vendredi 10 juillet 2020

THE ORIELLES "Disco Volador" (Heavenly Recordings/[PIAS]) – 10 mars 2020


J’ai découverts le trio mancunien The Orielles, lors de leur concert à Rock en Seine le 24 août 2018. Le groupe jouait sur la petite scène sponsorisée par une marque de pneu. L’emplacement, la configuration était top pour être au plus près de ce jeune groupe (on aurait dit des adolescents) et ainsi apprécier comme dans une petite salle du type Le Point Ephémère la noisy pop indie des Orielles. Dans le style The Pastels, Saint Etienne, Heavenly, The Primitives, Belle & Sebastien, NME C86 et The Vaselines, notre cœur n’a fait qu’un tour !



Avec un tel son, pas étonnant qu’ils se retrouvent sur Heavenly, le label du groupe Saint Etienne. Si le premier album Silver Dollar Moment était bien dans le pur jus pop indé 80-90, le 2ème nous propose une musique des années 60-70, mais toujours « sucrée ». Dans le titre il y a le mot disco, et justement il y en a, mais attention pas du disco commercial, mais celui qu’on pouvait entendre dans les clubs de New York, celui qui a inspiré le groupe Blondie. C’est surement la présence du nouveau claviériste Alex Strawberry Stephens qui complète le trio soudé (Esme Dee Hand-Halford, Sidonie B. Hand-Halford, Henry Carlyle Wade). Il y a aussi une touche madchester à la Stone Roses très agréable à écouter. Ainsi comme avec Saint Etienne et The School (de Cardiff), The Orielles évoluent dans une pop à tiroirs avec des arrangements raffinés et des belles mélodies qui nous font levez du bon pieds. Bref l’album anti morosité !