mardi 6 juillet 2021

MUSIQUE CHIENNE "Salle d’une Fête" (Cheptel records) – 18 juin 2021


Sarah-Louise Barbett aka Musique Chienne (quel nom !) a commencé en 2015 par poster des morceaux en ligne sur SoundCloud. En 2016 le label Cheptel Records publie en K7 son premier album titré Etre en vie, puis en 2017 l’album La Maison de Billy (en CD, vinyle et K7). Depuis d’autres K7, mixtapes sur divers labels et écoutes en ligne ont suivit jusqu’au petit dernier titré Salle d’une Fête


Malgré qu’elle ait suivi des cours de percussions au conservatoire pendant 9 ans, Sarah-Louise a commencé à composer de la musique sur un synthé MiniNova que son père lui a offert. Ensuite elle y à rajouté des boucles de batterie déjà enregistrées. Bref du bricolage DIY comme on aime, pour composer une musique "club" électro synth wave cheap et acid avec des paroles en français. Son style sonore, ses mélodies, ses textes sont fun et ludiques, à l’image de ses pochettes de disques, qu’elle dessine elle-même, car en plus de la musique, Sarah-Louise aime le dessin et surement les chiens. Quelque part entre Stereo Total, Vive la Fête, Molly Nilsson, Chicks On Speed, Miss Kittin, Mr Oizo, Aphex Twin, DMX Krew et le tube Je veux pas rentrer chez moi seule de Regret, les compos de Musique Chienne portent à faire la fête sans geste barrière mais avec plein de câlins pour tous les gens gentils et mignons.  Sa musique donne le sourire et la force pour commencer une journée aux couleurs pop acidulée. Bref une heureuse « chienne de vie » qui prend du sens grâce à cette artiste du Sud (= Marseille).


Musique Chienne sera en concert le 10 juillet 2021 au Studio DUUU/Folie Observatoire (Parc de la Villette) à Paris dans le cadre du festival (((Interférence_s))) ( https://www.cwb.fr/agenda/interference_s/musique-chienne )

Pochette de l’album "Etre en vie" (Cheptel Records -2016-)

https://musiquechienne.bandcamp.com/

https://www.facebook.com/musiquechienne?ref=hl




lundi 5 juillet 2021

L’art urbain dans la rue des Cascades à Paris 20ème arrondissement


Dans les années 80, 90 et début 2000, le pochoir était très répandu sur les murs des villes. Depuis une dizaine d’années, c’est l’art du collage et l’art des stickers autocollants qui ont pris la relève. Cette méthode est plus rapide pour laisser son expression sur les murs, surtout si la marée chaussée est dans le coin. J’ai découvert le quartier du XXème arrondissement de Paris grâce aux pochoirs de Nemo (le personnage noir) et Jérôme Mesnager (le personnage blanc). Pendant 20 ans, munit de mon appareil photo, j’ai arpenté les rues de Ménilmontant et Belleville à la recherche d’un nouveau pochoir de Nemo et Mesnager, qui travaillaient parfois ensemble. Quand je me retrouvais nez à nez face à un nouveau pochoir, mon cœur avait des palpitations de joie. Je dois bien avoir 4 albums de photos qui recouvrent les années 92-2010. Aujourd’hui ces artistes n’habitent plus le XXème, donc plus de nouveaux pochoirs. Par contre Space Ivaders avec ses petits carrés de céramique est très actif dans tout Paris. Il a beaucoup de fans qui le suivent. Ce n’est pas mon cas.

Comme je l’écris plus haut, aujourd’hui c’est le collage qui est très présent sur les murs. Il y a une multitude de styles graphique. Humour, amour, haine, politique, poésie, les idées n’ont pas de limite. Les figures de la « pop culture » côtoient les figures historiques, des personnes lambda, des gens du quartier. Pour vous en donner une petite idée de l’étendu créatif des artistes urbains, voici quelques photos que j’ai pris dans la rue des Cascades, Paris XXème.