Pour la sortie de son nouvel et 4ème album Ne pas trop rester bleue (Midnight
Special Records), Laure Briard sera
en concert à La Boule Noire, salle située
à côté de La Cigale. En première partie, il y aura Julien Gasc, également présent sur l’album au poste de compositeur,
arrangeur, musicien, chœur. Laure Briard
compose une musique pop solaire, où la bossa nova, la B.O. de film (le clip de Ciel me azur en est une belle
illustration), la chanson, sont en totale harmonie, grâce à sa douce voix,
teinté de mélancolie et sa musique raffinée. Dans l’esprit, on pense à April March. Oui, le 16 mai, il y aura du soleil avec des palmiers à La Boule Noire.
Julie
Gasnier ( ex LALAfactory,ex Superbravo,) nous propose avec Feux
de nuit son premier album solo. En 2022, elle nous avait déjà préparées à
son univers musical, en publiant en format numérique, huit morceaux sous
l’appellation Diptyque de 1 à 4. Le
tout avec des clips en animation réalisées par notre artiste multi casquette… à
plume ou plutôt à Plune, son projet
de 2021 avec Theo Hakola. Car Julie Gasnier, en plus d’être auteure,
compositrice, chanteuse, est également dessinatrice, graphiste (pochettes de
ses disques physiques ou virtuelles, clips) et danseuse. À noter qu’elle a
également posé sa voix sur les albums de Miossec
(Brûle sur Tendre S), Laetitia Sadier (Stereolab), Nina Savary et Katel (ex
Dun Leia, Fiodor Dream Dog, Joy)
qu’on retrouve à la production, mix, instruments sur Feux de nuit, ainsi que le label Fraca !!! (= Fraternité Cannibale) qu’elle a créée avec Emilie March (ex guitariste de Dani) et Robi, qui publie l’album avec le label Le Furieux Music.
Sur les notes de la pochette, Julie Gasnier remercie Katel "pour sa vision, son talent, son engagement et sa disponibilité sans
lesquels ce disque n’aurait pas vu le jour". Katel a eu bien raison d’encouragerJulie Gasnier, car au final notre
artiste a écrit, composé, arrangé 13 morceaux qui donnent une nouvelle
perspective à la chanson française, mais pas que. On y trouve aussi des traces
de rock, de psychédélique 70, de pop lo-fi, de folk, de world, qui prennent en
live encore plus de puissance frontale. Multi-instrumentiste (guitares, basse,
claviers, piano, percussions…), avec au centre, les textes (retranscrits sur la
pochette du disque) entre chanson, poésie, coup de gueule sur Le jour où le jour : "Le jour où la
haine s’éteindra (…), Le jour où l’amour ordonnera". Julie Gasnier ouvre son album avec cette phrase : "Je n’ai plus peur de la mort" (Du Sommet). Mort, mais surtout la danse,
une "Ivresse où tout ce perd" (Ivresse),
on aime se perdre dans son univers fragile et surréaliste. On trouve chez Julie Gasnier, la mélancolie de Françoise Hardy, la chanson de
traviole de Françoiz Breut, une
touche de Jean-Claude Vannier/Morricone sur
Le Cœur s’ouvre. À noter sur l’album,
la présence de la batteuse Tatiana
Mladenovitch (Bertrand Belin, Theo Hakola, Maud Lüberk) et Mio au mellotron (Du Sommet) et voix (Trois).
Avec ce premier album, Julie Gasnier
apporte une nouvelle couleur à la chanson française, avec des textes au style
singulier et … pluriel. Venez par ici, il y a de la lumière…