 exemplaires. Et dire que je n’ai pas pu venir les voir lors de leur passage à Paris à L’International le 15 février 2020, car j’étais à Beaubourg pour le concert de The Raincoats (par ailleurs également très bien).
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