vendredi 17 mars 2023

RIMEL "Transparent" (Slow Death) – 3 mars 2023


RIMEL est un nouveau trio composé de deux « vieux » briscards de la zone noise rock. Thierry Korgold (chant/basse) et David Valli (guitare), tous les deux ex membres du groupe Davy Jones Locker, -excellent groupe de Thionville qui a sifflé la bonne mélodie métallique dans nos oreilles entre 1989 et 1993 qui rappelle l'époque du fanzine Hyacinth, le tout emballé dans de belles pochettes pop, avec des dinosaures qui fument la cigarette magique et un éléphant qui fait du cirque sous le pinceau de Pakito Bolino- et Steph le Steck (batterie). A noter que David Valli joue aussi dans le groupe Foggy Bottom. Tous les trois, sous l’entité RIMEL composent une musique noise compacte et tendue (mais pas plombant) sur des textes en français. Dans le travail du son monolithique, sous une pluie brulante, on pense à Young Gods (époque L’eau Rouge, A ciel ouvert) qui prend en stop les frères Reid de Jesus & Mary Chain, histoire de rajouter une couche de fuzz, de larsen sous une brume écossaise. Le résultat donne 8 morceaux sur 31 minutes de plaisirs sonores intense sans le besoin de sortir un 49.3 qui coupe toutes discutions. C’est ça et rien d’autre ! Le titre de l’album est trompeur, car la musique de RIMEL n’est pas transparente, au contraire, sa présence remplie l’espace avec style et envol. Ici le format trio (guitare-basse-batterie) est dans sa meilleur représentation, tant chaque musicien et chanteur est imprégner par son jeu communicatif, qui entre instantanément dans la chair et le cœur de celui et celle qui l’écoute. Transparent est un brulot qu’on est impatient à voir et à écouter sur scène, tant le son live et animal du disque est fantastique.

https://slow-death.bandcamp.com/album/transparent

https://www.slow-death.org/products/739204-rimel-transparent-cd

https://www.facebook.com/rimelfuzz


MEIKO KAJI : Réédition des 5 albums cultes de l’actrice pop japonaise, sortis entre 1972 et 1974.


 

Amis biseux, une date à noter dans votre agenda, le 5 mai 2023, jour de la sortie des rééditions par le label Wewantsounds des cinq premiers albums de l’actrice et chanteuse Meiko Kaji. Ces albums sont les BO chantées par la belle actrice longiligne Meiko Kaji. Pour les amateurs de films bis 60-70 aux couleurs et effets pop, de pouvoir enfin écouter la musique (les BO étaient épuisées depuis la nuit des temps, seulement dispo à des prix qui donnent la nausée) sur sa chaine en regardant les sagas Stray Cat Rock (combo Blu-ray DVD 5 films dispo chez Bach Films) et La Femme Scorpion (prochainement disponible en coffret Blu-ray chez Le Chat qui Fume). C’est La Femme Scorpion (sans oublier le personnage borgne interprété par l’actrice Christina Lindberg dans le film suédois  Thriller -Crime à froid en VF- de Bo Arne Vibenius) qui a inspiré Quentin Tarantino pour son film en deux volets : Kill Bill. Je ne peux que vous recommander de vous précipiter sur ces deux coffrets vidéo et sur les BO, tant ses films et musiques sont des must de la culture pop japonaise des années 60 et 70. La Femme Scorpion mélange les styles pinku eiga et rape and revange en reprenant les codes de la saga La Pivoine rouge dans une version contemporaine pour séduire le jeune public qui aime les films d’actions, avec de l’érotisme et des effets visuels psyché pop, le tout dominé par la présence magnétique et iconique de l’actrice Meika Kaji.


Ci-dessous le texte de présentation extrait du dossier de presse :

"L'actrice japonaise Meiko Kaji, née à Tokyo, a été mise à l'honneur par Quentin Tarantino en 2003 lorsqu'il s’est inspiré, pour Kill Bill du film de Kaji, Lady Snowblood datant de 1973, l'un de ses plus connus. Au moment où elle tourne ce film, elle a déjà une cinquantaine de films à son actif (elle débute sa carrière en 1965) dont les séries cultes Stray Cat Rock et Female Prisoner Scorpion. Elle est l'une des plus célèbres actrices de films de genre au Japon. Cela donne l'idée aux studios de lui faire enregistrer des disques étroitement liés aux films qu’elle tourne, chantant souvent les thèmes de ces films. C'est ainsi qu’elle sort cinq disques et une poignée de singles au début des années 70 pour le label Teichiku, albums devenus recherchés et presque aussi cultes que ses films.

L'actrice japonaise Meiko Kaji, née à Tokyo, a été mise à l'honneur par Quentin Tarantino en 2003 lorsqu'il s’est inspiré, pour Kill Bill du film de Kaji, Lady Snowblood datant de 1973, l'un de ses plus connus. Au moment où elle tourne ce film, elle a déjà une cinquantaine de films à son actif (elle débute sa carrière en 1965) dont les séries cultes Stray Cat Rock et Female Prisoner Scorpion. Elle est l'une des plus célèbres actrices de films de genre au Japon. Cela donne l'idée aux studios de lui faire enregistrer des disques étroitement liés aux films qu’elle tourne, chantant souvent les thèmes de ces films. C'est ainsi qu’elle sort cinq disques et une poignée de singles au début des années 70 pour le label Teichiku, albums devenus recherchés et presque aussi cultes que ses films. Ça m’a vraiment aidé à relativiser et j'ai décidé de chanter la chanson comme le personnage du film l’aurait fait. Le réalisateur du film était très satisfait du résultat. »

Le reste de l'album suit la même formule mêlant titres atmosphériques tels "Onna Hagure Uta" ou "Onna Somuki Uta" et des titres plus funky comme "Hitori Kaze" avec des ingrédients tels que guitare wah wah, breakbeat et arrangements de cordes détonants, façonnant le son unique de Meiko Kaji.

Hajiki Uta ressort pour la première fois en vinyle depuis 1973, un album qui consolide la réputation de l'actrice comme une véritable icône de la culture pop."

www.wewantsounds.bandcamp.com

https://www.wewantsounds.com/