Amateurs de synthwave, de disco mutant, de funk
électronique, d’ambiance urbaine et nocturne à la John Carpenter, du jazz
lounge, d’ambient synthétique et nostalgique du Palace au moment de sa
splendeur mode et tendance, vous allez êtes servie par la réédition (avec en
prime 8 pages booklet) du 2ème album de Logic System sortie en 1981 en terrain nippon.
Ci-dessous le texte du dossier de presse :
« Le musicien japonais Hideki
Matsutake a eu une énorme influence sur la musique électronique. Commençant
sa carrière comme assistant du maître de la musique l’électronique japonais Isao
Tomita au début des années 70, il travaille ensuite avec Ryuichi
Sakamoto puis le Yellow Magic Orchestra en tant que programmeur et
quatrième membre officieux du groupe. En 1981, il lance le projet Logic
System et enregistre Venus cette année-là à Los Angeles avec Don
Grusin, Nathan East,Roger Powell et Michael Boddicker,
mélangeant avec brio synth-funk, ambient et boogie avec une touche de fusion
jazz prédatant la vaporwave de 30 ans.Pour cet album
plus organique et funky qui a pour thème la déesse grecque Vénus, la
principale innovation tient au fait que Matsutake
passe du Moog III au E-mu Modular System ainsi qu’à d'autres synthétiseurs
comme le Prophet 5, les Roland MC-8 et TR 808 et le Yamaha GS-1, précurseur du
DX7. Du synth ambient de "I Love You" au boogie city pop de "Be
Yourself" et le Daft Punk-ien "Take A Chance", Venus est
un album fascinant qui annonce de nouvelles directions pour la musique électro
en restant étrangement accessible et hypnotique. Un autre élément clé de Venus
sont les illustrations de l'illustrateur culte japonais Pater Sato dont
le style aérographe est devenu très influent au fil des décennies. Wewantsounds est ravi de rééditer cet
album visionnaire pour la première fois en 40 ans en dehors du Japon,
remasterisé à partir des bandes originales. »
Venus est édité par Wewantsounds et distribué par Modulor
Q-Sounds Recording est un label de soul qui loge dans
le 9-3, à Montreuil. A ce jour, ce label nous a fait découvrir des artistes
classieux tels que Lisa Melissa & The Mess, Principles Of Joy, The Vogs,
The Adelians, Little Clara & les Chacals et Sarah Ibrahim, pour
n’en citer que quelques un. De par leur travail méticuleux et soigné (choix des
artistes, visuels – pochettes, clips-) esprit Daptone Records, on avait envie
d’en savoir plus sur les motivations de Q-Sounds Recording. Ludovic Bors
répond à nos questions.
En 2009, vous avez créé votre label. Qu’est-ce qui vous a motivé à le créer
?
C’était mon rêve d’avoir un label de Soul à l’image des grands labels
historiques comme Stax, Motown ou Hi ou des grands labels actuels
comme Daptone. Avec Chris Thomas, un ami qui a fondé Qalomota
(label de Deep House) sur lequel j’ai fait beaucoup de maxis, on s’est dit que
ce serait cool de pouvoir sortir les disques qu’on avait envie d’entendre : des
disques de Soul avec des musiciens et des chanteurs d’ici ! On s’est donc
lancés et on a commencé à sortir des disques enregistrés par nos soins avec des
musiciens qu’on embarquait dans l’aventure. C’est comme ça que le premier 45t
est sorti fin 2009.
Vous pouvez vous présenter, le rôle de chaque personne au sein du label et
votre passé musical avant de vous lancer dans cette belle aventure ?
J’ai fondé le label avec Chris Thomas. Au départ, Q-Sounds Recording
est né comme une subdivision du label Qalomota (d’où le Q). Chris
Thomas est DJ et producteur de House, grand fan de Hip Hop, Disco et Modern
Soul. Moi je suis musicien (clavier et flute), c’est le Hip Hop qui m’a plongé
dans la musique à la fin des années 80. Je suis venu à la Soul grâce aux
samples contenus dans les morceaux de Hip Hop dès le début des années 90.
On a un parcours assez parallèle tous les deux. On vient de banlieue, on a aimé
les mêmes musiques au même moment, on a été très influencé par la scène
musicale New Yorkaise des années 90 qui mêlait Hip Hop, House, Soul, Afrobeat,
Jazz Funk. On a donc fondé Q-Sounds tous les deux en se fixant une ligne
artistique assez radicale : faire de la Soul d’aujourd’hui en France et créer
un « son Q-Sounds » comme il existe un « son Motown » ou un « son Hi ». On est
donc tous les deux fondateurs, patrons et directeurs artistiques du label.
A cela il faut ajouter Christelle Amoussou qui est impliquée dans
l’aventure depuis le début en tant qu’auteure et mélodiste. Après avoir
travaillé avec une première chanteuse (Chynna Blue) qui écrivait ses
paroles et mélodies, on s’est retrouvé démunis face au défi que représente
l’écriture de paroles et mélodies. C’est ce qui fait toute la différence dans
ce genre, savoir être concis tout en inventant des mélodies claires et
singulières. La Soul est une musique pop, qui touche l’âme des gens et les
fédère, les aident à traverser les difficultés de l’existence. C’est une des
grandes différences avec le Funk : la mélodie du chant.
Face à la difficulté de l’exercice, j’ai demandé à Christelle (qui
n’avait jamais écrit) et qui est ma compagne, de voir si elle ne pourrait pas
écrire quelque chose. Malgré le fait qu’elle n’a jamais fait ce genre de choses
auparavant, c’est quelqu’un d’une grande sensibilité qui a toujours beaucoup
aimé la musique et qui me semblait être la seule personne capable de ça dans
notre entourage. L’essai a été plus que concluant puisqu’elle écrit depuis
presque 10 ans la majorité des répertoires du label et est devenue une vraie
partie du « Son Q-Sounds ». Aujourd’hui elle joue également un grand rôle dans
la communication et la promotion du label.
Parlez-nous de la couleur musicale et les motivations du label ? Vos
références, inspirations côté labels qui vous ont guidés pour créer Q-Sounds
Recording ?
On fait de la Soul. Dès fois c’est plus sauvage, des fois c’est plus doux, des
fois c’est un peu funk, des fois ça flirt avec le Hip Hop ou d’autres genres,
mais ça reste toujours de la Soul. La couleur est liée à la ligne artistique
que l’on s’est fixée, et découle de notre attitude et de notre positionnement.
Aujourd’hui, contrairement aux années 60 on ne peut plus se lancer dans ce
genre d’aventure pour réussir économiquement ou pour chercher la notoriété. Si
on se lance dans une telle aventure, c’est donc qu’on a quelque chose à
défendre. On défend cette musique en la faisant vivre. Beaucoup de groupes ne
font que des reprises en France. C’est un truc qui me rend triste, ils font de
la Soul une musique du passé, morte. Comment expliquer au public que cette
musique est toujours vivante dans ces conditions.
Bref, on crée des répertoires originaux, on les défend, c’est assez paradoxal
car j’ai l’impression de me retrouver à la fin des années 80 lorsqu’on
défendait le Hip Hop sans autre attente que de faire partie de cette culture et
d’être un membre de la famille. Cette persévérance face à l’adversité on la
connait depuis notre jeunesse. C’est pour cela que l’on revendique notre
origine banlieusarde car elle donne une saveur à nos disques. On ne lâche pas
l’affaire, on fait face et on suit notre ligne. Un de nos slogans est : «
L’authenticité ne s’achète pas ».
Nos références en termes de labels sont à la fois les grands labels historiques
comme Hi, Motown, Stax, Wand, Curtom etc, et bien sûr Daptone qui
est le modèle pour toute la scène actuelle. Pour ce qui est des producteurs je
dirais : Willie Mitchell, Curtis Mayfield, Smokey Robinson, James Brown,
RZA, Pete Rock, Jovonn, Thomas Brenneck… La liste est sans fin.
Un mot sur
votre slogan « De la sueur et du son » ?
Je crois que c’est clair ! La Soul est une musique qui fait transpirer l’âme et
le corps. Le son est le médium par lequel tu t’élèves, grâce auquel tu te
libère. Pour en arriver là il faut que le groupe transpire aussi. Chacun doit
donner de lui-même sur la scène, c’est un moment de communion de la sueur et du
son. La sueur c’est un peu de toi (comme le sang mais sans cette connotation
tragique).
On sent un côté famille à travers le fonctionnement de Q Sounds. Christelle
écris des textes pour les artistes du label, des musiciens « maisons » jouent
dans divers groupes du label, parlez-nous de cette fusion, communion entres
vous ? Les chanteuses viennent presque nue et vous les habillés ? Vous avez
votre propre studio d’enregistrement ?
On essaie d’avoir du lien entre les gens qui évoluent au sein du label, de
créer une famille. Quand ça prend c’est un plus pour exprimer les émotions qui
parcourent les morceaux. C’est vrai qu’on habille les chanteuses et ce n’est
pas quelque chose de toujours facile, en particulier pour Christelle qui
met beaucoup d’elle-même dans ce qu’elle écrit sur mesure pour chaque groupe.
Elle confie ensuite ses morceaux aux groupes et aux chanteuses.
Pour moi qui compose les musiques c’est plus facile car je joue dans tous les
groupes. Je suis donc toujours là pour le son, l’arrangement etc…. On
enregistre toujours au même endroit depuis quelques albums, au studio La
Forge dans l’Yonne. C’est tenu par Tom VDH (un ami avec qui on a
fait de la House sur Qalomota). Il a beaucoup de très bon matériel
analogique et comprend bien nos aspirations. C’est un vrai plus !
Présentez-nous-en quelques mots les artistes que vous avez publiés, et
comment les avez-vous découverts ?
On a sorti plus de 35 disques, ce qui représente plus d’une vingtaine
d’artistes. Les découvertes se sont souvent faites par rencontres, au hasard de
connaissances communes. Little Clara et Florence de The
Adelians étaient des élèves de mon collège dont j’ai découvert le talent
dans le cadre d’un atelier musique par exemple, Lisa Mélissa est ma
belle-fille, c’est comme ça que je l’ai entendue chanter dans sa chambre ! Sarah
Ibrahim nous a été présentée par une amie commune. Bref, il y aurait de
quoi raconter beaucoup d’histoires !
Il y a quelques autres disques qui sont des collaborations extérieures avec des
gens rencontrés au cours de concerts, de tournées comme les Dustaphonics
ou Pan. On essaie de rester ouvert et de sortir ce qui nous plait quand
on en a les moyens.
Arrivez-vous à tenir en équilibre le budget du label ? Qu’elles sont vos
meilleures ventes ?
L’argent est le nerf de la guerre ! On ne gagne pas d’argent avec le label et
bien souvent on en perd un peu. Je ne compte pas les fois où Chris Thomas
ou moi avons dû mettre la main à la poche, mais comme je le disais on a quelque
chose à défendre et le résultat de ce qu’on fait nous rend fier alors si ça
nous coute un peu parfois, ce n’est pas en vain ! On essaie malgré tout
d’arriver à faire qu’un disque se rembourse. On fait beaucoup de choses nous
même pour ne pas dépenser inutilement : visuels, flyers, clips, booking, promo.
On applique à la Soul notre culture de débrouille apprise dans le Hip Hop, une
sorte de version Soul du DIY punk.
Chaque musicien du label est au fait de cela et accepte de participer à
l’aventure sans en attendre une source de revenus. La récompense est très
souvent purement artistique, c’est la fierté de pouvoir ranger son album entre
un disque des Impressions et un album d’Ann Peebles. On aimerait quand
même bien trouver plus de relais auprès des tourneurs et des médias en France
pour offrir à nos musiciens de vrais cachets, plus de reconnaissance et un peu
de largesses financières au label, mais cela ne dépend pas de nous uniquement
malheureusement. Nos meilleures ventes pour l’instant sont The Adelians
et les disques de Lisa Mélissa & the Mess qui commencent à se vendre
de mieux en mieux.
J’aime beaucoup les visuelles de vos pochettes et la qualité de pressage de
vos disques vinyles. Vous pouvez nous parler de cet aspect du travail ?
Je m’occupe d’une bonne partie des visuels des pochettes. Quelques-unes ont été
réalisées par Jennie du label Specific à Metz. C’est quelque
chose d’important pour moi, les pochettes de disques sont primordiales dans
l’histoire de la Soul et du Rock en général. L’imaginaire d’un label ne se
construit pas que dans le son, surtout pour un amateur de vinyle comme moi. La
pochette c’est ce que tu regardes pendant de longues minutes quand ton disque
est sur la platine. C’est comme ça que j’ai appris des milliers de noms de
musiciens, producteurs, des noms de labels, des dates etc…
En ce qui concerne le pressage, on est attentif à cet aspect des choses. On
est, Chris Thomas et moi de gros collectionneurs de vinyles depuis notre
adolescence. On sait à quel point pour un DJ ou un amateur de disques il est
important que ça sonne quand tu poses ta cellule sur un disque. On essaie donc
de faire en sorte que les choses soient bien faites. On fait un mastering dédié
au vinyle et on s’adresse à des usines qui pressent bien et qui ont une bonne
qualité de pochettes. On a une grosse expérience dans se domaine et on la met à
profit.
Le fait d’être installé dans le 9-3 et en sous-titre du label il y a « Soul
de Seine-Saint-Denis ». Ce département pour la musique afro (en particulier)
est un élément important pour vous ?
Le 93 est le département où j’ai grandi, où j’habite et où je travaille. Chris
vient de Sarcelles, mais c’est un peu comme le 93 haha (j’entends déjà les
Sarcellois protester !! ). Pour nous c’est important car la banlieue n’a pas
que des aspects négatifs. Grandir dans ce genre de quartiers nous a donné des
valeurs. On n’a qu’une parole et on est persévérant. On serre les coudes quand
il le faut, on ne se laisse pas embrouiller par les lumières du « Show Biz »,
bref on trace notre route avec force et respect en affrontant les difficultés.
Le 93 et plus particulièrement le nord de la banlieue parisienne est aussi le
berceau du Hip Hop français. C’est une région très créative. Avant le Hip Hop,
c’est dans nos quartiers que l’on écoutait « de la Funk » ou du Rockab et du
R’nB pour les plus anciens, tout cela mélangé aux musiques caribéennes ou
africaines. On contribue à montrer que le 93 et la banlieue en général n’est
pas que ce que l’on veut bien en donner à voir à la télé. « Soul de Seine Sant
Denis » c’est un terroir, une garantie pour l’auditeur que nos valeurs seront
dans la musique qu’il écoute. Je repense souvent à un T-Shirt que Guru
de Gangstaar portait sur lequel était inscrit « Brooklyn built character
». C’est exactement ça, remplace Brooklyn par 93 !
En tant que fan de soul, quels sont vos disques de chevet et vos meilleurs
moments de concerts ?
Impossible de répondre à ça, faudrait que je cite 1000 disques. En ce moment je
réécoute en boucle du Ann Peebles, j’adore l’album de Ben Pirani
(sorti récemment sur Colemine), Curtis Mayfield sera toujours
dans mon cœur et James Brown est une sorte de Dieu, mais je pourrais
parler de Syl Johnson, James Bynum, The 4 Tops, the Detroit Emeralds, Jo Ann
Garrett, Mary J. Blidge. Christelle aime beaucoup Des’ree, Budos band, Menahan Street Band, Curtis Harding. En ce qui
concerne les concerts on a un souvenir commun avec Christelle et Chris
qui est un concert de Budos Band à la Maroquinerie à Paris, il y a 3 ou
4 ans en plein mois de Juillet. C’était dingue, flippant, euphorisant et
tellement électrique. Sinon bien sûr il y a la première fois que j’ai vu Sharon
Jones au début des années 2000, Mary J Blidge en première partie de Blackstreet
au début des 90s, KRS ONE à l’Elysée Montmartre, Public Enemy au
Globo, bref, on pourrait évoquer des souvenirs et des noms sans fin.
On connait mal la scène Soul en France. Vous pouvez nous donner sa
température actuelle ?
On est les seuls à essayer de développer une scène Soul en France. Il y a très
peu de groupes et la majorité d’entre eux sont passés par chez nous. Il y a
bien les Buttshakers du coté de Lyon (Mr Day aussi voici quelques
années) qui tracent leur route et quelques groupes un peu éparpillés mais peu
visibles malheureusement. On essaie de nous servir quelques artistes Soul en
major mais c’est toujours un peu gentillet. Ils sont à la Soul ce que Vanilla
Ice était au Hip Hop. On ne sait pas en France faire du cross over comme
les Anglos Saxons. Les artistes estampillés Soul en major ne jouent pas leur
rôle de tête de pont, de porte d’entrée pour le grand public, c’est à croire
qu’ils font de la Soul comme ils feraient autre chose. Beaucoup de groupes ne
font que des reprises, je suis peut- être radical, mais ça ne sert à rien. Bref
c’est dommage qu’il n’y ait pas plus de groupes qui développent un répertoire
original, ça aiderait à développer cette scène. Plus on est, mieux c’est.
Sinon, ce que l’on entend par Soul en France est plutôt orienté Nu-Soul. Mais
c’est en fait une version très « lounge » de cette musique malgré la présence
de bons chanteurs et chanteuses. En live ça ne bouge pas vraiment, y’a pas trop
de sueur et de son ! Beaucoup de gens confondent la Soul et le Jazz, ça ne rend
pas service à la musique qu’on défend.
A Paris, le lieu cool pour ce genre de musique est le New Morning. Des
groupes du label y ont déjà joué ?
Il n’y a pas à Paris de lieu dédié à la Soul telle qu’on la pratique
malheureusement. Il arrive que des artistes Soul passent au New Morning (des
groupes du label y ont déjà joué), mais c’est une salle plutôt Jazz et World
qui de plus et très souvent louée par des tourneurs et qui donc n’a pas de «
programmation » propre.
Paris n’est pas une ville très Soul, on aimerait avoir un lieu identifié où des
groupes de cette scène pourraient jouer régulièrement mais ce n’est pas le cas.
C’est toujours du coup par coup malheureusement. Il n’est d’ailleurs pas rare
que des artistes internationaux de cette scène ne jouent pas à Paris faute de
lieu estampillé, n’étant pas assez connus pour remplir une maroquinerie par
exemple.
Les projets de sorties dans les mois à venir ?
Dernièrement on a publié le premier album d’un groupe anglais The King Dukes
en collaboration avec leur label en Angleterre. C’est early Soul, Rhythm’n
Blues anglais et c’est cool ! On va également sortir le premier album de Laura
Llorens & the Shadows of Love. C’est le tout dernier projet du label,
emmené par une chanteuse américaine installée en France. C’est Soul classique,
un peu Country sur les bords ! On va également sortir début 2020 le deuxième
album de Lisa Mélissa & the Mess qui va frapper fort ! Bref tout ça
c’est sans compter les 45 tours. Et on va sorti en fin d’année un produit
spécial pour fêter les 10ans du label. Faudra rester connecter pour ne pas
rater ça.
S’il y un message à faire passer à nos lecteurs c’est ici !
Achetez les disques des labels indépendants. C’est le seul moyen pour ne pas
qu’ils meurent ! Allez voir les groupes en concert, même si c’est la semaine et
que vous êtes un peu fatigués et si y’a pas de groupe de Soul près de chez
vous, FAITES EN UN !!! (et non pas un groupe de reprises svp !). Et merci lecteur.
Si tu es arrivé jusque-là c’est que tu as eu la patience de tout lire.
L’interview (en version courte) a été publiée dans le fanzine Abus Dangereux face 152 novembre/décembre 2019.