L’acteur Jean-Louis Trintignant est mort le 17 juin à l’âge respectable de 91 ans. Hasard du calendrier, aujourd’hui, 18 juin, à l’occasion de la 2ème journée du Disquaire Day, le label Wewantsounds a publié la B.O. du film Sans Mobile Apparent, avec la magnifique musique d’Ennio Morricone. Dans ce film réalisé en 1971 par Philippe Labro, Jean-Louis Trintignant avait le rôle de l’inspecteur Carella, "en charge d’une enquête sur deux meurtres semblables commis la même journée. Deux autres surviennent le lendemain. Une course contre la montre s'engage pour trouver le lien entre ces quatre meurtres sans mobile apparent". Jean-Louis Trintignant menant une enquête policière avec en fond sonore, la musique bien prenante d’Ennio Morricone, c’est juste les années 70 comme on aime savourer, tant au cinéma que du point de vue musical.
Quand on pense que le premier film avec Jean-Louis Trintignant date de 1956, avec Si tous les gars du monde de Christian-Jaque, sans oublier la même année le sulfureux (pour l’époque) Et Dieu… créa la femme de Roger Vadim avec Brigitte Bardot à ces côté et le dernier date de 2019, avec Les plus belles années d’une vie réalisé par Claude Lelouch, soit entre ces deux titres, 120 films, sans oublier, le théâtre, la télévision, les doublages, et l’utilisation de sa voix unique, car reconnaissable instantanément, il est clair que Jean-Louis Trintignant a eu une vie artistique bien remplis. Pendant plus de 60 ans il a œuvré pour le cinéma. Parmi la pléthore d’excellents films, on va juste noter quelques titres à avoir vu et revue au moins une fois dans sa vie avant de mourir : Et Dieu… créa la femme de Roger Vadim (1956), Le Fanfaron de Dino Risi (1962), Compartiment tueurs de Costa-Gavras (1965), La mort a pondu un œuf de Giulio Questi (1968), Les Biches de Claude Chabrol (1968), Le Grand silence de Sergio Corbuci (1968), Z de Costa-Gavras (1969), Si douces, si perverses d’Umberto Lenzi (1969), Le Conformiste de Bernardo Bertolucci (1970), Le Voyou de Claude Lelouch (1970), Sans mobile apparent de Philippe Labro (1971), L’attentat d’Yves Boisset (1972), Un Homme est mort de Jacques Deray (1972), L’Ordinateur des pompes funèbres de Gérard Pirès (1976), Le Maitre-nageur de… Jean-Louis Trintignant (1979), Malevil de Christian de Chalonge (1981). On stop ici, tant il y d’excellents films avec Jean-Louis Trintignant acteur.
On le sait, on est de passage sur terre, certains partent à 27 ans, d’autres arrivent à atteindre 91 ans. Le repos, quand à lui est éternel, tout comme les films avec Jean-Louis Trintignant.
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