Dans le paysage chanson pop
française, Laure Briard est un électron libre qui fait son chemin comme
bon lui semble. Ne pas trop rester Bleue
est son 4ème album studio, il fait suite au mini LP Eu Voo chanté en Portugais sur des
sonorités bossa brésiliennes. Pour son nouvel album, Laure Briard
revient aux textes écrits en français et en anglais. Sa musique
cinématographique, mélange avec raffinement, pop, variété, easy listening-lounge,
exotica, bossa nova, psyché downtempo, sixties lunaire. Laure Briard
possède une jolie voix pop, où douceur printanière se marie bien avec l’éclat
du soleil qui se reflète sur la mer turquoise. Sur l’album, notre artiste
solaire est accompagnée de musiciens de talent, dont on sent qu’ils ont pris
plaisir à jouer : Julien Gasc (basse, piano, synthétiseur, orgues,
guitares, clarinette, flûte à nez, chœurs, arrangements), Vincent Guyot
(piano, synthétiseurs, basse, guitares, bongos, vibraphone, claps, arrangements),
Raphaël Leger (batterie, bongos, chœurs), Rémi Foucard (violon, chœurs),
Nicolas Benedetti (trombone), Hedi Bensalem (flûtes), Maxime
Chamoux (piano, chœurs), Victor Peynichou (claps) et Guillemette
Foucard aux chœurs. Accompagnée avec tous ses musiciens inspirés, les
compos de Laure Briard ont beaucoup de classe. Digne des grands albums
studio des années 60 et 70, Ne pas trop
rester Bleue est d’une richesse musical, tant dans les harmonies, mélodies,
textes, qui fait plaisir à écouter. Dans le style haut en couleur de ses
compos, on peut sentir des parfums proche d’artistes tels que Stereolab-Laetitia
Sadier, Saint Etienne, Bertrand Burgalat-Tricatel (label qui
a publié en 2012 son premier EP Chante la
France), Anna Karina, Françoise Hardy, Margo Guryan
(le CD 27 demos est chaudement
recommandé), April March, John Barry, Ennio Morricone et
son amie Cléa Vincent. On s’attache très vite à l’album Ne pas trop rester
Bleue, tant l’ambiance générale est chaleureuse, confortable comme un meuble
design vintage, que rien au monde nous séparera. Justement on s’installe dans
notre canapé design, un verre de champagne dans la main, près à écouter le
vinyle sur la chaine Haute-Fidélité hérité des parents. La musique qui sort des
enceintes d’époque remplit l’espace instantanément, tant l’enregistrement est
magnifique, et permet à la voix de Laure Briard et aux instruments de s’élever
vers notre esprit. On ferme les yeux, on se laisse (em)porter, pour le plus
grand plaisir d’écoute en stéréo.
Photo @ Diane Sagnier
https://laurebriard.bandcamp.com/album/ne-pas-trop-rester-bleue
https://www.facebook.com/laurebriardmusic/
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