jeudi 11 février 2021

SONIC BOOM nous propose un remix du morceau "On a Summer’s Day", qui sera présent sur l’album "Almost Nothing Is Nearly Enough", disponible le 23 avril 2021


En avril 2020, Pete Kember alias Sonic Boom sort son premier album en plus de 20 ans intitulé All Things Being Equal, un disque luxuriant et psychédélique rempli de synthétiseurs entrelacés et de mélodies vocales frétillantes, traitant de l’état de l’humanité et du monde naturel. Un an plus tard, Kember réinterprète son dernier album et crée un album de titres auto-mixés intitulé Almost Nothing Is Almost Enough, inspiré par l’esprit des disques de la fin des années 70, du début des années 80, d’artistes comme Kraftwerk, Giorgio Moroder, Blondie et Eddy Grant. Son nouvel album est hypnotique et morose, s’accrochant au cadre existentiel de l’original, mais expose un royaume de possibilités frais et palpitant. (Texte extrait de l’annonce reçu en mail)

Édité sur Carpark Records, cet album contient cinq remix de l’album All Things Being Equal et trois autres titres inédits remixés. Publication de l’album, le 23 avril 2021.

https://www.facebook.com/2020sonicboom2020/

Chronique de l’album All Things Being Equal (n° 7 de mon TOP 25 de l’année 2020) ici:https://paskallarsen.blogspot.com/search?q=SONIC+BOOM

Ci-dessous un clip animé pour illustrer le morceau On a Summer’s Day avec un éclairage de Lucas Moreria.

"Inspirée par les paroles de Sonic Boom, la vidéo suit un personnage observant le monde à travers sa fenêtre pendant une chaude journée d’été, où il éprouve des sentiments d’anxiété, de perte et d’amour. Pendant cette journée, la photosynthèse de la lumière du soleil le fait entrer, lui et sa plante, dans un voyage trippy de croissance. visuellement, la vidéo a une esthétique qui tente de transmettre l’aspect ludique et enfantin des jouets faits à la main et de l’animation en stop-motion. un triangle amoureux entre un garçon, une fille et une plante" - Lucas Moreria



mercredi 10 février 2021

MAD MOVIES # 346 : 50 ans de VHS – 10 février 2021


 

Le mensuel "n°1 du cinéma de genre", soit Mad Movies nous propose dans son n° de février 2021, 23 pages consacrés à la VHS. Ce support vidéo que les moins de 20 ans n’ont pas connu, et qu’il est trop tard maintenant pour connaitre (fin de fabrication en 2015), car comment passer du Blu-ray HD à la VHS d’un autre temps. Ce dossier nous permet de se replonger dans les souvenirs des vidéo clubs, avec des films qui ne passaient pas à la télé et qui sortaient en VHS. 

La K7 VHS est volumineuse et ne contient que le film en VF (je parle pour la France). On ne choisissait pas la langue, il n’y avait pas de menus interactifs, pas de bonus, sauf parfois des bandes annonces. Il arrivait aussi que la bande magnétique s’embourbe dans le lecteur VHS. Mais qu’importe, dans les années 80 et 90, on étaient content de récupérer le film sortie en salle quelques mois plus tôt, pas encore passé à la TV, les concerts et clips de nos groupes de rock préférés (ah les VHS de Bauhaus, The Stranglers, The Cure, imports chopés lors d’un déplacement à Londres), d’avoir des « presque » intégral des série TV comme Chapeau melon et botte de cuir et Columbo, l’intégral du Prisonnier avec les 3 épisodes inédits, l’intégrale des Thunderbirds sur 32 VHS, vu qu’il ni avait qu’un épisode par K7 soit au total une largeur de 96cm, mais à côté de l’intégral Friends, qui était présenté en une tour, c’est rien du tout. Dans les vides greniers, on voit parfois cette tour de VHS encombrante. Et surtout petite révolution avec la VHS, on était maitre dans le choix du film à regarder à n’importe quel moment de la journée. Et surtout la touche « pause » ou « arrière » qui permet d’intervenir sur le visionnage du film. Enfin, n’oublions pas les K7 VHS vierges qui permettaient d’enregistrer des émissions à la TV et de les revoir sans retenu, comme par exemple Les Enfants du Rock ou L’œil du Cyclone. Sans oublier les films du Cinéma de minuit présenté par Patrick Brion. Et pour la jaquette de la vidéo il y avait la revue Télé K7.


Le dossier du n° contient des interviews de René Château et sa fameuse collection Les films que vous ne verrez jamais à la télévision, mais aussi le distributeur des films de Bruce Lee, de Belmondo, quelques Brigitte Lahaie et des blaxploitations. A noter que cette interview de 6 pages est très intéressante. Au sommaire il y a aussi des interviews de Lloyd Kaufman le boss de Troma, Jake West qui a réalisé en 2010 un documentaire sur la VHS anglaise, Robert Shaye & Sara Risher de la compagnie New Line Cinéma qui ont édités en 1984 le film Les Griffes de la Nuits et le réalisateur Alexandre Aja biberonné aux vidéoclubs. Bref un bon dossier, de plus richement illustré. Dans ce n° il y a aussi un dossier avec les 10 films essentiels de Roger Corman, un article sur l’actrice de La Hammer Barbara Shelley, un sujet insolite sur la Trumpsploitation, une interview de Brian Henson, le fils de Jim Henson le créateur du Muppet Show et Sesame Street.


Pour compléter votre lecture, notons les deux livres en forme de VHS de Nanarland avec ses Mauvais films sympathiques Episode 1 et 2, le livre Rayon X de Claude Gaillard (Cree 75) qui contient les jaquettes françaises de films X en VHS, toujours avec Claude Gaillard, le livre de Génération VHS : Dans l’enfer vert de la Rambosploitation (Huginn & Muninn).


https://www.mad-movies.com/

https://fr-fr.facebook.com/MadMovies/

http://videotopsy.blogspot.com/

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mardi 9 février 2021

DEBBIE HARRY "Face It – L’Autobiographie" (Harper Collins) – 14 octobre 2020


D’entrée, quand on tient entre les mains l’autobiographie de Debbie Harry, la figure centrale du groupe Blondie, on a envie de commencer à la lire, tant la qualité du papier, de la mise en page fait plaisir à feuilleter. D’autant qu’il il a de nombreuses illustrations en couleurs et en noir et blanc, de l’icône, du groupe, des figures de New York et surtout beaucoup de dessins que lui ont fait ses fans de tous âges depuis les débuts de Blondie. Debbie les a tous gardé, elle nous fait découvrir ici une bonne quarantaine de dessins de tous styles. Evidemment, on ne va pas demander à Debbie Harris d’avoir l’écriture d’une écrivaine, déjà cotés textes pour les chansons de Blondie ou en solo, elle a beaucoup de talent, alors si son style sur la longueur d’un livre de 370 pages n’est pas du grand art (ce n’est pas le but), par-contre on prend beaucoup de plaisir à lire sa vie en rock et punk dans le New York des années 70 (le gros du livre) jusqu’aux années 2000. Parfois dans une même page, elle passe du coq à l’âne, un peu comme une discussion entre amis autour d’une table, mais l’essentiel est là, les souvenirs hauts en couleurs de cette femme qui a su s’imposer dans le rock à dominance masculine, du moins dans l’époque des années 70. Elle parle évidemment longuement de son pygmalion/ex- mari/pote Chris Stein, la personne qu’elle connait le mieux. Des anecdotes, des ambiances de rues, des soirées, des rencontres, des hauts, des bas, le succès, des conflits, des producteurs véreux, des galères, l’appart qui brûle, il y en a à chaque page et ce serait dommage de vous les dévoiler, car la surprise cela a du bon. Spolier une histoire, car la vie de Debbie Harry serait un bon scénario de film, ce n’est pas sympa. Je vais juste vous faire lire trois extraits, pour vous donner envie de pénétrer dans l’intimité (mais pas trop) de la star.



"Mon personnage de Blondie était une poupée gonflable, mais avec un côté sombre, provocateur et agressif. Je le jouais, mais j’étais néanmoins très sérieuse." (Page 115)

"J’aime l’idée d’être affichée sur les murs des chambres de mes fans et de les aider à se divertir. On ne peut pas contrôler les fantasmes des gens, ni les illusions qu’ils veulent où qu’ils achètent. On pourrait dire que je vendais une illusion qui me représentait. Mais en tout cas, ce qui fait le mieux vendre, c‘est le sexe." (Page 199)

"Comment écrire sa vie et en faire une histoire qui se tient ? C’est le problème de l’autobiographie ou les mémoires. Que faut-il révéler, que faut-il garder secret, que faut-il embellir, que faut-il minimiser, que faut-il ignorer ? Quelle part d’intimité inclure… ?". (Page 269). Si vous désirez connaitre les réponses à toute ses questions, il ne vous reste plus qu’a dévorer ce beau livre écrit par une des figures majeures du punk rock et une des figures qui a placé New York dans l’imaginaire urbaine.


https://www.blondie.net/

https://fr-fr.facebook.com/groups/debbieharry/

https://www.harpercollins.fr/livre/13443/harpercollins/face-it-l-autobiographie