J’ai découverts le trio mancunien The Orielles, lors de leur concert à Rock en Seine le 24 août 2018. Le groupe
jouait sur la petite scène sponsorisée par une marque de pneu. L’emplacement,
la configuration était top pour être au plus près de ce jeune groupe (on aurait
dit des adolescents) et ainsi apprécier comme dans une petite salle du type Le Point Ephémère la noisy pop indie des
Orielles. Dans le style The Pastels, Saint Etienne, Heavenly,
The Primitives, Belle & Sebastien, NME C86 et The Vaselines, notre cœur n’a fait qu’un tour !
Avec un tel son, pas étonnant qu’ils se
retrouvent sur Heavenly, le label du
groupe Saint Etienne. Si le premier
album Silver Dollar Moment était bien dans le pur jus pop indé 80-90, le 2ème
nous propose une musique des années 60-70, mais toujours « sucrée ».
Dans le titre il y a le mot disco, et justement il y en a, mais attention pas
du disco commercial, mais celui qu’on pouvait entendre dans les clubs de New York,
celui qui a inspiré le groupe Blondie.
C’est surement la présence du nouveau claviériste Alex Strawberry Stephens qui complète le trio soudé (Esme Dee Hand-Halford, Sidonie B. Hand-Halford, Henry Carlyle Wade). Il y a aussi une
touche madchester à la Stone Roses très agréable à écouter. Ainsi comme avec Saint Etienne et The School (de Cardiff), The
Orielles évoluent dans une pop à tiroirs avec des arrangements raffinés et
des belles mélodies qui nous font levez du bon pieds. Bref l’album anti
morosité !
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