mardi 21 juillet 2020

THE GUN CLUB au Coatélan (Plougonven) le 26 novembre 1987

Et hop, c’est le  4ème rendez-vous live retro futur espace-temps, en poussant encore plus dans le passé, avec le concert de Gun Club au Coatélan à Plougonven à coté de Morlaix en Bretagne, Finistère Nord. A cette époque, je n’étais pas encore résident à Paris (sauf avant en 1985, avec une année au service militaire et en compensations quelques bons concerts -Fad Gadget, The Cult, The Chameleons, The Opposition-), j’habitais en Bretagne et la salle du Coatélan était comme un refuge. Le WK c’était boite de nuit avec le top de la new wave, c’est là que j’ai découverts Grauzone et Guerre Froide et en semaine il y avait des concerts. Petit salutation à Eric, Bruno et les potes hardos de Guingamp, Alain, Blacky, Philippe, mes compagnons de route. 
J’ai découverts Gun Club, comme la majorité des personnes avec l’album Fire Of Love et le tube Sex Beat (dans la version vinyle New Rose, et c’est bien plus tard que je découvre la pochette originale américaine, totalement différente de la française), mais c’est le 2ème album Miami sorti en 1982 et sa magnifique pochette qui va me faire tomber sous le charme du Gun Club et évidemment du petit copain de Debbie Harry, le beau Jeffrey Lee Pierce



Ce Miami a tourné jusqu’à l’usure sur ma platine vinyle couleur orange, avec notamment ce Run Through The Jungle, la reprise du Creedence Clerwater Revival, qui m’a pas mal obsédé, tant la voix Voodoo et habitée de Jeffrey Lee Pierce est viral ! 
Quand je les vois en concert pour la première fois en 1987, c’est le nouvel album Mother Juno qui tourne avec facilité sur ma platine. Certes, ce n’est pas leur meilleur disque, mais tout est là, la voix, l’énergie, le blues, et ce son des années 80 qui est malgré tout sympa à l’oreille, et cette pochette à la Passion Fodder. Bref toute une époque !



Bon un fois de plus, pour retrouver des souvenirs du concert, c’est proche du néant. Bon j’y étais, je me baladais dans la salle, du rez-de-chaussée à l’étage pour voir le concert sous divers angles et vibrer sous le charme de ce groupe hors pair, il y avait notamment Kid Kongo et Patricia Morrison (avant son échappée pour les Sisters Of Mercy). Une fois de plus la bière devait couler à flot, la fumée de clope enveloppait l’espace, et même si on avait quelques grammes dans le sang, ça n’empêchait pas de prendre la voiture pour faire les 35 kms pour le retour sans bobos. On était en 1987.
La qualité des photos n’est pas top, c’est plus pour le côté document.







                                                               Photos @ Paskal Larsen

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