samedi 19 février 2022

KITTIN & THE HACKER présente "Ostbahnhof", extrait de "The Third Album" qui sera disponible le 25 mars 2022


Il y a quelques jours, je vous disais tout le bien que je pensais du premier album de Miss Kittin & The Hacker, sortie en 2001 (1) et voilà que j’apprends qu’un 3ème album (le 2ème remonte à 2009) va sortir le 25 mars prochain. En route, Kittin & The Hacker a perdu l'abréviation Miss, mais rien perdu côté créatif, la preuve avec le premier extrait Ostbahnhof. Présenté avec un magnifique clip bien indus, dans l’esprit Cabaret Voltaire, Test Dept époque fin 70, début 80 et le rythme entêtant, acid façon Dopplereffeckt, la musique cold, minimal wave et mélancolique du duo est une véritable bénédiction. Dès les premières notes  de musique avec le son de la voix de Kittin, on est instantanément en terrain familier, dans lequel on y est si bien. Cette mise en bouche nous présage un bel album. Vivement le printemps 2022 !

(1): Chronique de First Album ici : https://paskallarsen.blogspot.com/2022/02/miss-kittin-hacker-first-album.html

Photo @ Astrid Staes

https://www.facebook.com/misskittin

https://www.facebook.com/DJTheHacker


vendredi 18 février 2022

PERSONA n°18// Hiver 2022 est disponible, n'attendez pas le printemps !


« J’aurais beau porter des masques et des costumes (…), il y a quelque chose qui ne changera pas, c’est le regard qu’il y a au fond. » (Fishbach page 7)

Bienvenue dans Persona numéro 18 !

En ce mois de février 2022, la revue/fanzine Persona n°18 est disponible, avec en couverture la chanteuse, compositrice Fishbach.

En cette saison d’hiver 2022, une autre revue vient de faire une apparition en kiosque, il s’agit de Best, magazine rock que les moins de 35 ans n’ont pas connu. Pas d’inquiétude de concurrence pour Persona, car le Best  #1 au prix rondelet de 15 euros est juste un fourre-tout imprimé sur du papier buvard (1). Rien à voir avec la ligne éditoriale classieuse de Persona, à l’affut de bonnes découvertes, dans la musique, la photographie, le graphisme et la lecture.

Stéphane Blanquet "The residents" (2019)

Le sommaire de Persona permet de rencontrer des artistes d’hier, maintenant et demain qui nous dévoilent leur face cachée. Côté musique, il a y des articles/interviews de Fishbach, Filip Chretien, Stuffed Foxes, Gaspar Claus, Jean-Louis Murat, Chasseur, The Reed Conservation Society, Julia Shapiro, Pepper White, Don Nino, Malik Djoudi, Les Lignes Droites, Plastic Age, Brieg Guerveno, Julien Bouchard, Orchestre Tout Puissant Marcel Duchamp, Maud Lubeck, Gontard, Aquaserge, Chloé Mons, Blumi, Edward Barrow, l’artiste, écrivain et boss du label Martyrs Of Pop Jean-Emmanuel Deluxe, l’équipe du festival Yearh ! et pour clore la sélection musique, une chronique de l’album culte Virus Meadow (1986) de And Also The Trees qui vient d’être réédité. Côté photographies, il a dans les pages glacées de Persona, une interview d’Anne Marzelière, -qu’on retrouve régulièrement avec plaisir dans le fanzine avec ses photos de presse pour illustrer les articles des numéros-, et Stéphane Charpentier. Ces deux articles photo sont évidemment richement illustrés, tout comme l’interview du graphiste Stéphane Blanquet, qui vient d’achever une longue rétrospective à La Halle Saint Pierre (Paris), qui a duré plus d’un an (les retards à terre n’ont aucune excuse !) à cause des aléas du Covid-19 et ses lieux "non essentiel" comme les musées (sic). Coté lecture, il y a une interview de l’illustrateur Maël Dupuis alias Meto et Axel Verlaine (également guitariste dans le groupe Metro Verlaine) qui viennent de publier la BD Motel et une interview de cinq pages de Hugo Bienvenu qui a plusieurs casquettes : auteur de romans graphiques et réalisateur de clips et de courts métrages. Le numéro ne serait pas complet sans une jolie illustration pleine page d’Isabelle Dalle. Comme vous pouvez le constater, ici pas de sujet vintage sur le VéloSoleX (ref : le #1 Best). Ouf ! on ne sera pas en retard pour la pose photo chez Anne Marzelière ou chez Stéphane Charpentier.

Photo @ Anne Marzelière

N° disponible dans toutes les bonnes boutiques qui sentent le papier ou le disque vinyle et sur le site internet de Persona. Pour seulement 10 euros, vous aurez 72 pages de lecture et le regard affuté.

(1) : Chronique du Best #1 ici : https://paskallarsen.blogspot.com/2022/02/best-1-hiver-2022.html

https://www.personaedition.com/

https://www.facebook.com/personaeditions/






jeudi 17 février 2022

THE GREASE TRAPS "Solid Ground" (Record Kicks) – 05 novembre 2021


The Grease Traps est un groupe américain d’Oakland qui existe depuis 2012. Après la publication en 2013 d’un 45 tours sur le label de soul Colemide Records (Black Pumas), il a fallu attendre novembre 2021 pour la parution du premier album Solid Ground sur le label Italien Record Kicks (Calibro 35). L’attente fut longue, mais le résultat est là, c’est l’essentiel. Pour l’amateur de musique funk, soul au son groove bien old school/vintage 70, échappé d’un film de Blaxploitation, on peut dire que The Grease Traps, ne fait pas semblant, c’est du lourd ! Ici, le son analogique, avec l’acoustique au service de l’hi-fi est au top des réjouissances auditives. C’est bien de se faire un avis sur Bandcamp, Youtube, sur son téléphone portable pendant les transports, mais c’est bien à la maison dans son salon, sur une bonne platine, ou dans un club, une salle de concert, qu’ont écoutent le mieux la musique funky qui pulse de ce combo cuivré, à l’aise dans ses baskets. Solid Ground a été enregistré live entre les studios Transistor Sound de Kelly Finningan à San Francisco et Fifty Filth Studio à Oakland, le tout mixé par les producteurs Sergio Rios et Kevin O’Dea. En plus des huit musiciens (guitare, basse, batterie, orgue, piano électrique, Moog, trombone, tambourin, cabasa) et chanteurs qui composent la section rythmique de The Grease Traps, il y a en renfort une dizaine de musiciens de tous bords  (trompettes, saxophones, violon, harmonica, synthétiseurs -mais pas de flûte-), pour donner aux compos une énergie à faire valser toutes les mauvaises graines racistes. 

L’album contient 11 morceaux, dont 3 reprises en face B du vinyl : Bold Soul Sister, Bold Soul Brother de The Black on White Affair (1970), Get The Groove de The Mighty Hannibal (1968) et Color Blind de Maze featuring Frankie Beverly (1977). Pendant plus de 43 minutes, on va vibrer sur la soul, le funk, avec des chœurs, des cuivres, des synthés 70 à donner des sueurs chaudes et des envies de passer une nuit à deux. On est ici en plein cœur de Harlem, en train de trainer dans les rues, avec peut-être la trouvaille d'un enregistreur 70 posé sur le trottoir (voir la pochette), mais surtout, en espérant de ne pas se faire alpagué par un junky, un mac qui a besoin de monnaie pour acheter un froufrou à sa racoleuse. Qu’importe, on à le sourire, on est de bonne humeur, rien ne peut entraver cette nouvelle journée qui s’annonce bonne. En effet, comment être triste quand on entend la musique de The Grease Traps pulser dans les enceintes de son ghetto-blaster. Avec un tel son, tout ne peut être que positif. Bref, si dans votre collection de disques vinyle, vous avez des albums, maxi ou singles de Curtis Mayfield, The Meters, James Brown, Marvin Gaye, Al Green, Shuggie Ottis, War, Kool and The Gang (du début), il est clair que ce premier album de The Grease Traps ne fera pas tâche, tant la sincérité de ces musiciens à 90% blancs envers la musique noir "is beautiful" est authentique et contagieuse. Solid Ground est à  écouter vite et maintenant sans modération !

http://www.thegreasetraps.com/

https://greasetraps.bandcamp.com/album/solid-ground

https://www.facebook.com/thegreasetraps