vendredi 1 octobre 2021

LUIS FRANCESCO ARENA "A Cool Breeze" (A Tant Rêver Du Roi/Believe Digital) – 01 octobre 2021

A Cool Breeze est le 6ème album solo de l’auteur compositeur Pierre-Louis François aka Luis Francesco Arena. Sur cet album Pierre-Louis François (voix, basse VI, guitares) est accompagné de Nicolas Cueille de Seal of Quality (batterie, synthétiseurs, clarinette et visuel de la pochette). La musique pop folk et indé de Luis Francesco Arena est riche en harmonies sonores. Les mélodies sont raffinées et cousus avec délicatesse. La voix de Pierre-Louis est à la fois singulière et proche de celle d’un ami dont on ne retrouve plus le nom. Par moment des intonations de sa voix nous évoque Kurt Cobain, quand il est posé, en version acoustique "Unplugged". Il y a aussi un peu de Peter Gabriel et de Kate Bush pour les effets pop de luxe saupoudré d’une fiche couche de psychédélisme. Entre mélancolie boisée, échappé nocturne, ambiance cotonneuse, instant fragile, les 11 morceaux de l’album laissent beaucoup de place à l’imaginaire, au rêve (du roi ?), au flottement de l’imprévu. Tentez l’expérience !

Photo © Philippe Lafaye

https://www.facebook.com/luisfrancescoarena

https://atantreverduroi.bandcamp.com/album/luis-francesco-arena-a-cool-breeze



mercredi 29 septembre 2021

TRASH TIMES #21 "Spécial Swampology" – 03 septembre 2021


"Nous on n’est pas des techniciens, on fait ce qu’on peut faire en le faisant au mieux. On exprime ce que l’on a dans nos tripes (…)" (Looch Vibrato des Magnetix – page 46)

Le cinéma Bis, d’exploitation et le rock garage sont liés pour l’éternité. Les meilleurs représentants étant le groupe The Cramps (même mort, leurs disques sont bien vivants !) pour la musique et le cinéaste/producteur Roger Corman pour l’image sur grand écran ou en VHS sur une télé écran cathodique. Ainsi il n’est pas étonnant de trouver au sommaire du # 21 (été 2021) du fanzine Trash Times (= depuis 1996 "la revue des profanateurs de sous-culture") le duo garage rock Magnetix et les comics book The Heap (le tas/monticule), Swang Thing (La créature du marais), Man Thing (Homme-chose) exploités sur les écrans de cinéma. Si l’interview des Magnetix réalisé en décembre 2016 lors de La Semaine du Bizarre à Montreuil (93) ne contient que quatre pages, la créature Thing a le privilège d’avoir un dossier sous l’appellation Swampology épais de 34 pages (+ la couv recto/verso) sur les 48 pages du fanzine. Le comics The Heap a été créé en 1942, Swang Thing en 1970 et Man Thing en 1972. Le dossier est surtout consacré aux comics. Les films ont  6 pages avec des chroniques (Strangler Of The Swamp (1946), Death Curse of Tartu (1957)...). Le tout est richement illustré de dessins, photos, couvertures, affiches. Le papier qui couvre le dossier est vert, ce qui donne une patine rétro très sympa. 


Dans les pages qui restent, il y a une interview du groupe Hangman’s Chair, la rubrique chroniques de films d’exploitation et curiosités oubliées avec Doctor Death d’Eddie Saeta (1973), Disco 9000 D’Urville Martin (1977), The Animals de Ron Joy (1970), The Headless Eyes de Kent Bateman (1971), 7 Into Snowy de Antonio Shepherd (1978), Macumba Love de Douglas Fowley (1960) et The Search For Weng Weng d’Andrew Leavold (2007). Et enfin des chroniques de fanzines et livres dont le Horror Porn de Damien Granger. Après la vie en rose, optez pour la vie au vert !



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