Après 4 ans de programmes journaliers, le blog prend le large...
P.S
Voilà, le blog de Paskal prend le large comme il l'a écrit. Il est en effet décédé aujourd'hui après une longue maladie, selon la formule consacrée.
Je (viviane morrison) rajoute ce P.S car Paskal m'avait confié le soin de mettre le point final à ce blog auquel il tenait temps. C'est moi qui l'avait aidé à le mettre en ligne, il y a donc 4 ans.
C'est lui qui a donc décidé de terminer son blog avec cette pochette, légèrement recadré, du premier album de Joy Division, et cette phrase toute sobre et succincte.
Il y a quelques semaines il m'avait confié ses classeurs d'archives de photographies qu'il avait prises de 1988 jusqu'en 1992 à peu près, mais aussi ses clichés numériques de 2006 à 2023. Aussitôt, je lui ai fait part de mon idée de lui créer un compte Instagram pour les mettre en ligne car je trouvais que c'était un super témoignage de toute une époque de concerts indie/grunge/noise/cold/goth/etc., une époque qui a disparu avec l'avènement d'Internet. Vous pouvez ainsi retrouver ces clichés que j'ai commencé à mettre en ligne à cette adresse larsenwashere.
Je posterais ici des news concernant Paskal lorsqu'il y en aura car c'était un collectionneur aussi, et il y aura sans doute des choses à faire et à mettre en place pour honorer sa mémoire, que cela concerne la Musique (sa grande passion), mais aussi le Street Art, l'Art Brut. Vous pouvez en apprendre plus sur Paskal Larsen avec cet entretien réalisé en 2013 par Les Ecumeurs : https://lesecumeurs.tumblr.com/post/46660233014/ecumeur-4-pascal.
Our
Decisions est le
6ème album du groupe parisien Frustration,
fer de lance et première référence du label Born
Bad Records. En
2022,
Frustration
fêtait à
travers deux soirées
mémorable à La
Maroquinerie
(Paris) ses 20
années d’existance. Sur scène ils n’ont pas perdu une miette de
leur énergie juvénile, au contraire, ils ont encore plus
d’adrénaline sous le guidon. Idem pour les
10 morceaux du nouvel
album, Frustration
en a aussi dans
le moteur ! Fabrice
n’a pas cassé la
voix, elle est en alerte constante
et porte fièrement le
timbre/son post punk anglais comme si on était en 1981 à
manifester contre la politique de Margaret Thatcher.
Derrière, la basse est
bien en rage, tient le rythme menaçant
sans ménagement, la
guitare ne fait pas dans la dentelle, la batterie est dans le rouge,
le tout avec des notes cold sorties
d’un synthé de poche.L’ensemble est plus
compact que le précédent album So
Cold Dream (2019).
Le secret de leur
longévité, tout en
gardant la qualité? Le
groupe est resté inchangé : la même équipe, même
studio de répétition, même galère pendant les tournées, sans
oublier
le fidèle Baldo(1) toujours
à la charge des pochettes. Une fois de plus, il a fait des
merveilles avec le visuel de
Our Decisions qui
évoque le filmSoleil
Vert de Richard
Fleicher (1973),
soit une peinture qui en dit plus, qu’un long discours des Verts.
Dès
leur début, Frustration
a trouvé un public fidèle qui c’est agrandit au fil du temps. Le
groupe étant très à l’aise scène, chaque album contient au
moins deux-trois tubes, autant dire que leurs concerts sont des lieux
de fête pour ceux qui aiment pogoter, et pour ceux qui aiment
regarder les autres pogoter. Parmi
les 10 nouveaux morceaux, notons deux qui sont chantés en français :
Omerta
et Consumé.
En guest sur le morceau Vorbei,
la
présence de Anne
Dig
chanteuse du groupe synthwave
rouennais
Hammershøi.
Ce
morceau plus posé, permet de reprendre son souffle
pendant 3 minutes. Au final ce nouvel opus ne va pas décevoir les
fans de la première heure, soit ceux
qui ont été biberonnés
au rock de Wire,
Killing
Joke,
Warsow-Joy
Division,
Crass,
Gang
Of Four,
Red
Lorry
Yellow Lorry, Dead
Kennedys,
et faire agrandir
leur tribut avec d’autres
têtes en
demandes de rock pas sage.
Voici
un livre au format
poche réalisé à partir d’une série
de conversations d’une heure trente étalées
sur plusieurs mois entre le « journaliste »
killer Sam
Guillerand (1) qui
pose les questions et le photographe Renaud
Monfourny qui nous
raconte son parcourt de
ses 37 années au sein de la revue des Inrockuptibles.
Malgré les diverses formules et tempêtes
à travers les rédactions des Inrocks,
Renaud Monfourny
est toujours resté
présent dans le
journal. Il y
est entré en décembre
1987 pour réaliser la
couverture du numéro 4 (première
formule, bimestrielle) de
Rita Mitsouko,
et
des photos pour
illustrer l’interview de Carmel.
A
travers ses 37 années, Renaud
Monfourny a vécu
toutes les époques des
Inrockuptibles qui
était
au départ le nom d’une émission radio qui émettait du coté de
Versailles : fin 80, dans un esprit fanzine, une parution
bimestrielle avec une
mise en page toute simple, texte sur fond blanc avec une photo en
noir et blanc pour illustrer l’article, l’interview. Cette
première période qui va durer jusqu’au n°13
permet d’office
d’entrer dans ce qui sera
le style des Inrocks :
défendre les groupes indé anglo-saxon avec des interviews fleuve
qui ne se contente pas de rester centré sur l’actualité du
groupe, chanteur,
chanteuse, mais d’en savoir plus sur eux en temps que personne de
chair et de sang. Autant dire qu’à cette
période, les sommaires exclusivement
musicaux sont irréprochables.
A partir du n° 33, mai
1992, Les Inrocks
passent mensuel, le
format s’agrandit,
la couverture change de typo (tête
d’affiche pleine page), le
cinéma, la littérature
et la couleur
s’invitent
au menu. Là encore on reste dans les longues interviews
passionnante. C’est à
partir du 15 mars 1995, quand Les
Inrocks devient un
hebdomadaire que cela se corse. Les interviews sont plus courtes, la
politique, les médiats, la
mode, les faits de
société se retrouvent au sommaire. Moins de musique ciblé,
l’actualité des sorties devient le patron, rapprochant Les
Inrocks à
Télérama.
La version hebdomadaire va faire des dégâts chez les fidèles
lecteurs qui aimaient tant le slogan de Jacques
Tati : «Trop
de couleur distrait le spectateur. » En
2021 retour à la parution mensuelle pour Les
Inrocks dans un
format qui se rapproche du mook (mi-magazine,
mi-livre),
pour un pavé avec pleins (trop) de publicités. Renaud
Monfourny a vécu
tous ses chamboulement de format, parutions. Il donne ici son
témoignage, son vécu à travers la presse musicale
des 30 dernières années en France.
New
Order 1987 @ Renaud Montfourny
Dés
le début de sa carrière de photographe , Renaud Monfourny
a imposé
un style : un portrait en noir et blanc, épuré, sobre. Chez
lui, pas de mise en scène « bling bling » et situations
farfelues (mais cela peut arriver selon le sujet), non juste un fond
neutre avec l’artiste au centre. L’artiste est mi a nu sans
artifice. Cette sobriété sera la marque, la force de ses
photographies. Au fil des décennies, il a photographié les figures
indé des années 80 (Ian McCulloch,
Morrissey, New Order, Felt, The Jesus &
Mry Chain, Nick
Cave...), 90 (Nirvana, Pixies, JP Harvey,
Bjork...) et 2000 (Radiohead,Massive Attack),
laissant les Rolling Stones et autres Pink Floyd a
d’autres photographes. Parmi les anciens des années 60 et 70, il y
a ses idoles du Velvet Underground, Patti Smith,
Leonard Cohen, Iggy Pop,Neil Young. A
noter qu’il n’aime pas prendre les photos dans les hôtels et en
live. Il lui faut son petit coin de paradis qui sera parfois juste
un panneau de signalisation.
Dans
le livre, Renaud Montfourny
parle un peu technique, mais pas trop, Le nécessaire pour qu’un
débutant y vois de la lumière. Ses premiers appareils photos,
ses études, le passage de l’argentique au numérique, sa façon
d’opérer, son regard sur les autres photographes, la profession,
être photographe en 2024. Le livre est divisé en deux parties :
les interviews et les bonus avec une sélection
de rencontres, souvenirs de personnalités qui lui sont chère, tant
dans la musique, le cinéma, que la littérature. En
161 pages, Renaud Morfourny
c’est retrouvé de l’autre coté du micro, et il s’en est
bien sorti pour
raconter en détail son parcours singulier de
photographe rock.
Renaud
Monfourny anime également un
blog, qui lui permet de mettre chaque jour une personnalités
établies ou émergentes, Soit un lieu de
découverte :http://blogs.lesinrocks.com/photos/
Originaire
de Grenoble, le duo Lovataraxx
vit aujourd’hui
à Lyon. Sophomore
est leur deuxième
album studio.
Lovataraxx
compose une musique new wave synthétique,
teintée de cold, de gothic, d’indus et d’EBM. Avec eux on est
direct dans un son synth
pop-wave des années 80 qui évoque les groupes, duos,
Depeche Mode,
Visage,OMD,
Ultravox,
And One,Liaisons
Dangereuses, Deuxet proche de Adult.,
KVB,
Dame Area,
De Ambassade.
Selon le choix de la
langue (anglais, allemand, espagnol), qu’elle
soit masculine (Julien)
ou féminine (Hélène), l’ambiance, la coloration change, donnant ainsi plus de
variations à
la musique synthétique. Ici le froid et le chaud se mélangent avec
goût. Les ambiances
mélancoliques alternent avec les fracas industriels sous une lumière
stroboscopique. La voix
du chanteur est proche de Dave
Gahamde
Depeche Mode
et parfois de Robert
Smith
jeune. Dans le style
electro new cold wave 80, Lovataraxx
fait le job. Les nappes synthétiques sont aux top, les mélodies de
poche sont entraînantes, enivrante, les voix mixtes, ont un coté
mutant très plaisant.
Sophomore
devrait sans
problème plaire aux amateurs (jeunes et moins jeunes) du style
synth wave.
Lovataraxx
sera en tournée à parti du 12 avril 2024
Rank-O
est un groupe de
Tours qui c’est formé en 2019. Après un
EP 5 titre (2019), le
premier album De
Novo (2022), voici
Monument Movement.
Les membres de Rank-O se sont rencontrés
à l’école de jazz de Tours. Mais se sera du coté du rock
foutraque, tout en gardant une
technique jazz dans les cassures de
rythmes que leur
musique va éclore. Difficile de décrire leurs compos élastiques,
dynamiques, sur ressors, mais c’est clair, il y a chez eux du style
qui les rapproche de l’art rock, du
dada punk, de l’afer
punk insolent. Comme
un
trait d’union entre Devo,
Pilot,The Ex,
Oingo Boingo,
Liquid Liquid,
Pixies,
Pere,
Ubu,
Omni.La force du
groupe est d’avoir trois guitaristes. Elles se répondent,
s’entremêlent
sans se perdre, changent
de tempo par surprise,
bref elles couinent avec élégance. Autre atout, la voix after punk
du chanteur Boris
Rosenfied. Elle
fait des ravages
et nous entraîne
dans une dynamique bon enfant a donner des fourmi aux jambes.
Chaque morceau est comme un puzzle, dont les mélodies, harmonies
s’assemblent avec
bonheur. Dans
le paysage rock en France, la musique de Rank-O
est vraiment à
part. On ne peut que recommander de les écouter au plus vite, tant
ce 2ème est une réussite.
Daisy Rickman est une
artiste anglaise de Mousehole situé dans les Cornouailles. Cinéaste,
peintre et auteure compositrice interprète, multi-instrumentiste,
Daisy Richman cumule les arts avec talent. Pour la chronique,
on va s’arrêter sur la partie musicale. Après avoir jouée dans
un groupe psyché, Daisy compose ses premiers morceaux solo
suite à la mort de sa grand-mère pendant la période du Covid. Elle
publie sont premier album Donsya a’n Loryow en auto
production. Idem pour son nouvel et deuxième album titré Howl.
Daisy Rickman compose une musique psyché folk intimiste et
ténébreuse, mais pas funèbre.Sa magnifique voix grave évoque
Nico. Son nouvel album est mieux produit et permet d’entrer
dans un environnement boisé et rural. Une voix profonde, proche du
spirituelle, une guitare acoustique où les 12 cordes résonnent
comme le cristal, complété de sons, d’instruments sortis de son
coffre à malice (sitar, violoncelle, bouzouki, banjo, accordéon,
clarinette, violon, synthétiseur, contrebasse, batterie,
percussions), les compos artisanales de Daisy brillent de par
l’atmosphère intense et constante qui nous enveloppe, pour ne plus
nous lâcher. Ses compos sont un hommage au soleil, aux étoiles,
aux cycles de l’année selon les saisons. Ici la nature respire, on
est loin du bitume, du bruit de la ville. Il y a certes un coté
hippie, mais la profondeur intimiste de la voix et des mélodies
lo-fi de Daisy Rickman donnent une dimension céleste, proche du
religieux assez étonnant. Fan de Nico et de Six Organs Of
Admittance-Ben chasny, cet album est pour vous !
Petit nota, Daisy Rickman est présente à la basse, guitare,
batterie sur le magnifique album Saturn in Pisces du groupe
Rokurokubi.
L’autre jour, l’ami Phil Fall me pointe du doigt, un groupe gothic qu’il vient de
découvrir suite à une chronique de leur premier album dans le livre Into The Dark de Sylvain Fanet (livre offert par la Fnac en 2023), il s’agit de Pink Turns
Blue, un groupe allemand de Berlin qui s’est formé en 1985. Malgré que Phil et moi, on connait un rayon sur
les groupes des années 80 issu du post punk, du gothic, de la cold wave, de la
new wave, de la synth pop, jusqu’à la
semaine dernière on avait jamais entendu parler de ce groupe. Un coup d’œil sur
discogs pour voir leur discographie, aucunes pochettes nous a interpelés.
Hasard des planètes, Pink Turns Blue
ont joué le 10 février 2024 au Supersonic
à Paris. Bref, une écoute direct de l’album en question, If Two Worlds Kiss
sur YouTube et hop, c’est le coup de cœur immédiat. Bonne voix, bon son, c’est
excellent.
Dans le style post punk gothic rock, Pink Turns Blue (nom tiré du titre Pink Turns to Blue de Husker Du extrait de l’album Zen Arcade -1984-) est arrivé en 1985, soit un peu après la
bataille. Des groupes tels que The Cure,
Killing Joke, Bauhaus, New Model Army,
Red Lorry Yellow Lorry, The Chameleons, The Sound, And Also The
Trees, The Opposition (pour ne
citer que quelques-uns) ont déjà derrière eux de nombreux albums et EP. D’autant
que Pink Turns Blue ne sortira son
premier album qu’en 1987. Au départ Pink Turns Blue est un duo, Thomas Elbern (chant et guitares) et
Mic Jogwer (chant, basse et
claviers) avec une boite à rythme. Rapidement, Marcus Giltjes va rejoindre le duo au poste de batteur et Ruebi Walter aux synthétiseurs. Thomas et Mic chantent leurs compos. Deux
chanteurs dans un groupe, ce n’est peut-être pas la bonne formule. Thomas préfère avoir son propre groupe
et part fonder Escape With Romeo.
Malgré tout, il est présent au chant et aux guitares sur l’album If Two Worlds Kiss.
If Two
Worlds Kiss contient 10
morceaux de darkwave, bien combiné avec le post punk et le gothic rock. On est dans l’esprit de Killing Joke,
And Also The Trees, The Sound, The Chameleons. La voix mélancolique de Mic est
magnifique, tant elle est à la fois profonde, clair et emportée. A travers son
chant, c’est tout un paysage sombre et cinématographique qui s’ouvre à nous.
Derrière, la basse est bien présente, c’est le marqueur du style coldwave, la
guitare est atmosphérique, en apesanteur et la batterie, plus binaire, proche d’une
boite à rythme donne une bonne patine. Il y a ici une tension qui est dans la
retenue, ce qui donne aux compos une saveur mélancolique des plus plaisantes.
Même les morceaux énergiques ont de la mélancolie. Malgré qu’ils soient allemands,
le premier album de Pink Turns Blue sonne
100% anglais. Pas la peine de chercher la petite bête, d’enlever une plume au
corbeau, If Two Worlds Kiss est une
réussite du premier au dernier morceau. A noter, qu’à la sortie de l’album, ils
sont partie en tourné pour la première parie de Laibach. If Two
Worlds Kiss a été réédité en 2019 par le label américain Dais Records (Adult.,Tempers, Drab Majesty, Coil). A noter que la pochette de la réédition vinyle reprend le visuel du
CD, où le dessin est recentré sur le visage en colère du personnage.
Après six albums, Pink
Turns Blues se sépare en 1995. Devant une forte demande du public, ils se
reforment en 2004, enregistrent de nouveaux albums et font des concerts. Tainted sortie en 2021 est leur onzième
album. Au final, une belle carrière pour ce groupe que je ne connaissais pas il y a une semaine.
La semaine dernière, Dynamite Shakers a publié son premier album, Don’t Be Boring (1). Une belle réussite
en matière de rock garage teinté de power pop sous vitamine. Avant l’album, Dynamite
Shakers a dévoilé ses influences avec la publication de trois singles avec
exclusivement des reprises bien senties. Les membres de Dynamite Shakers
sont jeunes et connaissent un rayon côté rock. D’où l’envie de leur demander leur
TOP 10 musique.
Votre
morceau intemporel ?
"Sleep Walk" - Santo & Johnny –
(Canadian American Records – 1959)
Un instrumental bien tranquille qui peut illustrer
pas mal de situations encore aujourd’hui.
Votre album
culte de tous les temps ?
Jerry Lee Lewis"Live at the Star-Club Hamburg" –
(Philips – 1964)
Impeccable, juste la classe.
Votre single
parfait de tous les temps ?
"Louie Louie" - The Kingsmen –
(Wand – 1963)
Simple, efficace et 3 accords, avec la petite erreur
d’après solo qui va bien.
L’album ou single
d’un artiste/groupe français qui vous émerveille ?
Johnny Mafia
avec leur titre "Crystal Clear" –
(Dirty Water records – 2018)
Bien puissant, ça envoie comme il faut.
Quel est l’artiste/groupe français dont la
discographie vous semble parfait ? Et pourquoi ce choix ?
Johnnie
Carwash, ils n’ont qu’un seul album pour le moment ("Teenage Ends" – Howlin’
Banana Records – 2022) et il est super bien alors c’est parfait.
Pour un nouveau groupe, le premier album est une carte
de visite dont il ne faut pas se planter, tant pour la musique, la pochette.
Votre premier album d’un groupe/artiste préféré ?
Arctic Monkeys - "Whatever People Say I am that’s what I’m not"
– (Domino – 2005)
Un sans-faute, rien ne dépasse, les titres sont tous
mieux les uns que les autres.
La pochette
de disque que vous trouvez la plus classieuse ?
"Miami" - The Gun Club –
(Animal Records – 1982)
C’est
sobre, c’est classieux.
Vous avez
sorti trois singles de reprises. Votre morceau/version préféré repris par un chanteur/groupe ?
La reprise de "Run
Through the Jungle" par Gun Club (dans
l’album "Miami"), l’original étant de Creedence Clerwater Revival.
Le disque que vous n’êtes pas fier d’aimer, du moins vis-à-vis des autres,
mais que vous adorer malgré les ricanements ?
Tout dépend des styles que chacun écoutent. Les
puristes garages trouveront par exemple ridicule d’écouter Oasis ou même B-52’s.
L’album
parfait pour passer un agréable moment avec la personne qu’on chérie le plus ?
Le
1er album des Smiths – (Rough Trade
– 1984)
Question
bonus, groupe/artiste a votre avis trop méconnu dont l’album, doit être
réévaluée ?
Les albums des Limboos,
groupe espagnol, ça joue vraiment bien mais peu connu en France.