Le groupe parisien psyché acid folk Anandammide sera en concert à la
MJC Jacques Tati à Orsay (département 91 - 35km de Paris) le samedi 22 avril
2023. Le concert est gratuit, mais il est fortement conseiller de réserver sa
place (lien ci-dessous).
En novembre 2020, Anandammide a publié un magnifique premier album titré Earthly Paradise (1). Entretien avec le leader Michele ici (2).
En attendant, non pas Ana mais le 2ème album, ne ratez pas ce
concert qui permettra d’entendre des nouveaux morceaux et d’entrer en communion
avec la belle musique et voix d’Anandammide.
Dès aujourd’hui, vous pouvez acheter votre billet (exclusivement en ligne
sur le site du musée) pour visiter la maison et le musée de Serge Gainsbourg situé au 5
bis rue de Verneuil dans le quartier de Saint-Germain des Prés à Paris. Depuis
sa mort le 2 mars 1991, le mur extérieur de sa maison, permet aux fans et
artistes d’exprimer graphiquement leur amour, amitié pour ce grand poète, parolier,
chanteur, compositeur du XXème siècle. A partir du 20 septembre 2023, il sera
possible de découvrir ce qui se cache derrière ce mur recouvert de graffitis.
Mais en attendant vous pouvez aller au Centre Pompidou - Beaubourg voir
gratuitement jusqu’au 8 mai 2023, l’expo Le mot exact. C'est au niveau de la bibliothèque.
Comme la maison de Serge
Gainsbourg n’est pas aussi grande que le Château de Versailles
ou la Maison de la Radio, il est fortement conseiller de réserver sa date de
visite dès maintenant.
Ci-dessous le texte de présentation extrait du site internet de la Maison
de Serge Gainsbourg :
"À la fois lieu d’inspiration et de
travail, qui a reçu entre ses murs d’illustres invités et abrité une vie de
famille, le 5 bis rue de Verneuil est un élément à part entière de l’œuvre
de Serge Gainsbourg.
Lieu capital tant dans sa vie personnelle que pour le développement de sa
carrière, le « 5 bis » a été - avec les objets qu’il renferme - conservé intact
par Charlotte Gainsbourg après la disparition de son père il y a plus de
32 ans.
La maison de Serge Gainsbourg
se visite grâce à une bande son originale créée par Soundwalk Collective en
collaboration avec Charlotte Gainsbourg. Composée à partir d’un fonds
d’archives sonores inédit, cette création superpose l’histoire, les archives et
les sons collectés dans l’intimité du lieu.
Par petits groupes, les visiteurs
munis de casques géo-localisés, se déplacent sur les deux étages de la maison.
Une immersion sonore d’une trentaine de minutes pendant laquelle, le public
déambule guidé par la voix de Charlotte Gainsbourg, qui, pas à pas, fait
écho aux souvenirs et anecdotes liés à son père et à la maison de son enfance."
Si vous êtes un fidèle de mon blog, vous savez que j’ai un petit faible
pourDerya Yıldırım & Grup Şimşek. Chaque nouveau disque de cette artiste
allemande (de Hambourg) d’origine turque est un rayon de soleil qui sort de la
chaine Hi-Fi ou du Bluetooth, selon le confort d’écoute choisi, en aléatoire -pour
se faire surprendre-, ou pas -choisir son moment d’écoute est un plaisir à ne
pas laisser à la technologique !-. Ainsi, seulement six mois après l’album Dost
2 (1) Derya Yıldırım est de retour avec un musicien de Grup Şimşek pour
un projet bien personnel. Hey Dostum,
çak !est
un album avec des chansons, berceuses, musiques folkloriques turc pour enfants,
que son père lui jouaitau
Bağlama. En été 2021, Derya s’est retirée
quelques semaines dans le village de ses grands-parents en Anatolie orientale,
pour rechercher des nouvelles chansons, développer des idées pour un album. Sur
la terre de sa famille, elle a commencé à jouer sur un petit clavier, à s’imprégner
de l’ambiance du village, des habitants. On retrouve ce côté lo-fi artisanal,
musique de poche, sur l’enregistrement final de l’album, avec en prime le désir
de conserver l’atmosphère du village où elle a séjourné auprès des siens. De
retour à Hambourg, elle a développé les morceaux avec Graham Mushnik, qui
l’accompagne au sein du Grup Şimşek. Graham Mushnik est
un musicien, compositeur français qui a baigné dès son enfance dans la musique,
car son père Denis Oliveres est
un musicien bien actif dans le milieu du rock garage sixties. Depuis la fin des
années 80, il a joué dans de nombreux groupes : The Slow Slushy Boys,
Cargo Culte, Stompin’s Harvey & The Fast Wreckers, The B-Soul All Stars,
The Sweet Things et sévie dans les labels Larsen Records et B-Soul
Records. C’est peut-être le son garage de son enfance qui a porté Graham Mushnik à choisir l’orgue comme instrument, car l’orgue
Hammond est un incontournable des formations sixties.
Coté instruments pour accompagner Derya surHey Dostum, çak !, Graham, joue évidemment de l’orgue, joue sur des
synthétiseurs, mais aussi avec des vieilles boites à rythmes, des percussions, des
basses, de la flûte et divers sons enregistrés ici et là dans la nature (train,
oiseaux…) pour donner un côté plus authentique aux compos. Quant à Derya, elle est au chant et au Bağlama,
son instrument fétiche qu’elle maitrise à merveille. YakubhanYıldırım, Duygu Agal, Greta Eacott et Antonin
Voyant complète le duo avec leurs instruments de musiques (clarinette,
darbuka, marimba, flûte). Pour donner encore plus de vérité à
ses comptines enfantines, Derya a enregistré les chants de cinq cousins,
cousines âgées de 4 à 12 ans, dans leur chambre à Herne en Allemagne. Elle a
gardé le son de ses enregistrements, sans les retravailler en studio. Les
textes en turc (retranscrites en turc et en anglais dans un livret de 8 pages
illustrées -plus la pochette- par Glenda Torrado), et la musique joviale
sur Hey Dostum, çak ! donne une patine hors du temps aux 12 compos, ludique, pop, folk, électro
cheap. Dans le style pop enfantine de traviole, on pense au groupe parisien Dragibus (1996-2006), sans les jouets pouêt-pouêt et le
copain Barbapoux parti ailleurs se les gratter. Derya Yıldırım et Graham Mushnik ont réussi à reproduire
le son, l’ambiance des vieux disques vinyle pour enfant (la fameuse collection livre
disque chez Philips), qui craque après leurs passages épineux dans le… mange
disque orange (sic). Cet interlude entre deux albums avec le Grup Şimşek est
le bienvenue, tant le résultat musical est une sucrerie qu’on va écouter avec
ou sans les enfants.