Le mois de septembre évoque la rentrée et progressivement l’éloignement de l’été vers l’automne. La musique ténébreuse de David Eugene Edwards tombe pile poil pour accompagnement ce passage du chaud de l’été vers le froid automnale. Le clip en noir et blanc de Lionisis, réalisé par Loic Zimmermann renforce cet aspect. Malgré la longue et belle carrière de David Eugene Edwards, Hyacinth est son premier album solo. A noter qu’en 2018, il avait réalisé l’album Risha avec Alexander Hacke (Einsturzende Neubauten, Hackedepicciotto). En 2013, il a également joué sur l’album American Twilight de Crime & The City Solution, groupe australien proche de l’environnement sonore de David Eugene Edwards. Petite piqure de rappel pour les distraits, David Eugene Edwards fait partie des groupes culte 16 Horsepower et Woven Hand. A noter que le chorégraphe belge Wim Wandekeybus a souvent utilisé les musiques de 16 Horsepower pour accompagner ses spectacles de danse.
Ci-dessous le texte de présentation de l’album extrait du dossier de presse. L’album Hyacinth sera publié sur le label Sargent House, disponible à partir du 29 septembre 2023.
"David Eugene Edwards a toujours été plus grand que nature. Sa musique avec le groupe folk novateur Woven hand, et avant cela la revitalisation obsédante de l'Americana avec 16 Horsepower, a insufflé un sentiment d'urgence et de puissance quasi-apocalyptique à des archétypes musicaux abandonnés depuis longtemps à la fin du XXe siècle.
Sur son tout premier album solo sous son propre nom, Hyacinth, David Eugene Edwards livre un son qui lui est propre, avec une vulnérabilité et une introspection qu'on ne lui connaissait pas auparavant. Dépouillant le rock lourd de son récent travail avec Woven Hand, Hyacinth met l'accent sur la voix de l'homme en gardant une instrumentation sobre. Il y a une beauté sombre et un sentiment d’inquiétude tout au long de ces chansons. L'album aurait pu être considéré comme un léger retour aux sons plus mélodiques de l’album Secret South (2000) de 16 Horsepower et du premier album éponyme de Wovenhand (2002). Mais il y a plus ici : des patterns rythmiques qui rappellent les boucles sur bande du post-punk industriel des années 80 ainsi que les beats irréguliers de la Drill sur 808. On parcourt cet album comme si nous entendions le tic-tac de l'horloge de notre propre mort.
"Hyacinth est apparu à moi comme une vision", explique Edwards. "Un rêve. J'ai cherché dans mon vieux banjo en bois et ma guitare en nylon un chemin caché. Des secrets qu'ils m'avaient cachés pendant toutes ces années et j'ai créé un nouveau mythe autour de moi, composé d'idées ou de concepts philosophiques et spirituels". Après avoir exploité la musique qui sommeillait en lui, il a fait appel au multi-instrumentiste et producteur Ben Chisholm (The Armed, Chelsea Wolfe, Converge) pour l'aider à réaliser l'enregistrement et le mixage de l'album.
"Dans l'ensemble, l'album est un tissage de récits anciens et modernes, de la compréhension de ce monde dans lequel nous vivons. Dans toute sa simplicité et sa complexite, Hyacinth fait référence au mythe grec d'Apollon", poursuit Edwards. "Le mot peut représenter aussi bien une pierre précieuse qu’un pied d'alouette bleue, une fleur aux tons pourpres"."
Photo @ Loic Zimmermann
https://davideugeneedwards.bandcamp.com/album/hyacinth
https://sargenthouse.com/david-eugene-edwards
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