dimanche 20 décembre 2020

GUIDE DE L’ART BUISSONNIER Artension Hors-série n°29 – Décembre 2020


Pour le bilan carbone, ce n’est pas bon d’utiliser l’avion. Ainsi quoi de mieux que de rester en France découvrir ses régions et plus particulièrement les lieux d’art brut, singulier, naïf et populaire. Pour vous aider à élaborer un parcourt, la revue Artension vient de publier un Guide de l’art buissonnier classé par région. Parmi ses lieux, il y a des environnements, monuments, galeries, centres d’arts, collections, associations et festivals d’expositions et d’animations. Seul petit bémol, qu’il n’y est pas une petite carte/plan en intro de chaque région pour repérer les 252 lieux, adresses incontournables.

En complément il y a un portfolio sur les artistes singuliers, des articles sur l’art brut, des interviews d’artistes, galeristes, collectionneurs. De nombreuses photos illustrent le texte, pour donner envie de prendre son vélo ou sa 2CV à sillonner les routes de France.  

Ce HS n°29 est disponible en kiosque, dans certains lieux d’art et sur commande chez Artension.

Interview de Bruno Montpied, un passionné devenu spécialiste d’environnements paysagers : https://paskallarsen.blogspot.com/search?q=Bruno+Montpied

Article sur Chomo (environnement en Ile de France) ici : https://paskallarsen.blogspot.com/search?q=chomo


https://www.magazine-artension.fr/project/brut-singulier-hors-normes-le-guide-de-lart-buissonnier/

https://www.facebook.com/magazine.artension/





vendredi 18 décembre 2020

REVUS & CORRIGES n° 9 "Musique de film" – Hiver 2020


Le dossier du n° 9 est consacré à la musique de film. Parmi les 102 pages du dossier, il y a des articles et des entretiens avec Philippe Sarde, Howard Shore, Quincy Jones, Gabriel Yared, Eric Demarsan, Carl Davis, Wendy Carlos, Timothy Brock, le spécialiste Stéphane Lerouge, une conversation avec Bertrand Burgalat et Rob au sujet de François de Roubaix, Danny Elfman évoque sa partition pour le film L’Etrange Noel de Monsieur Jack, le journaliste Thierry Jousse, la réalisatrice Pascale Cuenot. Le dossier est passionnant, car les interviews sont rondement bien menées.

Coté magazine, il y a un entretien avec Nathanaël Karmitz boss des cinémas MK2,  les réalisateurs Jean-Pierre et Luc Dardenne, un article sur Claude Chabrol, Dino Risi, Pablo Ferro et de nombreuses chroniques/critiques sur les nouveautés DVD et livres, soit 210 pages bien remplit pour le cinéphile qui désire passer un bon hiver, malgré la fermeture des cinémas.


Chronique du n°8 spécial film de flic ici : https://paskallarsen.blogspot.com/search?q=revus+%26+corrig%C3%A9s

Interview de Stéphane Lerouge ici : https://paskallarsen.blogspot.com/search?q=stephane+lerouge

https://revusetcorriges.com/

https://www.facebook.com/revuscorriges/



jeudi 17 décembre 2020

HOLLY GOLIGHTLY "Truly She Is None Other" (Damaged Goods Records) – 4 août 2003


 

MES DISQUES A EMPORTER SUR UNE ILE DÉSERTE: Chronique n°5

J’ai découverts en 2005  Holly Golightly grâce à l’ami Huy. Un jour que j’étais chez lui pour boire un verre et discuter musique, je remarque dans sa pile de CD, la pochette de Truly She Is None Other. J’ai toujours eu un faible pour les pochettes où l’on voit une fille. Il y avait aussi le CD de l’album Slowly But Surely (2004). Il me fait écouter l’album illico et hop, c’est le coup de cœur. La voix et le style musical qui s’inspire du rock des années 50 avec une légère patine qui vient du punk, entre instantanément dans mon estime. Quelques jours plus tard je trouve le CD à 10 euros chez Parallèles à Paris. A partir de cet album je découvre et je vais suivre la discographie d’Holly Golightly, ainsi que son précédent groupe féminin Thee Headcoatees, et par la suite Thee Headcoats et Billy Childish.

Truly She Is None Other est le 8ème album solo d’Holly Golightly (ses parents lui ont donné ce nom en référence au personnage du roman Breakfast at Tiffany’s de Truman Capote, adapté au cinéma en 1961 par Blake Edwards avec dans le rôle d’Holly l’actrice Audrey Hepburn). En 1999, elle a sorti en duo un album avec Billy Childish et en 2000 un album avec Dan Melchior. Elle commence sa carrière solo, pendant qu’elle fait partie du groupe Thee Headcoates (8 albums de 1991 à 1999), groupe qui était la face féminine du groupe masculin Thee Headcoats. A noter que les deux formations ont composés ensemble le split album The Sound Of The Baskervilles (1995). 


Truly She Is None Other contient 13 morceaux, dont deux reprises des Kinks, Time Will Tell et Tell Me Now So I Know et Black Night de Jessie Mae Robinson. Dans l’édition 2013, qui correspond au 10ème anniversaire de l’album, il y a 2 morceaux en bonus, dont une autre reprise des Kinks, This Strange Effect. Holly Golightly a composé les autres morceaux et produit l’album. On peut dire qu’elle a l’oreille et un gout sensible pour les belles mélodies. Sa voix rayonne à chaque instant, avec un petit air rétro et nostalgique dans l’atmosphère, pour former un bon dosage de blues, de country, de rockab, du garage et de la pop. On se prend à fredonner avec elle ou à danser sur le parquet de bal. Le tracklist est bien agencé entre des morceaux rythmés et d’autres plus pépère balade. Il y a une belle harmonie dans la structure des compos, ainsi aucune lassitude, au contraire, plus on écoute l’album, plus on en devient accros. A noter que Jack White, fan d’Holly a écrit un texte sur la pochette.


De 2004 à 2015, Holly Golightly a mis sa carrière solo en pose. Mais elle a publiée avec son ami Dave Drake, 9 albums sous le nom & The Brokeoffs. Ensemble ils composent une musique folk, blues et roots avec un son rural/country lo-fi. La musique est plus épurée que ses albums solos, pour se rapprocher du son de la musique folk américaine des années 40.

Les disques c’est une chose, le live s’en est une autre. En 2005, je découvre qu’elle a jouée à Paris le 27 avril 2004 au festival Les Femmes s’en Mêlent. Comme je ne l’a connaissait pas, j’ai raté ce concert, et je m’en mords encore les doigts, car depuis cette date elle n’a pas rejoué à Paris. Elle se fait même très rare en France, alors qu’elle a joué à plusieurs reprises en Allemagne. Ses dernières tournées ont privilégiées le territoire américain, pays où elle vit depuis de nombreuses années. Croisons les doigts (sa fait moins mal que de les mordre) en espérant qu’elle reviennent jouer en France, qu’importe la formation qu’elle aura choisie.


https://damagedgoods.co.uk/discography/truly-she-is-none-other-expanded-edition/

http://www.hollygolightly.com/