samedi 30 octobre 2021

PERSONA n°17// Automne 2021 est disponible, n'attendez pas l’hiver !


« … aboutir à une sorte de fusion entre l’humain, l’animal et le végétal. » (Nova Materia à propos de l’album Xpujil, page 67).

Bienvenue dans Persona numéro 17 !

En ce mois d’octobre 2021, la revue/fanzine Persona n°17 est disponible, avec en couverture le musicien et dessinateur/graphiste Jean-Luc Navette.


Jean-Luc Navette

Le sommaire de Persona permet de rencontrer des artistes d’hier, de maintenant et de demain qui nous dévoilent leur face cachée. Côté musique, il a y des articles/interviews du groupe gothique Sex Gang Children qui n’a pas eu le même succès que leur contemporain de The Cult, Lisa Li-Lung, Raoul Vignal, Matt Low, A Trois Sur La Plage (1), Opac, The Psychotic Monks, Mone, Wolfoni, Alice Gift, le groupe Mome Rath dans la rubrique « flasback », qui revient sur son parcourt dans le Paris des années 80, Blyth (batteur de Gallon Drunk et Big Sexy Noise) qui vient de publier son premier album solo, Arthur Satan, H-Burns, Peter Von Poehl, un hommage émouvant de la part de Laurence Saquier pour Anita Lane qui nous a quitté le 28 avril dernier, Nova Materia et Le Goût Acide des Conservateurs. Côté graphisme, il y a  Jean-Luc Navette, qui, en tant qu’ex tatoueur aime bien l’encre noir, et Orsten Groom qui préfère la peinture en couleur à « vomir des yeux » comme dirait Paquito Bolino du Dernier Cri, soit un compliment de premier ordre du spécialiste du graphiste underground. Coté image à faire soit même, il y a Le Tampographe Sardon qui vend le tampon par thème pour écrire ses coup de colères et autres... Une œuvre picturale de la résidente Persona, Isabelle Dalle. Au sommaire il y a aussi, la photographe Aurélie Raidron (également chanteuse dans le groupe Ooooooooooo), la cinéaste et plasticienne Marie Losier, l’écrivain Jérôme D’Estais. Le tout, dans une mise en page soignée qui permet de mettre en valeur le travail des artistes. Bonne lecture, avec les yeux bien ouvert !


Orsten Groom

N° disponible dans toutes les bonnes boutiques qui sentent le papier ou le disque vinyle et sur le site internet de Persona. Pour seulement 10 euros, vous aurez 72 pages de lecture et le regard affuté.

(1) : Également en interview ici : https://paskallarsen.blogspot.com/2021/06/a-trois-sur-la-plage-je-suis-la-fille.html

https://www.personaedition.com/

https://www.facebook.com/personaeditions/




DEAN WAREHAM "I Have Nothing To say To The Mayor Of L.A." (Double Feature Records) – 15 octobre 2021


En attendant que la tournée « plays On Fire Of Galaxie 500 » reprenne, Dean Wareham (Galaxie 500, Luna) ne lâche pas prise en publiant avec Britta Phillips en février 2021, l’EP avec la reprise Neon Lights de Kraftwerk (1), en août le coffret Quarantine Tapes avec 6 singles et un flexi disc (attention, vu le petit tirage de 280 ex., le prix pique -100 euros mini-)  et là quelques jours avant Halloween son deuxième album solo (le précédent S/T date de 2014), mais sa douce Britta n’est pas loin, elle joue de la basse, des synthés et fait parfois les chœurs.

Enveloppé dans une belle pochette réalisée par l’artiste Chris Lux, l’album avec son titre à rallonge qui indique que Dean n’a pas l’air d’être content, (Je n’ai rien à dire au maire de L.A. en VF) -pour connaitre les états d’âme de Dean en cette année 2021, les textes de ses chansons sont reproduits sur le verso de la pochette-, contient 10 morceaux, dont deux reprises -la spécialité de Dean-, Duchess de Scott Walker et Under Skys de Late Smoke. Une fois de plus, il y a beaucoup de mélancolie dans la voix et la musique de Dean Wareham. Ses nouvelles compos sont posés et très agréable à écouter. Son jeu de guitare au son cristallin est toujours un plaisir pour nos oreilles qui ont besoin de douceur. Pour l’esprit musical on pense aux albums de Lou Reed et J.J. Cale. Le morceau The Corridors Of Powers qui ferme la face A du vinyle est un tube en puissance avec son riff americana qui séduit instantanément. On trouve sur ce titre le son urbain de New York City qu’on aime tant (The Velvet Underground, Television, The Dream Syndicate). Au final, c’est toujours un plaisir d’écouter les nouvelles compos de Dean avec ou sans Britta, quoique qu’avec Britta, sa permet de l’entendre chanter.

(1) : Chronique de l’EP Neon Lights ici : https://paskallarsen.blogspot.com/2021/08/dean-britta-neon-lights-double-feature.html


https://deanwareham.com/product/688204

https://www.facebook.com/DeanWareham