samedi 23 janvier 2021

FOXY BRONX: Blaxploitation in UK - The Quad Experience


 

Il y a 14 ans, Foxy Bronx a créé sa chaine sur YouTube consacré aux films de Blaxploitation. Sa nouvelle vidéo est dédiée aux affiches Anglais des films de blaxploitation. Attention ça éblouie les yeux, tellement les affiches sont belles, ainsi que la présentatrice de charme.

 


https://www.youtube.com/channel/UCqwnOfP-299gpfnaGbMvtsg


 

Je profite de cette news pour sortir de mes archives, ma chronique au sujet du fanzine Foxy Bronx’s Soul Street n°1 sorti en novembre 2016. Dans cette chronique je vous présente Foxy Bronx.

Foxy Bronx’s Soul Street est un fanzine luxueux qui parle cinéma afro d’exploitation (ou bis) et des musiques soul et groovy issus des années 70’s. Le lien entre le cinéma et la musique est la couleur « black » qui est ici very « beautiful ». Derrière ce fanzine (à l’allure d’un magazine), il y a le mister Foxy Bronx, spécialiste du cinéma black en général (du muet au dessin animé) et de la blaxploitation en particulier. Depuis 25 ans il écrit sur le sujet. Il a publié plusieurs numéros de son fanzine Foxy Bronx "100% soul movies" (format A5 artisanal) où tous les ténors du genre ont été traités. Des films avec Shaft, Superfly, Cotton Comes To Harlem, des acteurs masculins (Sidney Poitier, Jim Brown, Judy Ray Moore, Jim Kelly…), des actrices (Pam Grier, Tamara Dobson…), des metteurs en scène (Melvin Van Peebles) et bien sûr Isaac Hayes, mais la liste est longue pour tous les citer. Foxy Bronx a aussi présenté des films dans des soirées cinéclub et dans des bonus DVD, notamment chez l’éditeur Le Chat qui Fume et sur Internet il est aussi très présent, liens plus bas.

Au sommaire de ce numéro « nouvelle formule », les classiques du genre ont été mis de côté pour se pencher sur des films plus obscurs, qui dépassent le cadre de la blaxploitation. On trouve des articles sur des films déviants, pas politiquement correct avec Poor Pretty Eddie (qui est sorti en DVD chez Le Chat qui Fume) de Richard Robinson, Dressé Pour Tuer de Samuel Fuller, un film assez trash qui parle d’un chien blanc dressé pour tuer les noirs (sic), The Limit de Yaphet Kotto, The Bus Is Coming de Wendell James Franklin, avec une image forte que je vous laisse découvrir page 52. Mais aussi un dossier sur le réalisateur Chuck McNeil qui était inconnu des spécialistes du genre, un dossier sur le cinéma afro sur le ring et un autre sur les noirs dans le cinéma fantastique du muet jusqu'aux années 40, des chroniques de disques (hors actualité) et plein d’autres surprises.

Les textes sont très bien écrits et les sujets sont longuement développés car ils sont écrits par des fans pointilleux et érudits. Le pompon pour le lecteur exigent, c’est la part belle aux photos et affiches (inédites) qui sont mises en valeur. La mise en page (couleurs et noir et blanc) et le papier sont luxueux. On prend un plaisir à tourner les pages et nos yeux pétillent devant les belles créatures noires et les hommes, les vrais !
Bref vous l’avez compris, ce fanzine doit être dans votre bibliothèque. Et n’attendez pas qu’il soit épuisé.

Foxy Bronx’s Soul Street, numéro 1
72 pages (format A4) de bonheur pour seulement 8 euros

Il reste quelques numéros, vous pouvez l’acheter ici: http://soulstreet.wifeo.com/


https://www.facebook.com/foxybronxfanzine/

http://soulcinema.free.fr/

https://www.instagram.com/soulcinema.fr/



"LISTEN TO ME – UN PORTRAIT DE BUDDY HOLLY" par Alain Feydri, le financement participatif est ouvert.


 

LE LIVRE
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur Buddy Holly... et même plus. Alain Feydri a réalisé un travail de fourmi rockabilly pour nous proposer la biographie ultra-complète du prodige du rock, parti beaucoup trop tôt (Buddy Holly est mort à 22 ans dans le crash de l’avion qui accueillait également Ritchie Valens, l’interprète de « La Bamba »).

Comment ce jeune homme, élevé dans le fin fond du Texas, issu d’une famille ultra-croyante, a pu écrire et interpréter les bluettes immortelles que sont « Peggy Sue » ou « That’ll Be The Day », sans qu’il n’y ait un impact fort sur sa propre personnalité, sa dualité ?

L’influence de Buddy Holly, sur les Beatles, Dylan, entre autres n’est plus à quantifier (Le choix du nom des Beatles est un hommage au premier groupe de Buddy Holly : The Crickets). En à peine 3 années, Buddy Holly a marqué à l’encre indélébile l’industrie musicale.
Avec une préface de Louis-Stéphane Ulysse

LES AUTEURS
Alain Feydri est journaliste dans la presse rock. Activiste à l’indépendance légendaire pour la presse underground (Nineteen, Abus dangereux, Dig It!, etc.) ou officielle (Rocks, Rock Sound, Rolling Stone), fan de rock anglais depuis l’adolescence (les Kinks et les Who en particulier). Il a publié des bios formidables des Cramps, des Flamin’ Groovies et sur les Kinks.

Louis-Stéphane Ulysse est écrivain et scénariste. Il a publié plus d’une dizaine de romans dont La Fondation Popa, Harold ou Médium les jours de pluie.

Si vous désirez aider au financement de ce livre pour qu’il voit le jour, cliquer sur le lien ci-dessous:

https://fr.ulule.com/la-biographie-de-buddy-holly/



CAPTAIN RICO & THE GHOST BAND "The Forgotten Memory Of The Beaches" (Spider Music) – 22 janvier 2021


 

Captain Rico & The Ghost Band est un trio toulousain qui compose de la musique surf, dans la pure tradition des groupes du début des années 60 comme The Shadows, The Ventures, The Trashmen, Joe Meek et  Dick Dale and The Del Tones. The Forgotten Memory Of The Beaches est leur premier album, avec à l’intérieur 12 instrumentaux qui donnent des fourmis aux jambes.

Exclusivement instrumentale (guitare/basse/batterie), ici (à l'inverse de leurs voisins de The DeNiro's) pas de voix qui clament des "lalalala", des "wizzz", des "splash" n’y de "year". La musique de Captain Rico est moins garage/BO de films d’horreur/SF ou cartoonesque destinés pour un drive in que celle du duo russe Messer Chups ou les moustiques vivants Cannibal Mosquito, mais par contre pour la BO d’un film de Quentin Tarantino et plus particulièrement Pulp Fiction, la musique ensoleillée de Captain Rico a toute sa place sur le sable fin et sur les parquets de bal. A l’image de la pochette estivale, où l’on voit une ile en forme de tortue, la mer, les palmiers, un panneau publicitaire rétro, une pin-up, mais aussi des planches de surf avec l’inscription RIP, surement des planchistes croqués par des requins, la surf music du trio est joliment "sea, sex and fun", à condition de ne pas allez trop au large de la cote (les requins ont très faims !). Le trio est originaire du pays basque, là où se trouve sur la côte, la torride vague Belharra, qui n’a rien à envier à celle de Mavericks en Californie, ainsi les membres de Captain Trio on l’esprit surf à fond dans leurs gènes pour donner tout ce qu’il faut d’adrénaline et de fun à leurs compos qui glissent agréablement entre nos oreilles, comme une planche de surf sur l’eau. Sans chichi, rien de mieux que d’écouter en ce mois de janvier grisonnant, la musique ensoleillé de Captain Rico & The Ghost Band.


https://captain-rico.bandcamp.com/releases

https://www.facebook.com/cptricoandtheghostband/