Il y a une semaine je vous présentais L’Hermitage (1), 2ème album de Leo Blomov. Depuis, son premier album Carpe Noctem sortie en 2021, a également pas mal tournée sur la platine vinyle. C’est le moment d’en écrire quelques mots. Déjà il y a la pochette, toujours réalisée par Anaëlle Rambaud. Les pochettes des deux albums se répondent comme le jour ensoleillé (L’Hermitage) et une nuit dans son cocooning protecteur (Carpe Noctem). Le style graphique à la Matisse de Carpe Noctem est réjouissant. Ce face à face m’évoque les pochettes d’albums de Sven Wunder qui ont aussi en lien la peinture. Le bleu de la pochette est la couleur dominante de ce premier album (= premier RDV avec l’artiste) qui possède une ambiance nocturne décontractée. Leo Blomov joue sur deux tableaux avec brio : la chanson française raffiné (hérité de Christophe, Yves Simon, Alain Chamfort, Bertrand Burgalat) sur une musique exigeante qui évoque la pop anglo-saxonne des sixties et des seventies, les BO de films où la bossa et le jazz peuvent se croiser façon Henry Mancini. On peut aussi apercevoir des mélodies classieuses école Air. Pour rester dans les références, à noter que le dernier morceau de l’album (un instrumental) a pour titre Roger Roger. Un clin d’œil au compositeur français de Library music-easy listening, Roger Roger ? Vu le style ludique du morceau, c’est oui.
Raffinées en toute décontraction, les compos de Leo Blomov sont des sucreries qui ne donnent pas des caries. On peut en abuser sans aucune indigestion au programme, tant les arrangements sont soignés et délicieusement mélodiques. Oui, ici chanson française et pop stylé sont joyeusement réunies sous les doigts d’argent de notre artiste, qui est entré dans la cour des grands dès son premier album. Il suffit d’écouter Moon-a-Lisa (seul morceau en anglais), en duo avec Mackenzie Leighton pour s’en convaincre. Et ne parlons pas de L’éphémère, une perle mélodique à perdre pied sur terre. Au fil des écoutes, Carpe Noctem nous lâche plus, le miracle d’une belle découverte qu’on ne doit pas garder pour soi, au contraire, une découverte musicale à faire tourner et tourner sur toutes les bonnes platines disques. N'attendez plus!
Photo @ Ivan Perek
(1): Chronique de l’album L’Hermitage ici : https://paskallarsen.blogspot.com/2024/01/leo-blomov-lermitage-label.html
https://leoblomov.bandcamp.com/album/carpe-noctem
https://www.facebook.com/leoblomovmusic
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire