lundi 29 mars 2021

OLIVIER ROCABOIS "Olivier Rocabois Goes Too Far" (Acoustic Kitty/Differ-ant) – 2 avril 2021


Après avoir sortie en 2017 le premier album Absolute Poetry sous le nom d’All If, projet créé en 2008, l’auteur-compositeur-interprète et producteur breton Olivier Rocabois nous propose un nouvel album sous son propre nom. L’album a pour titre Olivier Rocabois Goes Too Far et contient neuf morceaux autobiographiques. Petite explication extraite de la bio : « Cet album est l’histoire d’une vie en neuf chansons dont les thèmes se développent autour de la classique triangulaire amour-sexe-mort. D’autres sujets moins attendus (la sorcellerie, l’ennui provincial vécu comme une bénédiction, la coquetterie en médecine légale) sont aussi abordés. »

Fan des Beatles et de Paul McCartney en particulier (époque Ram en 1971), Olivier Rocabois ne veut (peut) pas décevoir ses mentors. Ainsi il met la barre très haute pour composer une musique pop où les harmonies, les mélodies, les orchestrations sont aux petits soins. Chez notre chanteur et multi instrumentiste (guitares, piano, mellotron, orgue, flute, marimba), une chanson se doit être raffinée, baroque, lyrique, luxueuse, divine, le tout parsemée d’un soupçon de glam doré. Chez lui, pas de pop lo-fi de poche, mais des arrangements qui trouveront leurs saluts dans un salon cosy et feutré, une salle de concert à l’acoustique irréprochable, avec des fauteuils douillet, l’Olympia par exemple. 


Si Olivier Rocabois est à tous les postes, écriture/composition/arrangement/production, pour l’enregistrement des morceaux, il est accompagné par de nombreux musiciens et chanteurs.es chevronné.es : Jan Stümke, Guillaume Glain, Laurent Saligault, Olivier Popincourt, John Howard, Helen Ferguson, Barbara Silverstone… Chœur, violons, pianos, font partie des instruments utilisés pour donner une portée céleste qui monte vers les étoiles. Quelque part, entre évidemment les Beatles, mais aussi David Bowie, Brian Wilson, The Sparks, XTC, The Divine Comedy, The Monochrome Set, High Llamas, Suede, voir par instant une mini touche de Queen quand ça frôle l’extravagance (attention ici ça reste mesuré), la musique élégante et solaire d’Olivier Rocabois est porteuse de bonnes vibrations positives. Peut-être que par la suite, Olivier Rocabois composera quelques textes en Français, car son style sonore, et son timbre de voix se prête très bien à l’exercice de la langue de Baudelaire. Bref un album « pas dégueu » pour reprendre une expression de notre poète de Saint-Germain-des-Prés, Serge Gainsbourg, que l’on va prendre plaisir à écouter pendant tout le printemps puis l’été au bord de l’eau, si possible en bonne compagnie.

 

https://allif.bandcamp.com/album/olivier-rocabois-goes-too-far

https://www.facebook.com/ALLIFMUSIC/

http://www.la-centrifugeuse.fr/ORGTF





dimanche 28 mars 2021

LES CHRONIQUES CINEMA DU PROFESSEUR MATTEI : #4 La Blaxploitation


Phil Spear aka Professeur Mattei, qui bosse au ciné Jacques Tati et son pote Michug (au filmage et au montage) vous proposent, une fois par mois, un p'tit tour d'horizon d'un cinéma décalé, clins d'œil à Escale à Nanarland, Mad Movies et Jean-Pierre Dionnet. C'est dans le cadre de la création d'une chaîne (YouTube) socio-culturelle de la MJC Jacques Tati d'Orsay (91), animée par son club multimédia, qu'est venue l'idée des chroniques de l'homonyme du bisseux italien, Bruno Mattei. L'objectif de ce club étant de permettre aux participant(e)s d'être à tour de rôle journaliste, camera(wo)men, décorateur-ice, animateur-ice ou bien encore monteur-euse. L'éducation populaire c'est vraiment cool !

 

La 4ème chronique du Professeur Mattei est consacrée aux films de la Blaxploitation.

Ce premier volet revient sur les films fondateurs du genre: Black Belt Jones, Cotton Comes to Harlem The Mack, Sweet Sweetback's Baadasssss Song, Shaft, les nuits rouges de Harlem, Super Fly, Coffy, Foxy Brown, Across 110th Street, Cleopatra Jones… soit le vaccin de rappel pour les amateurs et une entrée en matière pour les néophytes. Pour l’occasion, le professeur Mattei s’est mis sur son 31, il a sorti ses habits du mac stylé, pour mieux vous imprégniez dans l’univers urbain et ses rues sordides de l’Amérique des années 70. Le deuxième volet sera en ligne le mois prochain. D’ici là, le mac Mattei aura blanchi son magot facilement gagné avec ses petites travailleuses qui aiment tant leur métier. Par contre elles n’aiment pas les gestes barrières n’y les masques, c’est mauvais pour le client, pour le business.


Retrouvez toutes les chroniques du Professeur Mattei sur la chaine YouTube de la MJC Jacques Tati ici : https://www.youtube.com/channel/UCkpT3k-00YJSk83kS8gwW-Q

https://www.mjctati.fr