Le mensuel L’Écran Fantastique de pars sa longévité d’existence (la revue a été créé en 1969 par Alain Schlockoff) a accumulé au fil des années (52 ans !) une montagne d’archives, donnant ainsi à cette série Vintage énormément de visuels (affiches, affichettes, photos d’exploitations) pour illustrer les textes érudites de quoi combler le lecteur exigent qui pense tout connaitre sur le sujet. Et non, il y en a toujours à apprendre, d’autant que les articles sont bien compact et pas perturbés par des pages de publicité. Ici il n’y a qu’une page de pub pour la saga Scream disponible sur la chaîne Insomnia.
En octobre 2021, dans le Vintage n°07, il y a eu le volume 1 consacré à L’âge d’or du cinéma fantastique italien. J’en cause ici (https://paskallarsen.blogspot.com/2021/11/lecran-fantastique-vintage-n7-lage-dor.html ). Voici le volume 2 « pour quelques goules de plus » avec prêt de 100 pages bien garni. Au sommaire il y a des articles sur : Zombies et morts-vivants, Péplum & fantastique, Hercule made in Cinecitta, Maciste à l’écran (et non pas au lit pour les plus vicieux et vicieuses), les Vampires du cinéma bis italien, les films de cannibales, le western spaghetti pour quelques lires en plus avec Django, Sartana, Sabata et autres « héros » sombres de l’apocalypse. Les scénaristes Dardano Sacchetti et Ernesto Gastaldi, les réalisateurs Bruno Mattei et Joe Damato ont leurs articles de deux ou trois pages. Enfin, plus de 30 pages de chroniques consacrés aux films emblématiques du cinéma fantastique italien, dont Six femmes pour l’assassin (Mario Bava), Danse Macabre (Antonio Margheriti), Suspiria (Dario Argento), L’Emmurée Vivante, Frayeurs (Lucio Fulci), Le Moulin des supplices (Giorgio Ferroni), pour ne citer que quelques films de la sélection. Pour l’amateur du genre, il est clair que ce sommaire est plutôt classique, mais le plaisir de voir groupé tous ses articles richement illustré est à la fois un plaisir pour la lecture et les yeux.
Le deuxième dossier de ce n°8 vintage est consacré au génie de l’animation en volume, Ray Harryhausen (1920-2013). Ce virtuose de la Dynamation (combinaison de prises de vue réelle avec les miniatures en volume) a fait rêver de nombreux enfants (devenus adultes, dont certains comme Tim Burton sont devenue cinéaste), avec ses dinosaures, monstres antiques de contes de fées, de mondes englouties, de la terre et de la lune en passant par les soucoupes volantes, squelettes armés, animaux géants ou humains lilliputiens. Juste quelque titres de films auquel il a collaboré avec des réalisateurs, jusqu’à leur voler la vedette : Les Monstres du Temps Perdus de Eugène Lourié (1953), Le Septième Voyage de Sinbad de Nathan Juran (1958), Le Voyage de Gulliver de Jack Sher (1959), L’Ile Mystérieuse de Cy Endfied (1961), Jason et les Argonautes de Don Chaffey (1963), Les Premiers Hommes dans la Lune de Nathan Juran (1964), Un Million d’Années avec J.C. (à cette époque il y avait la plantureuse Raquel Welch vêtue d’un bikini en fourrure) de Don Chaffey (1966), La Vallée de Gwangi de Jim O’Connolly (1969), Le Voyage Fantastique de Sinbad de Gondon Hessler (1973) avec ici la plantureuse Caroline Munro, Le Choc des Titans de Desmond Davis (1981) sont quelques-uns des films où le génie de Ray Harryhausen a fait des merveilles visuelles. Dans le dossier, tous les films ont chacun un bel article de quatre pages en moyenne. Le dossier traite évidemment les débuts de Ray Harryhausen, ainsi que du musée qui a été créé en 1986 par la fondation de sa fille Vanessa. Dans une interview de 18 pages, elle raconte cette belle aventure de mémoire. Le dossier s’achève avec un portfolio de répliques des créatures crée par Ray et les livres qui lui sont consacrés. Mais ce dossier de prêt de 100 pages donne déjà beaucoup d’éléments sur cet artiste intemporelle du 7ème art. Bonne lecture !
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