mardi 12 janvier 2021

JANE WEAVER: "Heartlow" est le premier extrait de l’album "Flock" qui sortira le 5 mars 2021 sur Fire Records


Pour mettre en image le morceau Heartlow, Jane Weaver à fait appel à Douglas Hart, ex bassiste du groupe Jesus & Mary Chain sur l’album culte Psychocandy (1985).

Ce nouveau morceau est particulièrement dreampop. Il aurait pu figurer sur le label 4AD du temps de sa splendeur entre 1985 et 1995. Cette couleur pop sera-t-elle dominante sur son futur album ?

Dans la newsletter de Fire Records, voici ce que dit Jane Weaver au sujet de Flock : « Heartlow est ma tentative d’un défilé tragi-pop édifiant pour les procès des temps modernes, déguisés en hommage à une génération perdue de disques de groupe de fille inadaptée. Écrit en hibernation dans une ville côtière française hors saison, entourée d’anciens cercles de pierre et de forêts arthuriennes. »

Et ce commentaire plus politique : « La révolution se produit accidentellement parce que tant de gens visualisent les mêmes idéaux et quelque chose de surnaturel se produit. Tout le monde est épuisé avec les médias sociaux, l’inégalité et la masculinité toxique des dirigeants mondiaux contribuant à une planète mourante. »

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dimanche 10 janvier 2021

PALBERTA "Palberta5000" (Wharf Cat Records/Modulor) – 22 janvier 2021


Avant de recevoir ce disque en promo avec Modulor (merci Sébastien), je n’avais jamais entendu parler de ce groupe new yorkais. Pourtant Palberta existe depuis 2013, Palberta5000 est leur 8ème album et leur musique est un style que j’aime particulièrement dans le rock indé, soit le son noise, no wave et after punk avec une touche arty. Et pour couronner le tout, c’est un groupe féminin et là je n’ai aucune excuse, car j’ai un petit faible pour les groupes de filles, encore plus quand c’est un trio, qui est je trouve la meilleur formule humaine pour jouer un rock efficace et bien ciselé. Avec Ani Ivry-Block, Lily Konigsberg et Nina Ryser (toutes les trois se relais aux instruments guitare/basse/batterie), Palberta compose une musique noise et lo-fi sèche, tendu et urbaine. Quelque part entre The Fall, Sonic Youth, The Raincoats, The Ex, UT, Liliput, ESG, les compos de Palberta transpirent, swinguent, affolent, tout en faisant quelques écarts expérimental, mais sans oublier les mélodies et le riff/rythme qui parle instantanément au corps. On sent le trio soudé et en totale communion, elles peuvent composer un morceau complexe, puit un autre plus basique et rentre dedans et finir avec un titre pop. Avec elles, c’est la partouse sonique, qu’elles arrivent à nous faire communiquer de pars leur énergie virale, qu’on est content de recevoir en pleine face. De plus les morceaux sont courts, 16 titres en 37 minutes, ça qui donne une urgence. Pour moi, c’est une belle découverte, que je suis impatient de voir en concert dans une petite salle. Mais pour ça il faut que le méchant Covid quitte notre sol terrestre pour visiter d’autres planètes qui ne connaissent pas la musique et les joies des concerts rock sans gestes barrières.

  

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